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1014. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 278

On connoît peu ses Ouvrages de Religion & de Littérature, parce qu’ils méritent peu d’être connus.

1015. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article »

Ces Vies, au nombre de soixante-seize, peuvent jeter un grand jour sur l’Histoire de notre ancienne Littérature.

1016. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — O. — article » p. 434

OUDIN, [César] Secrétaire & Interprete des Langues étrangeres à la Cour d’Henri IV, mort en 1625, contribua, par des Traductions & des Grammaires, à étendre la connoissance de la Littérature & de la Langue des Italiens & des Espagnols.

1017. (1940) Quatre études pp. -154

Louis Cazamian dans son Histoire de la littérature anglaise. […] Tant il est vrai qu’entre les différences qui séparent les littératures du Midi et les littératures du Nord, celle-là aussi veut être signalée. […] Il avait fallu, avant que ces ballades fussent ainsi proposées comme l’exemple d’un goût révolutionnaire, capable de faire abandonner enfin la littérature qui plaisait aux grands-pères en faveur d’une autre littérature qui plût aux petits-enfants, il avait fallu d’abord le grand succès de Bürger en Allemagne, ensuite le grand succès de Bürger en Angleterre, pays mieux préparé au nocturne, au lugubre, au fantomatique. […] Un des plus fins connaisseurs de la littérature anglaise, Émile Legouis, a naguère marqué ce désaveu. […] Revue de littérature comparée, IX, 62.

1018. (1890) Impressions de théâtre. Quatrième série

Mais vous y retrouverez (avec des vers si beaux qu’il n’y en a guère de supérieurs dans notre littérature) l’implacable génie de M.  […] (Car, au surplus, la littérature, c’est la vie interprétée, et la vie n’est pas toujours innocente. ) M.  […] Rire fort innocent, en tout cas, et, pour ainsi dire, antérieur à la pensée, à l’art et à la littérature. […] Je disais que c’est par un égoïsme tout naturel que nous avons prolongé pour les hommes, en littérature, l’âge de l’amour. […] On ne saura jamais le mal effroyable qu’a fait le journalisme à la littérature du dix-neuvième siècle… Hélas !

1019. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « À M. Vacherot » p. 1

Entendre un philosophe parler littérature est l’un des plus grands plaisirs de l’esprit que je connaisse, et c’est une fête que vous m’avez donnée à Sainte-Barbe, pendant un an, toutes les semaines, à votre conférence du mercredi, lorsque je préparais mes examens de licence.

1020. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 297

Aussi son nom est-il devenu autant recommandable dans la Littérature, par le zele qu’il témoigna toujours pour ses progrès, que dans la Magistrature, par les qualités qui le placent parmi les meilleurs Magistrats.

1021. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article »

Un de ces hommes qui, sans littérature & sans goût, réussissent quelquefois à faire des Ouvrages utiles.

1022. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lerambert, Charles François (1819-1889) »

Lerambert, homme distingué, des plus instruits, formé dès l’enfance aux meilleures études, initié à la littérature anglaise, a exprimé, dans un volume de Poésies, des sentiments personnels vrais et délicats, entremêlés d’imitations bien choisies de poètes étrangers.

1023. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 478

D’ailleurs, son Art de communiquer ses idées, son Essai sur la santé, & son Ventriloque peuvent être regardés comme des Productions qui ne sont point étrangeres à la Littérature.

1024. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 383

Les Ouvrages qu’on a de lui pour la défense de la Religion contre les Incrédules, réunissent à la solidité des raisonnemens, une touche de littérature qui leur donne un nouveau prix.

1025. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 387

Le discernement, le goût, la bonne Littérature, se font sentir dans ces petits Ouvrages polémiques, que l’enthousiasme du Public pour de mauvaises Pieces de Théatre n’empêche que trop souvent de goûter.

1026. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Toute notre querelle, ce n’est que de la littérature. La littérature, il faut l’aimer ; mais le mieux est de l’aimer sans en faire ; et, quand on en fait, les bénéfices que notre vain orgueil en attend ne valent pas que l’on devienne méchant à cause d’elle ni que, pour elle, on perde son âme.

1027. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumas, Alexandre (1802-1870) »

Par suite de cette même habitude d’improvisation, son style, semblable à ces plantes éphémères qui naissent à la surface du sol, n’a ni couleur ni caractère… [Histoire de la littérature française sous la Restauration (1853).] […] [Précis historique et critique de la littérature française (1895).]

1028. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Musset, Alfred de (1810-1857) »

[Cours familier de littérature (1856-1868).] […] S’il semble s’être drapé, à ses débuts, dans les guenilles romantiques, on croirait aujourd’hui qu’il a pris ce costume de carnaval pour se moquer de la littérature échevelée du temps.

1029. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Régnier, Henri de (1864-1936) »

[La Littérature de tout à l’heure (1889).] […] [Propos de littérature (1894).]

1030. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Henry Bauër Hier, sur la scène de la Porte-Saint-Martin, devant le public transporté d’enthousiasme, un grand poète héroï-comique a pris sa place dans la littérature dramatique contemporaine, et cette place n’est pas seulement l’une des premières parmi les princes du verbe lyrique, sentimental et fantaisiste, c’est la première. […] Charles Morice annonça (en 1888) une Littérature de tout à l’heure qui a mis dix ans à ne pas venir.

1031. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17

En province même, des revues bataillent pour elle, telle la Revue de la littérature moderne de Chauvigné à Tours et le Faune de Marius André à Avignon. […] Il y a ceux qu’excèdent les théories du matérialisme officiel et les excès d’une littérature terre à terre qui s’en réclame.

