/ 3030
2834. (1889) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Quatrième série « M. Émile Zola, l’Œuvre. »

Dans ce dernier cas, je ne vois pas pourquoi il serait interdit de sous-entendre une partie des origines physiologiques de l’état d’âme et d’esprit qu’on veut analyser, et de faire de cette analyse son objet principal.

2835. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre V »

Augier ; elle couvre les parties faibles et elle décide la victoire.

2836. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Florian. (Fables illustrées.) » pp. 229-248

Florian aimait Cervantes, mais il ne l’admirait point par ses plus grands côtés, par ses parties incomparables et immortelles.

2837. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Madame de Maintenon. » pp. 369-388

Nous n’avons qu’une partie de son esprit dans ses lettres, le goût, le bon ton, la raison parfaite et le tour parfois piquant ; mais ce qui animait la société, cet enjouement qu’elle mêlait discrètement à ses récits, à ses histoires, ce qui pétillait de brillant et de fin sur son visage quand elle parlait d’action, comme dit Choisy, tout cela a disparu et ne s’est point noté.

2838. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Beaumarchais. — III. (Suite et fin.) » pp. 242-260

Enfin, si Beaumarchais rentrait dans une partie de ses fonds comme négociant, et touchait à titre d’arriéré plus de deux millions, il se refusait comme homme de lettres à recevoir une pension sur la cassette de plus de cent livres.

2839. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Œuvres de Frédéric le Grand (1846-1853). — II. (Fin.) » pp. 476-495

Les uns furibonds et blessés, les autres chagrins et malades, d’autres plus ou moins dégoûtés et inconstants, quittèrent la partie ; et, en 1754, Frédéric écrivant à Darget, l’un des absents, et lui parlant du mariage d’Algarotti à Venise, lui disait : « Voilà un grand dérangement dans la société, et vous autres me faites faire maison neuve malgré moi. » La guerre de Sept Ans survint alors, qui interrompit tout projet de reprise paisible et de réunion.

2840. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre deuxième. Rapports du plaisir et de la douleur à la représentation et à l’appétition »

De la même manière, quand quelque partie d’un animal, comme le cœur d’un vertébré, a des fonctions consistant en de tels mouvements rythmiques, la transmission de sensations agréables ou pénibles au cerveau cesse d’être utile et finit par disparaître faute d’exercice.

2841. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1880 » pp. 100-128

* * * — Dans une causerie avec Burty, sur le mariage, il me disait avoir entendu Onimus affirmer qu’une partie des maladies de matrice des femmes venait de la brutalité du viol, accompli par le mari, dans la huitaine du mariage.

2842. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre III. L’art et la science »

On étonnerait fort Solon, fils d’Exécestidas, Zenon le Stoïcien, Antipater, Eudoxe, Lysis de Tarente, Cébès, Ménédème, Platon, Épicure, Aristote et Epiménide, si l’on disait à Solon que Ce n’est pas la lune qui règle l’année ; à Zenon, qu’il n’est point prouvé que l’âme soit divisée en huit parties ; à Antipater, que le ciel n’est point formé de cinq cercles ; à Eudoxe, qu’il n’est pas certain qu’entre les Égyptiens embaumant les morts, les Romains les brûlant et les Pæoniens les jetant dans les étangs, ce soient les Pæoniens qui aient raison ; à Lysis de Tarente, qu’il n’est pas exact que la vue soit une vapeur chaude ; à Cébès, qu’il est faux que le principe des éléments soit le triangle oblong et le triangle isocèle ; à Ménédème, qu’il n’est point vrai que, pour connaître les mauvaises intentions secrètes des hommes, il suffise d’avoir sur la tête un chapeau arcadien portant les douze signes du zodiaque ; à Platon, que l’eau de mer ne guérit pas toutes les maladies ; à Épicure, que la matière est divisible à l’infini ; à Aristote, que le cinquième élément n’a pas de mouvement orbiculaire, par la raison qu’il n’y a pas de cinquième élément ; à Epiménide, qu’on ne détruit pas infailliblement la peste en laissant des brebis noires et blanches aller à l’aventure, et en sacrifiant aux dieux inconnus cachés dans les endroits où elles s’arrêtent.