1032. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 151-168

Depuis quelques années, il est du bon ton, dans la Littérature, de déprimer un Poëte qui a rendu les plus grands services aux Lettres, au goût, à la langue, & aux mœurs ; un Poëte estimé par excellence chez toutes les nations de l’Europe, & nommé par distinction le Poëte François. […] Des Auteurs sans génie, sans talent, sans étude, & tout à la fois ambitieux, vains, & tranchans ; les Littérateurs plus habiles dans les mysteres de l’intrigue, que dans ceux de la Littérature, qui, à la faveur des suffrages extorqués, prétendoient attirer les hommages qui ne sont dus qu’au Génie ; des importans du second ordre, qui, se croyant en droit de décider de tout suivant leur caprice, s’efforçoient de substituer un faux culte à celui des véritables Divinités du Parnasse.

1033. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41

Cette assertion seroit juste, si le premier principe étoit vrai, & si les inconvéniens qui résultent de la nécessité de faire entrer les termes techniques, tournoient à exclure le Poëme didactique de notre Littérature. […] Ses Réflexions sur la Poésie, où plusieurs Auteurs ont souvent puisé sans s’en vanter, annoncent un Homme profond dans la Littérature.

1034. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — De la langue Françoise. » pp. 159-174

Celles que M. l’évêque du Puy, écrivain qui, à l’exemple de Bossuet & de Fénélon, joint à l’amour des sciences le goût de la littérature, donne dans son Essai critique sur l’état présent de la république des lettres, méritent de l’attention. […] M. de Montcrif, auteur de plus d’un ouvrage en prose sur la morale & sur la littérature, & de quelques poësies, soutint la négative dans une dissertation lue à l’académie Françoise.

1035. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre huitième. »

Il me semble qu’il est le premier qui ait mis en vers les préceptes de la raison, en matière de goût et de littérature ; mais La Fontaine a mis en vers les préceptes de la raison universelle, comme Molière y a mis ceux qui sont relatifs à la société ; et ces deux empires sont plus étendus que ceux du goût et de la littérature.

1036. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le Christianisme en Chine, en Tartarie et au Thibet »

Dans tout état de cause et de littérature, les voyages préparent merveilleusement à l’histoire, mais dans l’état actuel de nos connaissances, ils sont presque de nécessité. […] On les croit vivantes et elles semblent vivre ; elles ont des sciences, des gouvernements, des littératures, des industries ; elles sont encore des sociétés.

1037. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299

Demogeot d’avoir pu se détacher, dans tout le courant de son Étude sur la littérature du xviie  siècle avant Descartes et Corneille, des opinions et des préjugés du métier, pour n’écouter que la voix de son ferme tempérament littéraire. […] Il a l’avantage d’être une moyenne et un genre à lui seul, le genre et la moyenne professeur, qui n’est que professeur, en littérature.

1038. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Eugène Talbot » pp. 315-326

Le Romantisme, ce Résurrectionniste, en ravivant, aux lueurs de son flambeau, toutes les gloires du seizième siècle, de ce siècle que le dix-septième et le dix-huitième, descendants ingrats de pères plus grands qu’eux, avaient cru pouvoir effacer, le Romantisme avait laissé dans l’ombre cette petite gloire d’une traduction qui est un bijou… Tous ou presque tous de ce siècle qui a la beauté d’une aurore, depuis Rabelais, Montaigne, Ronsard, d’Aubigné, Régnier, Amyot, Desportes, jusqu’à Mathieu, le splendide Pierre Mathieu, qui écrivait sous Henri IV et qui précéda immédiatement cette littérature, exécutée comme la Noblesse et dont Malherbe et Despréaux vont tout à l’heure être les Richelieu et les Louis XIV, tous avaient eu leur édition ou du moins leur page d’histoire ou de critique qui disait la nécessité ou la convenance de l’édition, comme on a la niche, en attendant la statue. […] Hérodote est encore le bon Hérodote, dans l’histoire de la littérature grecque, comme Homère est le bon Homère, comme Hésiode est le bon Hésiode.

1039. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « Le cardinal Ximénès »

Il fallait rabaissement de la littérature française dans les dernières années du xviiie  siècle et le prestige de madame de Staël, pour nous faire croire, autant qu’on y croyait en France, à la grande originalité des Allemands. En érudition, ils avaient beaucoup lu les mémoires de notre académie des Inscriptions, et, en littérature, ils renouvelaient souvent des formes oubliées.

1040. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Francis Wey » pp. 229-241

En littérature, je suis plus Anglais que son Dick Moon, que son monsieur Clair-de-Lune. […] et non pas étrangère, et dans un livre très amusant, et svelte à étonner, sur la langue et la littérature françaises, il mit des idées sous des mots, comme tant d’autres ne mettent que des mots sur des idées.

1041. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « Léopold Ranke » pp. 1-14

Dans la littérature oratoire, enfin, on rencontre quelques discours, — par exemple, ceux de Démosthènes, — dont il est impossible d’altérer un seul mot sans altérer la valeur intégrale de l’œuvre. […] … « L’Histoire — écrivait-il, dans ce style anglais et whig qui n’est qu’à lui, — l’Histoire, cette province de la littérature, est comme un terrain contesté placé sur la limite de deux territoires différents et sous la juridiction de deux pouvoirs hostiles, et, comme tous les terrains dans ces conditions d’existence, il est nécessairement mal défini, mal cultivé et mal administré.

1042. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Maurice Bouchor »

Maurice Bouchor ne débarque pas en littérature. […] c’est cette conception chrétienne, devenue une fatalité en littérature, et qui force le poète athée à être chrétien qui qu’en grogne (et il en grogne toujours !)

1043. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Henri Murger. Œuvres complètes. »

n’a pas de l’originalité à toutes ses pages, mais qui en a une supérieure, quand il en a, Hégésippe Moreau, avec moins même qu’un volume, est entré, pour n’en plus sortir, dans la littérature de son siècle. […] Et la littérature ?

1044. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Feuillet de Gonches »

La littérature (heureusement) n’est pas comme les femmes, ces Pouvoirs aimables et reconnaissants, qui n’avancent pas, mais destituent — à l’ancienneté ! […] Mais qui oserait dire que les traductions de La Fontaine, cet Homère naïf d’une civilisation qui ne l’était pas, cette seule imagination capricieuse de toute une littérature tracée au cordeau comme les allées de Le Nôtre, ne soient pas de l’invention au premier chef, de la création bel et bien, dans tout son pur et intime jet de source ?

1045. (1888) Études sur le XIXe siècle

Jusqu’à Lessing, l’histoire de la littérature allemande n’a guère à recenser que des œuvres qui sont la mise en application de doctrines. […] En réalité, ce révolutionnaire était de ceux qui suivent les mouvements, non de ceux qui les créent, et, malgré la légende qu’on lui a faite, il n’a pas été un initiateur davantage en littérature qu’en politique. […] Capuana n’entrait pas dans la littérature d’imagination comme on y entre d’habitude, avec un premier livre écrit un peu au hasard, ou en débutant qui cherche à apprendre « le métier », à jeter plus ou moins pêle-mêle ses premières observations : il y arrivait préparé par de longs travaux antérieurs, par une connaissance approfondie des littératures étrangères aussi bien que de la littérature nationale, en écrivain réfléchi, conscient de ses moyens, connaissant ses défauts comme ses qualités et capable de développer celles-ci et d’atténuer ceux-là. […] Capuana s’est avancé à travers plusieurs littératures et marche à travers la vie en notant au jour le jour ce qui lui semble curieux dans ce sens-là. […] Mais, s’il a groupé autour de lui quelques admirateurs, il ne s’est pas imposé au grand publie qui se venge d’avoir été d’abord dédaigné et persiste à le regarder comme un excentrique de la littérature.

1046. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Ratisbonne, Louis (1827-1900) »

Théophile Gautier Louis Ratisbonne tient une place importante dans la littérature poétique ; il est capable de labeur et d’inspiration.

1047. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 316

Après avoir fait passer dans notre langue plusieurs morceaux intéressans de la Littérature Italienne, & avoir publié un excellent Dictionnaire historique des Artistes, en deux gros volumes in-8°, il a succédé à M. de Querlon dans la rédaction des Annonces & Affiches pour la Province ; & l’on s’apperçoit de plus en plus que cette Feuille n’a dégénéré ni du côté du style, ni rien perdu du côté de la solidité des principes, de la justesse, de la critique, & de l’honnêteté des jugemens.

1048. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 361

Il a fourni une quantité prodigieuse de Dissertations au Journal de Trévoux, dont les unes ont pour objet la Théologie, les autres la Morale, quelques-unes la Physique, & le plus grand nombre, différentes matieres de Littérature.

1049. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » p. 359

Ses Dissertations sur des matieres de Littérature, offrent une infinité de remarques utiles & de choses très-bien vues, qui feroient plus d’effet, si le style en étoit moins incorrect & sur-tout moins diffus.

1050. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXIII » p. 94

Toute la littérature catholique a un débit excellent.

1051. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Marc, Gabriel (1840-1901) »

[La Littérature de tout à l’heure (1889).]

1052. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — J. — article » p. 537

Celui-ci a cultivé presque tous les genres de Littérature, sans qu’on puisse dire qu’il ait réussi dans aucun.

1053. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

Ses fils & ses petits-fils cultiverent avec succès, les uns les Sciences, les autres l’Erudition, plusieurs la belle Littérature & la Poésie.

1054. (1865) Cours familier de littérature. XX « CXIXe entretien. Conversations de Goethe, par Eckermann (1re partie) » pp. 241-314

Goethe, à ses débuts, est un homme du dix-huitième siècle ; il a vu jouer dans son enfance le Père de famille de Diderot et les Philosophes de Palissot ; il a lu nos auteurs, il les goûte, et lorsqu’il a opéré son œuvre essentielle, qui était d’arracher l’Allemagne à une imitation stérile et de lui apprendre à se bâtir une maison à elle, une maison du Nord, sur ses propres fondements, il aime à revenir de temps en temps à cette littérature d’un siècle qui, après tout, est le sien. […] Cousin, dans une visite qu’il lui fit à Weimar, ayant voulu le mettre sur le chapitre de la littérature en France, ne put l’amener bien loin sur ce terrain encore trop neuf. […] Vous, jeunes gens, vous devez sentir s’ils ont pour vous de la valeur et jusqu’à quel point, dans l’état actuel de la littérature, ils peuvent être encore utiles. […] Par une sorte de flatterie envers les Allemands, auxquels il devait faire tant de mal, il avait pris quelque connaissance de la littérature allemande ; il était d’ailleurs versé dans la littérature latine, et avait édité Horace. […] Il aurait fallu pour cela que la destinée m’eût fermé plus hermétiquement et plus obstinément toutes les carrières de la vie active… Si j’avais concentré toutes les forces de ma sensibilité, de mon imagination, de ma raison dans la seule faculté poétique… je crois… que j’aurais pu accomplir quelque œuvre non égale, mais parallèle aux beaux monuments poétiques de nos littératures… Il en a été autrement, il est trop tard pour revenir sur ses pas !

1055. (1909) De la poésie scientifique

… » Littérature : c’est-à-dire, si l’on veut, le moment où la phrase seulement grandiloquente ou liquidement dénuée de nervosité, se croit le Verbe, où la cadence traditionnelle tient lieu de Rythme, et où l’on ne pense plus qu’à travers la pensée du passé. […] René Ghil proclame qu’il a déterminé tous les mouvements contemporains de la poésie, sinon de la littérature entière), nous pensons avoir déterminé des choses  et que quelque chose de nouveau est né de moi. […] Lanson, qui, dans son Histoire de la littérature, a donné une place, malheureusement trop étroite et avec une documentation imprécise ou erronée, aux écoles poétiques d’hier. […] Brunetière, après avoir écrit contre l’Evolutionnisme, en 1893, demande une littérature, une poésie, qui relèvent de Darwin et de Haekel… En même temps que moi, un critique lui apprend ou lui rappelle que cette poésie existe. […] La littérature contemporaine (Enquête de MM. 