2843. (1824) Discours sur le romantisme pp. 3-28

Ils savent que, dans les arts, la partie la plus noble de nous-mêmes veut autre chose que l’imitation de ce qui tombe sous nos sens ; que, dans la poésie particulièrement, l’âme et l’imagination demandent, pour aliment de leur dévorante activité, ces sentiments profonds et en quelque sorte infinis, dont la religion et l’amour sont les deux principales sources ; et que l’esprit même ne saurait être entièrement captivé qu’à l’aide de cet art délicat, qui consiste à ne pas arrêter avec trop de fermeté les formes de certains objets, et à étendre sur quelques autres un voile qui les laisse entrevoir ou seulement soupçonner.

2844. (1892) L’anarchie littéraire pp. 5-32

L’École se partagea presque aussitôt en deux parties adverses : les Décadents et les Symbolistes.

2845. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre VI. Daniel Stern »

III Les Esquisses morales, qui composent le volume dont on a annoncé dernièrement une édition nouvelle, sont divisées en deux parties.

2846. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Saint-Bonnet » pp. 1-28

Il faut savoir comme il le prouve et comme il le décrit, dans la partie de son ouvrage qu’il intitule : La métaphysique de la douleur dans le temps… !

2847. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Ernest Renan »

Ce guimbardier fait maintenant partie de l’imposante musique (très imposante en France) des grands monotones et des grands ennuyeux… C’est toujours sur le miracle qu’il s’époumonne : le miracle !

2848. (1900) La province dans le roman pp. 113-140

On pourrait tracer une ligne allant de l’Est à l’Ouest, du bas des Vosges à l’Océan, qui séparerait la France en deux parties.

2849. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XV. »

Catulle s’inquiète peu de l’ordre à mettre dans cette richesse, et du soin qui en lierait les diverses parties : il jette des vers admirables de description ou de passion, comme autant de couleurs dérobées aux maîtres de l’art hellénique.

2850. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIII. »

C’est là le titre de gloire de Voltaire dans sa prose, et dans cette partie de ses poésies que le sujet, le temps, la libre humeur du peintre, pouvaient rendre quelque peu prosaïques, sans les laisser moins originales.

2851. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

La peinture est chez nous, au point de vue matériel, dans un état de prospérité exceptionnelle, prospérité qu’il faut attribuer en partie à l’abstention momentanée de puissantes rivales. […] C’est là, je crois, une chicane : l’histoire de la littérature fait tout aussi bien partie de l’histoire d’un peuple que l’histoire de la religion, et l’Académie a du moins fait preuve d’impartialité en réunissant deux ouvrages également estimables, quoique de tendances fort diverses. […] Carnot, que la brillante théorie partie dès l’aurore de 89 a marché quelque temps avec un élan unanime vers un seul autel ; mais je n’oublie point que c’est après qu’elle l’eut embrassé, après qu’elle se fut déployée sous les divins portiques, que les sacrifices humains ont déshonoré le temple de la liberté. […] L’apparition de deux volumes, formant la première partie du roman de Victor Hugo, les Misérables, a fait une diversion utile. […] L’auteur redit volontiers en latin ce qu’il vient de dire en français ; il a des épithètes doucereuses, qu’il applique d’une façon insolite ; après une partie de campagne, il s’écriera : Quelle aimable journée !

2852. (1923) Au service de la déesse

Qu’il y ait, dans le propos de ce bonhomme, une partie de gageure, et de quelle sorte, un passage des Conjectures l’indique. […] C’est comme si on m’avait arraché une partie des entrailles. » Quelques semaines plus tard, la fille de son ami Duplan vient de mourir ; et il écrit : « Encore une mort !  […] Goncourt n’en a utilisé qu’une partie. […] Le poète Rustique avoue que la majeure partie de la réalité est insignifiante. Mais, comme il choisit, pour la peindre, cette partie de la réalité, cela revient à dire que ses légers amis la déclarent insignifiante et qu’à son avis elle ne l’est pas.