1056. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1872 » pp. 3-70

Il y a à côté de moi le général Schmitz, un militaire mêlé à la littérature, à la diplomatie, à l’économie politique, un homme d’intelligence, la parole pleine de faits. […] Il n’y a que la littérature seule capable de lui procurer ce rassérènement, qu’il reconnaît de suite à une chose physique, à une sensation agréable dans les joues ! […] La littérature ne me parle plus. […] On parle de grandes civilisations ayant une littérature, et n’ayant ni art, ni industrie, ainsi que la civilisation brahmane, disparue sans laisser de trace matérielle. […] Nous causons de Ronsard, puis tout de suite, lui se met à hurler, moi à gémir, sur la politique, la littérature, les embêtements de la vie.

1057. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — II. (Fin.) » pp. 254-272

La littérature même du prince y trouve son compte ; lorsqu’il lira plus tard le Cours de La Harpe et qu’il y fera des annotations, souvent très fines et très justes, il reprendra le célèbre professeur sur le chapitre des Grecs : Si vous aviez vu, monsieur de La Harpe, et étudié les Grecs d’aujourd’hui comme moi, qui ai eu des affaires de politique à traiter avec eux, vous sauriez qu’ils ressemblent aux anciens. […] Quand le Cours de littérature de La Harpe ou la Correspondance du même avec le grand-duc de Russie, ou encore quand les Mémoires de Besenval paraissaient, le prince de Ligne les lisait la plume à la main et les accompagnait page par page de remarques curieusesc, dont les éditeurs soigneux de ces divers ouvrages devraient dorénavant profiter. […] L’auteur a ingénieusement construit cette notice avec les paroles mêmes, autant que possible, avec les expressions et les mots du prince : dans ce travail M. de Reiffenberg, à qui l’on a pu reprocher quelquefois des légèretés et des rapidités comme érudit, s’est montré de la plus agréable et de la plus française littérature.

1058. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Préface pour les Maximes de La Rochefoucauld, (Édition elzévirienne de P. Jannet) 1853. » pp. 404-421

M. de La Rochefoucauld, parlant ou écrivant des choses de la vie, se souvenant des choses du cœur et de ce monde des femmes qu’il connaissait si bien, n’aurait jamais fait, comme Ménage éloquent ou comme le philosophe amoureux ; il ne se serait point écrié tout d’abord avec emphase : « Nous sommes parvenu à découvrir toute une littérature féminine, aux trois quarts inconnue, qui ne nous semble pas indigne d’avoir une place à côté de la littérature virile en possession de l’admiration universelle. » Sans compter qu’il n’est pas honnête de prétendre avoir découvert ce que beaucoup d’autres savaient et disaient déjà, cela n’est pas de bon goût d’emboucher ainsi la trompette à tout moment et de proclamer sa propre gloire en si tendre sujet. […] Cousin s’écria pour la première fois qu’il venait de découvrir la littérature des femmes au xviie  siècle (15 janvier 1844), un critique qui ne pensait alors qu’à se rendre compte à lui-même de son impression particulière écrivit la note suivante : L’article de M. 

1059. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Enfin, il faut bien le dire, le zèle des véritables amis restés les plus dévoués à sa mémoire n’a pas été prudent ni discret : à peine avait-il fermé les yeux qu’on a publié coup sur coup des souvenirs, des conversations de lui, des commérages de coin du feu, toute une série de petits livres à sa dévotion, toute une littérature Bèrangèrienne, visant à la légende. […] car il est allé choisir exprès ces deux grands noms (tome I, page 40). imaginez, au contraire, que, tout à côté, les lettres de Béranger remettent les choses à leur juste point : cet homme de sens, tout coquet qu’il est par moments, ne se surfait pas d’une ligne en politique ni en littérature. […] » La poésie sérieusement l’occupe : « Elle est pour moi maintenant une occupation douce, qui ne me nourrit point d’idées chimériques, mais qui n’en charme pas moins tous mes instants. » Cette poésie, comme il l’entendait, était pourtant alors à ses yeux très distincte encore de ses chansons ; il rêvait un succès par quelque poëme d’un genre élevé et régulier, tel que le lui avait conseillé Lucien Bonaparte, son protecteur, tel que la littérature impériale classique le prescrivait à tout jeune auteur qui briguait la palme.

1060. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Des prochaines élections de l’Académie. »

Il ne faut pas, à force de se mettre en garde contre la Bohême, s’abstenir de toute littérature actuelle et vivante. […] Il a le tort, même en littérature, de tout voir par la lucarne de l’orléanisme ; on est jugé et mesuré par lui à ce compas, et il porte de cette préoccupation, on peut le dire, jusque dans la question de Madame Bovary et de Fanny. […] Il a donné, depuis, un résumé de son enseignement, en publiant une Histoire de la Littérature française, Gautier, son maître.

1061. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Anthologie grecque traduite pour la première fois en français, et de la question des anciens et des modernes, (suite et fin.) »

Je me permettrai, — car en tout ceci je ne cherche rien tant que maiière et occasion à littérature, — de lui signaler lès quatre Leçons, professées à Oxford, par M.  […] Thèses supplémentaires de Métrique et de Musique anciennes, de Grammaire et de Littérature, par M.  […] Mémoires de littérature ancienne, par M. 

1062. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre I. La littérature pendant la Révolution et l’Empire — Chapitre II. L’éloquence politique »

L’éloquence révolutionnaire, défauts que la littérature lui communique dès sa naissance. — 2. .Mirabeau : caractère, idées, éloquence. — 3. […] L’éloquence judiciaire est bien médiocre encore, bien verbeuse, bien prétentieuse, reflet tantôt pâle et tantôt criard des styles et des idées dont la littérature enivrait le public : et plutôt que de feuilleter les mémoires d’Élie de Beaumont, de Linguet, de Loyseau de Mauléon, des avocats de métier, on fera mieux de relire ce que Voltaire écrivit pour les Galas et ses autres protégés, ou les Mémoires de Beaumarchais, et les mémoires ou plaidoyers de Mirabeau dans le procès en séparation qu’il soutint contre sa femme : les écrits de ces avocats d’occasion sont les vrais chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire. […] Les pires défauts de la littérature philosophique ont passé à nos orateurs : les grands mots vagues, les formules abstraites, les déclamations ronflantes, la sentimentalité débordante ; ils nous apparaissent comme de mauvais copistes de Diderot et de Rousseau.

1063. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56

Il se sent impropre lui-même au commerce et à la finance, mais qu’il ne fasse pas même allusion à la carrière diffamée des lettres (car à l’époque, pour les gens, bohème et littérature c’est tout un) s’il ne veut pas encourir la malédiction paternelle et entendre sa mère s’écrier, dans un sursaut d’indignation et de révolte : Ah ! […] Ainsi fait le professeur, passant en revue les écoles de littérature et de philosophie sur lesquelles il n’a pas loisir d’insister. […] Mais si les symbolistes restaient farouchement individualistes et divisés sur les moyens d’expression, ils se trouvaient unis par une même idée fixe, un même sentiment immuable : la haine de la littérature commerciale, le culte de la poésie pure et la fureur de s’y consacrer.

1064. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « L’abbé Gerbet. » pp. 378-396

On comprend toutefois, même sans entrer dans le vif des matières, que lorsqu’en 1824, l’abbé Gerbet eut fondé, de concert avec M. de Salinis, un recueil religieux mensuel intitulé Le Mémorial catholique, et qu’il eut commencé à y développer ses idées avec modération, avec modestie, et pourtant avec ce premier feu et cette confiance que donne la jeunesse, il y eut là, pour ne parler que de la forme extérieure des questions, quelque chose de ce qui signala en littérature la lutte d’un esprit nouveau contre l’esprit stationnaire ou retardataire. […] Je pourrais multiplier les citations, si celles de ce genre étaient ici convenables et s’il ne fallait renvoyer cette lecture à la méditation solitaire des lecteurs ; je recommande, au nombre des pages les plus belles et les plus suaves dont puissent s’honorer la langue et la littérature religieuse, toute la fin du chapitre viii. […] On a beaucoup disputé, tous ces temps derniers, sur la question des études et sur le degré de littérature autorisé par le clergé ; on a mis en avant bien des noms empressés et bruyants : j’ai voulu rappeler un nom aussi distingué que modeste.

1065. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « La Fontaine. » pp. 518-536

Ce La Fontaine qu’on donne à lire aux enfants ne se goûte jamais si bien qu’après la quarantaine ; c’est ce vin vieux dont parle Voltaire et auquel il a comparé la poésie d’Horace : il gagne à vieillir, et, de même que chacun en prenant de l’âge sent mieux La Fontaine, de même aussi la littérature française, à mesure qu’elle avance et qu’elle se prolonge, semble lui accorder une plus belle place et le reconnaître plus grand. […] Le fond de ses Fables est emprunté de toutes parts ; la vieille littérature française en fournissait en abondance et plus même que La Fontaine de son temps n’en connaissait. […] À partir seulement de cette date, on peut dire que le sentimental, aidé de l’éloquence et secondé du pittoresque, a fait invasion dans notre littérature.

1066. (1906) Les œuvres et les hommes. Poésie et poètes. XXIII « Alfred de Vigny »

Mais l’insouciance de l’idéal, la grossièreté du procédé et l’abaissement de l’observation, ces trois caractères de la littérature contemporaine, ont fait monter de dégoût la muse de Vigny dans cette rêverie où elle ne plane plus qu’à l’œil seul du poète… Ce cygne de la famille de celui de Mantoue qui nous est venu par l’Ile des Cygnes de Shakespeare, et qui s’y est attardé, ne nous a pas dit son dernier chant, heureusement ! […] … La littérature n’existe presque plus. […] Or, il ne s’agit plus, même ici, de talent et de littérature.

1067. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Galloix, Jacques Imbert (1...-18..) »

Édouard Fournier Quelques pages de Victor Hugo, publiées dans l’Europe littéraire de décembre 1833, puis, avec moins de développement, dans un de ses deux volumes : Littérature et philosophie mêlées, ont rendu Imbert Galloix célèbre.

1068. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 268

Plusieurs de ses petites Brochures, accueillies dans leur temps, annoncent en général un esprit qui n’est point étranger à la Littérature ; ce sont des Lettres sur différentes Pieces de Théatre, des Songes romanesques, & d’autres bagatelles.

1069. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 404

Il étoit plus versé dans l’Histoire & la Littérature, que son Adversaire ; mais il étoit moins poli.

1070. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 503

On peut en juger par son Tableau historique des principaux événemens de la Monarchie Françoise, Ouvrage d’un style diffus, traînant, & surchargé de détails inutiles, qui annoncent plutôt l’homme écrivant pour remplir les fonctions de sa place d’Historiographe & faire des volumes, qu’un Ecrivain judicieux & exercé dans la Littérature.

1071. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 456

PAPILLON, [Philibert] Docteur de Sorbonne, né à Dijon en 1666, mort dans la même ville en 1738 ; un de ces Savans, ou plutôt de ces Erudits, qui, à force de patience & de soins, viennent à bout de se faire une réputation dans la Littérature.

1072. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 301

Ses Ouvrages de Morale annoncent un homme qui connoît assez le cœur humain, mais dont les idées, en général, ne sont ni neuves, ni bien exprimées ; ses Ouvrages de Littérature annoncent un homme d'esprit, mais qui manque de goût, & souvent même de jugement.

1073. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 33

La Société des Hommes de Lettres avec lesquels il vivoit, & qui se faisoient un plaisir de le consulter, suppose en lui du zele pour la Littérature ; & les hommages littéraires qu’il a reçus, prouvent au moins qu’il avoit des connoissances.

1074. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 420

C’est dommage que sa carriere n’ait pas été plus longue ; il auroit pu enrichir notre Littérature de plusieurs autres Livres utiles.

1075. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 519

Pingeron a enrichi notre Littérature, on lui doit encore plusieurs Dissertations qui ont pour objet la Politique, l’Administration des Finances, l’Agriculture, le Commerce, & qui lui ont mérité un rang honorable parmi les Ecrivains utiles de ce Siecle.