2853. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

Il représentait à merveille cette partie de la société qui se compose de goguenards de sang-froid ; aussi était-il le favori des intelligences les plus avancées, et l’on cite encore tel homme d’État de l’Empereur qui dans les affaires les plus importantes, commençait sa journée par Bobèche. […] soyez assurés qu’il va être sans pitié, qu’il va être sans respect ; il va porter sa lampe brûlante sur les parties les plus glorieuses ou les plus honteuses de cette société qui lui tend la joue pour être souffletée à outrance. […] Naturellement, les parties contractantes signeront le contrat sans le lire, et quand le docteur Loewe se croira bien marié avec miss Anna, on lui prouvera que c’est son coquin de neveu qui a épousé la dame. […] Vingt-trois ans ont passé sur ces têtes brunes et bouclées ; ces têtes si jeunes ont perdu une partie de leur flottante parure, et ces cœurs qui battaient si vite se sont ralentis ; hélas ! […] Il est mort tout bonnement d’une indigestion, à la suite d’une partie de chasse.

2854. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « LEOPARDI. » pp. 363-422

De 1827 à 1831, Leopardi passa la plus grande partie de son temps à Florence, sauf un voyage-qu’il fit à Recanati. […] nous sommes la moindre partie des choses ; les glèbes teintes de notre sang, les cavernes où hurle l’hôte qui nous déchire, ne sont point troublées de notre désastre, et l’angoisse humaine ne fait point pâlir les étoiles.

2855. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Gabriel Naudé »

Il réitère et développe cette pensée avec une rare énergie au chapitre IV de ses Coups d’État  : « … Ses plus belles parties (de la populace) sont d’être inconstante et variable, approuver et improuver quelque chose en même temps, courir toujours d’un contraire à l’autre, croire de léger, se mutiner promptement, toujours gronder et murmurer ; bref, tout ce qu’elle pense n’est que vanité, tout ce qu’elle dit est faux et absurde, ce qu’elle improuve est bon, ce qu’elle approuve mauvais, ce qu’elle loue infâme, et tout ce qu’elle fait et entreprend n’est que pure folie. » Ce sont de telles manières de voir, avec leur accompagnement politique et religieux, qui faisaient dire plaisamment à Guy Patin que son ami Naudé était un grand puritain  ; il entendait par là fort épuré des idées ordinaires. […] Et au nombre des causes de ces mystérieuses vicissitudes, Naudé ne craint pas de mettre « la grande bonté et providence de Dieu, lequel, soigneux de toutes les parties de l’univers, départit ainsi le don des arts et des sciences, aussi bien que l’excellence des armes et établissement des empires, ou en Asie, ou en Europe, permettant la vertu et le vice, vaillance et lâcheté, sobriété et délices, savoir et ignorance, aller de pays en pays, et honorant ou diffamant les peuples en diverses saisons ; afin que chacun ait, part à son tour au bonheur et malheur, et qu’aucun ne s’enorgueillisse par une trop longue suite de grandeurs et prospérités. » C’est là une belle page et digne de Montaigne.

2856. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre II. La Renaissance. — Chapitre III. Ben Jonson. » pp. 98-162

La personne humaine est si complexe que le logicien qui aperçoit successivement ses diverses parties ne peut guère les parcourir toutes, ni surtout les rassembler en un éclair, pour produire la réponse ou l’action dramatique dans laquelle elles se concentrent et qui doit les manifester. […] Quand nous pensons une chose, nous autres hommes ordinaires, nous n’en pensons qu’une portion ; nous en voyons un aspect, quelque caractère isolé, parfois deux ou trois caractères ensemble ; pour ce qui est au-delà, la vue nous manque ; le réseau infini de ses propriétés infiniment entre-croisées et multipliées nous échappe ; nous sentons vaguement qu’il y a quelque chose au-delà de notre connaissance si courte, et ce vague soupçon est la seule partie de notre idée qui nous représente quelque peu le grand au-delà.

2857. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — chapitre VII. Les poëtes. » pp. 172-231

Quoi de plus plat qu’une partie de cartes, et de plus rebelle à la poésie que la dame de pique ou le roi de cœur ? et pourtant, par gageure sans doute, il a raconté dans la Boucle de cheveux une partie d’hombre ; on la suit, on l’entend, on reconnaît les costumes, « les quatre rois, majestés révérées, avec leurs favoris blancs et leurs barbes fourchues, les quatre belles dames dont les mains portent une fleur, emblème expressif de leur aimable puissance, les quatre valets en robes retroussées, troupe fidèle, une toque sur la tête, une hallebarde à la main, puis les quatre armées bigarrées, brillant cortége, rangées en bataille sur la plaine de velours vert1123. » On voit les atouts, les coupes, les levées, puis un instant après le café, la porcelaine, les cuillers, l’esprit de feu (entendez l’alcool) ; ce sont déjà les procédés et les périphrases de Delille.

2858. (1858) Cours familier de littérature. V « XXIXe entretien. La musique de Mozart » pp. 281-360

« Tu sais que le Miserere de la chapelle Sixtine est estimé si haut qu’il est défendu aux musiciens de la chapelle, sous peine d’excommunication, d’en emporter une partie hors la chapelle, de la copier ou de la donner à qui que ce soit ; ce qui n’empêche pas que nous l’avons déjà. […] « Tu peux bien te figurer en partie, mais tu ne peux sentir comme moi combien ce nouvel éloignement me pèse au cœur.

2859. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCVe entretien. Alfred de Vigny (2e partie) » pp. 321-411

Alfred de Vigny (2e partie) I Vigny fut exalté. […] « — Voyez-vous, il y a un mois qu’elle joue cette partie-là, me dit le chef de bataillon ; demain, ce sera peut-être un autre jeu qui durera longtemps.

2860. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVe entretien. Ossian fils de Fingal »

Campbell, auteur d’un ouvrage savant et classique, regarde comme hors de doute que les poëmes attribués à Ossian existaient, et étaient généralement connus dans la haute Écosse avant que Macpherson essayât pour la première fois de les traduire ; qu’ils n’étaient de son invention ni dans leur entier ni dans leurs parties principales ; qu’ils n’étaient nullement le produit d’une fraude littéraire, mais que le traducteur, aidé de quelques coopérateurs, les avait recueillis et arrangés dans une forme systématique, et les avait ainsi traduits et offerts au public. […] Il y a deux poésies dans le monde, comme il y a deux parties du jour.

2861. (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104

Car l’absolu ne saurait se décomposer et s’acquérir pièce à pièce, et ce quelque chose de sentant et de pensant dans la durée que je suis, ce quelque chose de successif, de composé, dont les diverses parties ne sont reliées que par les mystérieux phénomènes de la mémoire, n’est point en état de concevoir par soi-même l’absolu de la vérité. […] Il n’y a plus d’Europe, il n’y a plus de parties du monde : il n’y a plus que le monde, un grand tout composé d’innombrables individualités qui se coudoient sans même s’entrevoir, inquiètes, agitées, et chacune plus soucieuse des antipodes que des toutes voisines existences.

2862. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre X, Prométhée enchaîné »

La vierge « aux cornes de vache », partie des prairies de Lerne, s’est lancée dans la forêt de Dodone dont les murmures ont versé sur elle de confus oracles. […] Zeus se sent frappé à sa partie vulnérable, au défaut de sa toute-puissance.

2863. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIe Entretien. Le 16 juillet 1857, ou œuvres et caractère de Béranger » pp. 161-252

C’est la partie divine de ses chants. […] Mais la partie du peuple français des capitales et des camps à laquelle s’adressait Béranger était peu capable de s’engouer pour une poésie à longue haleine et à grand vol ; cette poésie aurait passé par-dessus sa tête : le cygne et l’aigle ne s’abattent pas dans la rue.

2864. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Histoire de la maison royale de Saint-Cyr, par M. Théophile Lavallée. » pp. 473-494

Louis XIV le reconnut et eut à cœur de s’en acquitter : 1º en fondant l’Hôtel des Invalides, dont une partie fut réservée pour des officiers vieux ou blessés ; 2º par la formation des compagnies de cadets qu’on exerçait dans les places frontières, et où l’on élevait 4 000 fils de gentilshommes ; 3º enfin, dès que Mme de Maintenon lui en eut suggéré l’idée, par la fondation de la maison royale de Saint-Cyr, destinée à l’éducation de 250 demoiselles nobles et pauvres.