1076. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article »

de Thou, avec des Remarques, qu’il est le plus connu dans la Littérature.

1077. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Bernardin de Saint-Pierre »

Comme les peintures qu’on a données de ce genre de beautés naturelles n’ont commencé que tard dans notre littérature ; comme avant Jean-Jacques, Buffon et Bernardin de Saint-Pierre, on n’en trouve que des éclairs et des traits épars, sans ensemble, il faut bien que la tournure générale des idées et des croyances y ait influé. […] Mais cette façon d’envisager la nature, dont le discours du grand-prêtre Génius est demeuré l’expression la plus philosophique en notre littérature, a plutôt abouti à des conclusions relâchées de morale et à une poésie de plaisir ; il n’en est sorti aucune grande peinture naturelle. […] Nous trouvons, par un hasard singulier, dans un volume imprimé en Suisse (Mélanges de Littérature, par Henri Piguet, Lausanne, 1816), une réponse précise à la question que nous nous posions ici. […] Piguet, jeune pasteur vaudois, enthousiaste de la littérature et des écrivains français, avait fait le voyage de Paris vers 1810 ; il désirait passionnément connaître Bernardin de Saint-Pierre, et lui écrivit pour avoir une heure de lui. […] » — « Non, je ne le connais pas ; j’ai lu dans le temps quelques extraits du Génie du Christianisme  : son imagination est trop forte. »  — Ceci rentre dans une observation générale sur laquelle je reviendrai plus d’une fois : c’est qu’en littérature, en art, on n’aime pas d’ordinaire son successeur immédiat, son héritier présomptif.

1078. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

Il est unique dans l’histoire de notre littérature par la prodigieuse distance qu’il y a entre lui et ceux qui le précèdent immédiatement. […] Voltaire, dans le roman de l’Ingénu, fait dire à son héros, à propos de l’histoire ancienne : « Je m’imagine que les nations ont été longtemps comme moi, qu’elles ne se sont instruites que fort tard, qu’elles n’ont été occupées pendant des siècles que du moment présent qui coulait, très peu du passé, et jamais de l’avenir. » Rien n’est plus vrai de notre littérature, et en particulier de notre théâtre, jusque vers le milieu du seizième siècle. […] Peut-être importait-il plus encore, pour cette branche de la littérature nationale que pour les autres, que l’esprit français fût renouvelé par la Renaissance. […] A ce point de vue, il n’y a pas de plus grand nom dans l’histoire de notre littérature que le nom de Pierre Corneille. […] Ce fut un grand jour dans l’histoire de notre littérature, vrai jour de fête pour les contemporains, que celui qui vit paraître, après des commencements si obscurs et des progrès si lents, après les prédécesseurs de Corneille, après Corneille lui-même, s’essayant dans ces huit pièces, meilleures seulement que ce qui s’était fait avant lui, le Cid, cette merveille, comme on l’appela tout d’abord, qui mit Corneille bien plus au-dessus de ses premiers ouvrages que ceux-ci ne l’avaient mis au-dessus de ses devanciers !

1079. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 502

A peine son nom est-il aujourd’hui connu du commun des Littérateurs ; on a oublié du moins qu’il a été un des beaux esprits du siecle dernier ; cependant ses Ouvrages offrent plus de talent, une Littérature plus étendue que les Productions d’un grand nombre d’Ecrivains qui brillent dans celui-ci & sont destinés au même sort.

1080. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — E. — article » p. 236

Eidoux a voulu enrichir notre Littérature.

1081. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 355

Il n’en est pas certainement dans la Littérature comme dans la Noblesse : l’Auteur d’une grande Maison est ordinairement un homme d’un grand mérite, & c’est de lui qu’on se fait gloire de dater ; tandis que le plus souvent un Ecrivain obscur est l’inventeur d’une nouvelle génération poétique : mais son obscurité n’est pas une raison pour se dispenser de l’hommage qu’on doit à son invention.

1082. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — H — article » p. 485

HARDOUIN, [Jean] Jésuite, né à Quimper en 1646, mort à Paris en 1729 ; un des plus profonds & le plus singulier de tous les Savans qui aient paru dans la Littérature.

1083. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 341

Sa Littérature étoit des plus étendues ; il possédoit les Auteurs de toutes les Nations, & ses Ouvrages sont un répertoire d’Anecdotes aussi piquantes qu’instructives.

1084. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 99

La Préface en est bien écrite : elle a pour objet la Littérature Allemande, sur laquelle l'Auteur fait des observations saines & quelquefois profondes.

1085. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. DAUNOU (Cours d’Études historiques.) » pp. 273-362

C’est vers le temps de son entrée à cette maison de Montmorency que le sujet proposé depuis plusieurs années par l’Académie de Nîmes le tenta et lui fournit le texte de son premier succès : Quelle a été l’influence de Boileau sur la littérature française ? […] Daunou rencontrait une vieille connaissance, une matière de prédilection : aussi son Discours préliminaire de 1809, et celui, d’une plus grande étendue, qu’il a consacré à la Harpe en 1826, sont-ils peut-être ce qu’on a écrit chez nous de plus parfait (ad unguem) en ce genre de littérature critique, modérée et ornée. […] Il en est de l’érudit comme du moraliste : il sait une quantité de points dans le vaste champ de la littérature et de la critique, comme l’autre dans le champ de l’observation humaine ; il s’y attache, il s’y enfonce, il en tire lumière ou plaisir, il se les exagère parfois. […] Daunou, en dépit de sa prévention peu justifiable, demeure surtout littéraire et d’une littérature d’académie. […] Voir, dans le Cours de littérature, son article Boileau. — L’Année littéraire de 1787 (tome VIII, page 97) contient, au point de vue classique, un article très-sévère sur le discours de M.

1086. (1927) André Gide pp. 8-126

La littérature de M.  […] Philinte est un homme qui n’aime pas la littérature. […] André Gide contribue utilement pour sa part à l’équilibre de la littérature et de l’esprit public. […] Il faudrait aimer assez peu la littérature pour juger les livres d’un point de vue qui ne serait pas exclusivement littéraire. […] Liés par leur commune et précoce passion de la littérature, ils devinrent des amis.

1087. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 229

Son excellente Traduction de Juvenal, précédée d’un Discours sur les Satires de ce Poëte, Discours aussi bien pensé que bien écrit, lui donne plus de droit à une place distinguée dans la Littérature que les Productions médiocres n’en donnent aux petits Auteurs qui travaillent de leur propre fonds.

1088. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 325

L’ami des Hommes trouvera toujours grace, aux yeux de la sévere Littérature, par le bon usage qu’il a fait de ses talens.

1089. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

La littérature est certes à ses yeux une chronique, pour emprunter une expression habituelle à Stendhal et à Mérimée, mais c’est une chronique à idées. Son sens de la vie veut qu’il évite le danger de cette littérature-là : l’observation faussée en vue de devenir démonstrative. […] Ce n’était rien de moins qu’un des épisodes de l’invasion de la Science dans la Littérature. […] Il en différait par un sentiment plus vif de la littérature. […] Quand Taine définissait la littérature, une psychologie vivante, c’était la marque propre de la littérature française qu’il précisait à son insu.

1090. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 208-209

Ses Ouvrages annoncent une imagination vive, un esprit facile, une Littérature étendue, un zele ardent pour la défense de la Religion.

1091. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 438

Il a donné une édition des Poésies d’Anacréon, des Comédies de Plaute, & des Commentaires de César, Ouvrages qui lui assurent l’estime des Amateurs de la Littérature ancienne.

1092. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 460

Quand on est établi Juge en Littérature, on doit au moins savoir ce qui s’est passé dans le Monde Littéraire ; s’il est permis d’ignorer les regles de la République des Lettres, on est inexcusable d’en ignorer les faits.

1093. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » p. 327

Cet Auteur a su parer des graces de la Littérature, les richesses de l’Erudition.

1094. (1893) Impressions de théâtre. Septième série

Comme eux, il raille la musique wagnérienne et la littérature réaliste. […] Enfin, il ne séparait guère la littérature de la morale et de l’utilité publique. […] Weiss, « l’un des poètes les plus absolument poètes de la littérature européenne » ? […] Mimi-Pinson ne veut pas que la littérature l’attriste. […] Son mari est vraiment trop bête ou trop hanté par la littérature du quatorzième siècle.

1095. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Sismondi. Fragments de son journal et correspondance. »

Fauriel, devançant Raynouard, travaillait depuis trois ans à une Histoire des Troubadours et de la littérature provençale. Sismondi était très-préparé sur ce sujet par le Cours qu’il avait professé à Genève sur les littératures du Midi, et qui s’imprimait à Paris dans le moment même (1813). […] J’évitais de toutes mes forces d’être confondu avec la nation dont je parle la langue, pendant ses triomphes ; mais je sens vivement, dans ses revers, combien je lui suis attaché, combien je souffre de sa souffrance, combien je suis humilié de son humiliation… Mille intérêts communs, mille souvenirs d’enfance, mille rapports d’opinion, lient ceux qui parlent une même langue, qui possèdent une même littérature, qui défendent un même honneur national. […] On peut citer, comme exemple en ce genre, les pages sur la ruine de la civilisation arabe et les pensées, aussi élevées qu’émouvantes, par où il conclut le chapitre II de sa Littérature du Midi.

1096. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

De même que dans l’histoire politique il y a des hommes de second ordre, sans lesquels certaines choses nécessaires et qui subsistent pouvaient ou ne pas s’accomplir sitôt, ou ne pas s’accomplir du tout ; de même, dans l’histoire de la littérature, il y a tels écrivains qui, pour n’avoir pas eu le don du génie, ont néanmoins senti les premiers, à certaines époques, le progrès qui se préparait, et ont en quelque sorte dégrossi le public pour les hommes de génie. […] L’histoire politique ne doit omettre que ceux qui ont subi les événements sans les comprendre, et qui ont ignoré et leur temps et eux-mêmes ; l’histoire de la littérature n’est fermée qu’aux écrivains qui n’ont fait que suivre, et qui ont porté la livrée soit d’un homme supérieur, soit de quelque mode littéraire aussi passagère qu’une mode d’habits. […] L’histoire de la littérature ne nous offre pas d’exemple d’une critique de détails plus fine et plus décisive et le mérite en est d’autant plus grand, que Malherbe en donnait le modèle après avoir, reconnu le premier le génie de notre langue, et l’avoir défendu contre l’imitation du génie étranger. […] Je ne sache pas de plus bel exemple dans l’histoire des littératures que celui de cet homme, réformateur par instinct, grand poëte presque par devoir, s’attachant pour l’exemple à un genre où ne le portaient ni son imagination, ni son humeur, et soutenu contre les difficultés de la tâche par le sentiment qu’elle était nécessaire.

1097. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

On me le peint encore, dans cette même demi-teinte à la fois fidèle et adoucie, arrivant tard à la littérature sérieuse, ne s’y naturalisant qu’avec effort ; s’en distrayant souvent ; s’essayant de bonne heure à des sujets de poésie plus ou moins imités de l’anglais, de l’allemand, à de petites pièces remarquables de ton et de coloris, mais où l’expression trahissait la pensée, et qu’il a corrigées et retravaillées depuis, sans les rendre plus parfaites et plus faciles ; « nature exquise pour l’intelligence, avec des moyens de manifestation insuffisants ; point d’amour-propre en tête-à-tête, humble aux observations dans le cabinet, douloureux et hargneux devant le public ; généreux de mœurs et désintéressé, mais faisant mille tours à ses amis et à lui-même. » D’un cœur ardent, passionné, d’un tempérament vif et amoureux, il avait un grand souci de sa personne et de tout ce qui mène à plaire. […] On peut discuter sur tous ces points, et arriver à lui reprocher quelques légèretés, sans diminuer pour cela l’importance du service capital qu’il a rendu à la littérature et à la poésie du xixe  siècle. […] Je ne tirerai qu’une conséquence purement relative à la littérature et au goût. […] C’était comme une lampe qui n’a pas d’air… Son enthousiasme pour la littérature allemande et pour la transformation de la nôtre l’a beaucoup subjugué : depuis j’ai osé m’étonner que sa poésie, bien qu’élégante, mais cérémonieuse toujours, se fût à peine dégagée de l’esclavage dont il avait horreur… Son esprit parlé était plus irrésistible quand il se croyait bien écouté et bien compris, et qu’il respirait de sa maladie noire.