2865. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « M. Daru. Histoire de la république de Venise. — I. » pp. 413-433

Mais, à défaut de ce qu’on a appelé le bonheur curieux d’expression, le curiosa felicitas d’Horace, qu’on sent trop échapper ici, on a chez lui la suite, des parties de force, de fermeté, et, dans les Épîtres et Satires, le courant facile et plein du bon sens.

2866. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « William Cowper, ou de la poésie domestique (I, II et III) — III » pp. 178-197

Voir tout simplement La Nouvelle Héloïse, Ve partie, lettre iii ; et dans les sujets d’estampes pour la Nouvelle lléloïsc, la 9e estampe ayant pour inscription La Matinée à l’anglaise.

2867. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Le président Hénault. Ses Mémoires écrits par lui-même, recueillis et mis en ordre par son arrière-neveu M. le baron de Vigan. » pp. 215-235

S’il n’y avait dans l’édition à laquelle est attaché le nom d’un arrière-neveu de l’auteur que des inexactitudes légères, en si grand nombre qu’elles fussent, j’aimerais à les passer sous silence : malheureusement toute la partie historique en est atteinte et compromise, ainsi qu’on va en juger.

2868. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Mémoires ou journal de l’abbé Le Dieu sur la vie et les ouvrages de Bossuet, publiés pour la première fois par M. l’abbé Guetté. Tomes iii et iv· » pp. 285-303

. — Mardi 2 novembre 1706, est arrivé l’entier délogement de l’abbé Bossuet de Meaux, la dernière charrette partie et la servante dessus, et Cornuau même, son homme d’affaires, parti aussi : Dieu soit loué ! 

2869. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Maine de Biran. Sa vie et ses pensées, publiées par M. Ernest Naville. » pp. 304-323

S’il y avait pour lui quelque douceur à cette prise en pitié de soi par une autre partie de soi-même, il se communique aussi à la longue et il se transmet quelque chose de ce sentiment de tendresse et de commisération chez le lecteur.

2870. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Madame Swetchine. Sa vie et ses œuvres, publiées par M. de Falloux. »

Un salon où l’on ne peut suivre ou rejoindre la femme qu’on préfère, la distraire d’un groupe qui l’environne, l’entretenir à l’ombre et à demi-voix quelques instants, lui adresser une partie de la conversation plus générale où l’on se surprend à briller et dont on est récompensé d’un regard, n’est pas un salon pour moi : ne disparaissez jamais du salon français, soins animés et constants, vil désir de plaire, grâces aimables de la France !

2871. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La comtesse de Boufflers (suite et fin.) »

Une partie considérable de la Correspondance de la comtesse de Boufflers avec Gustave III a été explorée par M. 

2872. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Marie-Antoinette »

Très peu d’esprits ont le loisir et la faculté de tout lire, d’avoir présents au même instant à la pensée les différents termes de comparaison, et de ne se décider qu’après examen et toutes pièces vues, toutes parties entendues.

2873. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Catinat (suite.). Guerre des Barbets. — Horreurs. — Iniquités. — Impuissance. »

Des divers généraux que Louis XIV avait alors sous la main, nul n’était plus propre que Catinat à cette guerre du Piémont qui était devenue en quelque sorte sa spécialité, sa partie d’échecs et ses qualités, ses défauts même de trop de réserve et de prudence convenaient également aux fins proposées.

2874. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Réminiscences, par M. Coulmann. Ancien Maître des requêtes, ancien Député. »

On est trop juge et partie ; on est trop intéressé à donner raison à Caton le censeur.

2875. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Mémoires de Malouet (suite.) »

Toute la partie saine du peuple, et même une portion de la canaille, est à moi.

2876. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Madame Desbordes-Valmore. »

Celle qui, à ses débuts, avait vu son nom rapproché de celui de Mlle Mars avait dû quitter la partie presque aussitôt ; elle était allée réussir ou échouer (ce qui revient à peu près au même) hors du centre, à tous les confins de la renommée, loin du seul foyer d’où partent les rayons et les échos.

2877. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ALFRED DE MUSSET. » pp. 177-201

De nos jours, quand il a abordé certaines parties du règne de Napoléon, ç’a été la critique et l’ironie qui ont prévalu ; il nous a peint des lieutenants de la vieille armée espions, de jeunes fils de famille bonapartistes grossiers ; et sa sublime Prise d’une Redoute n’est que le côté lugubre de la gloire militaire : il n’a pas embrassé, dans les peintures détachées qu’il en a données, l’harmonie de ce grand règne.

2878. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « QUELQUES VÉRITÉS SUR LA SITUATION EN LITTÉRATURE. » pp. 415-441

Tandis que la portion positive du siècle suivait résolûment, tête baissée, sa marche dans l’industrie et le progrès matériel, la partie dite spirituelle se dissipait en frivolités et ne savait faire à l’autre ni contre-poids ni accompagnement.

2879. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « GRESSET (Essai biographique sur sa Vie et ses Ouvrages, par M. de Cayrol.) » pp. 79-103

Gresset vieillissant tournait sans cesse autour du Vert-Vert ; il en avait repris, développé, enjolivé les deux derniers chants ; une partie nouvelle qui s’appelait l’Ouvroir fut par lui récitée à la famille royale dans un voyage qu’il fit à Paris en 1774.

2880. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Aloïsius Bertrand »

Et moi aussi j’ai été déchiré par les épines de ce désert, et j’y laisse chaque jour quelque partie de ma dépouille.

2881. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre V. Transition vers la littérature classique — Chapitre I. La littérature sous Henri IV »

Il a cru rédiger la Poétique de la Pléiade : mais, sans y songer, il a adouci, abaissé, réduit les prétentions et les doctrines de l’École : il en a laissé tomber les parties les plus choquantes, et il les tourne naturellement du côté du sens commun et de la vérité moyenne.

2882. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre XI, les Suppliantes. »

Ce n’est point ainsi que s’habillent nos femmes d’Argos, ni d’aucune autre partie de l’Hellade. » — Ces vêtements orientaux effarouchent le monarque grec ; l’étrangeté du costume, dans les temps antiques, était presque une hostilité.

2883. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre IV »

Il faut citer, en partie du moins, ce récit navrant, dont chaque vers tombe lentement exprimé comme une goutte de sang : La maternité vint bientôt… Que te dirai-je ?

2884. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur Théodore Leclercq. » pp. 526-547

On ne peut pas lui objecter, comme à tant d’autres, que telle ou telle partie ne lui convient pas : il n’a jamais rien fait… » Il n’a jamais rien fait, il est propre à tout, ce tour distingué, qui est proprement celui de la finesse, est familier à M. 

2885. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Notice historique sur M. Raynouard, par M. Walckenaer. » pp. 1-22

Raynouard était réel en partie, mais sec et borné : il eut le bon sens de le sentir.

2886. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Montesquieu. — II. (Fin.) » pp. 63-82

Ce qu’il y a de beau chez Montesquieu, c’est l’homme derrière le livre, Il ne faut pas demander à ce livre plus de méthode, plus de suite, plus de précis et de positif dans le détail, plus de sobriété dans l’érudition et dans l’imagination, plus de conseils pratiques qu’il n’y en a en réalité ; il faut y voir le caractère de modération, de patriotisme et d’humanité que l’auteur a porté dans toutes les belles parties, et qu’il a revêtu de mainte parole magnanime.

2887. (1865) Causeries du lundi. Tome VII (3e éd.) « Le cardinal de Richelieu. Ses Lettres, instructions et papiers d’État. Publiés dans la Collection des documents historiques, par M. Avenel. — Premier volume, 1853. — I. » pp. 224-245

Le prince de Condé à peine arrêté, et pour se racheter de prison, propose de tout révéler et de découvrir tous les secrets de son parti et de sa cabale : « Ce qui ne témoignait pas tant de générosité et de courage, remarque Richelieu, qu’une personne de sa condition devait avoir. » C’est alors que la reine se voit en mesure de former décidément son Conseil des ministres, qu’elle avait déjà changé en partie : à une nouvelle situation il fallait une politique nouvelle.