1098. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1870 » pp. 321-367

Je le demande, quand je remonte cette existence qui n’a plus que quelques heures, qui n’a eu de la littérature et de la recherche laborieuse de la gloire, que des mépris, des insultes, des sifflets, qui depuis cinq ans se débat dans de la souffrance quotidienne, qui se termine par cette agonie morale et physique, où partout et tout le temps, je trouve comme la poursuite d’une Fatalité assassine. […] * * * À cette heure je maudis la littérature. […] Ils ne manqueront pas d’ajouter qu’aux êtres qu’on aime, on doit garder, dans la maladie, le secret de certains abaissements, de certaines défaillances morales… Oui, un moment, je ne voulais pas donner tout ce morceau, il y avait des mots, des phrases qui me déchiraient le cœur, en les récrivant pour le public… mais renfonçant toute sensibilité, j’ai pensé qu’il était utile pour l’histoire des lettres, de donner l’étude féroce de l’agonie et de la mort d’un mourant de la littérature et de l’injustice de la critique… Maintenant, suis-je un personnage particulier, et mon chagrin et ma désespérance ont-elles besoin de se répandre dans de la littérature ?

1099. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Alletz, Édouard (1798-1850) »

Son début en littérature lui valut un prix extraordinaire de poésie, que lui décerna, en 1822, l’Académie française, et dont le sujet était la Peste de Barcelone.

1100. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 197-198

De tels Ouvrages sont les sources où les jeunes gens devroient aller s’instruire : ils y apprendroient à connoître les vrais principes, & à se défier des nouvelles doctrines qui gâtent tout, en matiere de Littérature, ainsi qu’en matiere de Religion.

1101. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 404-405

Ses Ouvrages annoncent de l'esprit & des talens, qui devoient plaire dans les premiers jours de notre Littérature.

1102. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier après les funérailles »

La littérature contemporaine, qu’on dit si éparse et sans drapeau, ne se donne plus rendez-vous qu’à de funèbres convois. […] Qui donc plus que Nodier a prodigué en littérature, même en critique, ces créations piquantes, imprévues, non point si passagères qu’on pourrait le croire ?

1103. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre IV. Des femmes qui cultivent les lettres » pp. 463-479

Peut-être serait-il naturel que, dans un tel état, la littérature proprement dite devînt le partage des femmes, et que les hommes se consacrassent uniquement à la haute philosophie. […] Les femmes sans esprit de conversation ou de littérature, ont ordinairement plus d’art pour échapper à leurs devoirs ; et les nations sans lumières ne savent pas être libres, mais changent très souvent de maîtres.

1104. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre III. Du récit des faits. — Antécédents et conséquents. — Causes et effets »

La littérature contemporaine est, s’il se peut, plus décidément encore déterministe. […] Parce qu’elle est détestable. — La philosophie de Descartes a-t-elle produit, comme on l’a soutenu, la littérature classique ?

1105. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Troisième partie. Disposition — Chapitre IV. Unité et mouvement »

Il n’est point de chef-d’œuvre dans aucune littérature où elle fasse défaut. […] Cependant ce sont là des exemples pris de la littérature classique, et l’on ne trouvera point extraordinaire que, jusque dans leurs écarts apparents, les poètes du xviie  siècle aient, au fond, respecté les règles universellement admises en France de leur temps.

1106. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Coppée, François (1842-1908) »

Coppée ni large sympathie pour les petits, ni douce commisération pour les patients, et qu’il n’y a là qu’un cas de mauvaise littérature, rien de plus ni rien de moins, et que l’appréciation qu’on en peut faire relève uniquement du bon goût. […] [Études de littérature et d’art, 3e série (1895).]

1107. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274

La Mothe, au jugement d’un de nos écrivains également versé dans la littérature & dans les sciences abstraites, n’eut d’autre tort que celui d’écrire contre la poësie en écrivant contre les vers dans les pièces de théâtre. […] Ce poëte, l’indépendance même en fait de littérature, a senti que la rime étoit nécessaire à nos vers.

1108. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Joseph de Maistre »

Tout cela, facile à prévoir, n’est donc pas pour nous comparable à l’impression que doit causer le ton d’un livre écrit par un esprit qui passait pour violent, — ce qui n’était peut-être pas une calomnie, — et qui a résolu incroyablement le difficile problème, en littérature et en société, de tout dire en respectant tout et de toujours le dire de manière à entrer le plus dans ceux à qui on le dit ! […] Quelle plus belle leçon de rhétorique donnée par la morale à la littérature, qui probablement n’en profitera pas !

1109. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372

une fantaisie de Jules Janin qui, par hasard, avait lu un peu de Fréron, comme La Fontaine avait lu un peu de Baruch, pour que ce nom de Fréron apparût, dans la littérature du xixe  siècle, avec le respect qu’on lui doit. […] Ce n’était pas alors le temps (son temps) de la floraison des littératures étrangères dans notre pays.

1110. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « M. Caro. Le Pessimisme au XIXe siècle » pp. 297-311

Ribot publia, comme on vient de le voir, une espèce de traduction du système de l’allemand Schopenhauer, non seulement j’ai dit sur ce système les quelques mots de mépris qu’il méritait, mais je crus que ce ne serait là qu’un système de plus à mettre au tas de tous ceux que produit l’Allemagne et qui font l’effet, dans sa littérature, des amoncellements du sable, au désert. […] La question d’ici est plus haute que la littérature.

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