2888. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Essai sur la littérature merveilleuse des noirs. — Chapitre I. »

Sources des contes La majeure partie est d’origine bambara (70).

2889. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Henri Heine »

Cette première partie du chapitre date de mars 1855.

2890. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Ernest Hello » pp. 207-235

Là où La Bruyère, dans ses Caractères, a manqué de l’art des transitions, Hello n’en a pas eu besoin, lui, tant l’Homme, qui est le sujet de son livre, en remplit bien toutes les parties, sous les noms divers qu’il leur donne !

2891. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre v »

J’ai fait cet effort-là autrefois, dans la première partie de la vie, avant la guerre.

2892. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre III. “ Fantômes de vivants ” et “ recherche psychique ” »

Mais si elles n’adhèrent au corps que par une partie d’elles-mêmes, il est permis de conjecturer, pour le reste, un empiétement réciproque.

2893. (1897) La vie et les livres. Quatrième série pp. 3-401

Première partie. […] Deuxième partie. […] Troisième partie. […] Quatrième partie. […] Ce groupe, exactement équilibré, se divise en deux parties, en deux camps.

2894. (1928) Quelques témoignages : hommes et idées. Tome II

M.Mignon, dans la seconde partie de son livre consacrée à l’éducation religieuse, insiste particulièrement sur l’utilité que les directeurs de conscience retireraient d’une connaissance technique de cette géographie spirituelle, si l’on peut dire, que les psychiatres ont établie. […] Dites à ce monsieur, fait-il au garçon, que j’ai quelque chose d’important à lui communiquer. — Quand j’aurai fini ma partie, — répond l’interpellé, qui gagne, puis vient causer avec mon malade, car je l’avais déjà dans mon service, lequel lui énumère les symptômes qu’il doit avoir, d’après la couleur bronzée de sa peau. […] Il entend continuer avec son maître Guillaume Ier la besogne commencée par le Grand Électeur dans la seconde partie du dix-septième siècle et qui fut celle de Frédéric-Guillaume Ier et de Frédéric II. […] Il se massait en partie autour d’une autre statue, celle du Connétable. […] A leur avis, les deux panneaux étaient à l’origine les deux parties d’un diptyque à Raphaël, — selon un usage dont on connaît des exemples, — à l’occasion de la confirmation du jeune Scipion Thomaso Borghèse, né en 1493, il fut confirmé, ainsi qu’il était alors de règle, quand il eut sept ou huit ans, c’est-à-dire en 1501, date des deux petits panneaux.

2895. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Notes et pensées » pp. 441-535

CLXXXIX Un homme qui a mal vécu n’a plus autorité dans les questions de destinée humaine et de haute vérité, car il a tout bas intérêt à une certaine solution plutôt qu’à une autre ; il est juge et partie. […] CXC Le bonheur moral et la vérité sous trois formes : Platon au Sunium (l’humanité un jour de jeunesse et de soleil), — Lucrèce ou Épicure sur le promontoire de la sagesse (un grand naufrage dont, tôt ou tard, on fera soi-même partie) : « Edita doctrina, etc. » — Saint Paul ou Jésus, le sermon sur la montagne (circoncision des cœurs, — médiocrité de la forme, beauté rentrée et du fond). — Une quatrième forme, le scepticisme qui comprend tout, qui se métamorphose tour à tour en chacun, et qui conçoit la pensée humaine comme le rêve de tout et comme créant l’objet de son rêve (Montaigne, Hume)… CXCI (Du temps que j’étais bibliothécaire). — À la Mazarine, j’ai sous les yeux deux sortes d’objets qui me font continuellement l’effet d’un memento mori : cette multitude de livres morts et qu’on ne lit plus, vrai cimetière qui nous attend ; et cet énorme globe terrestre où l’Europe et la France font une mine si chétive en regard de ces immenses espaces de l’Afrique et de l’Asie, et de cette bien plus immense étendue d’eau qui couvre presque tout un hémisphère. […] Sa jeunesse poétique a été malheureusement amoindrie par le pédantisme du parti classique, mais maintenant le voilà qui a Le Globe pour lui : il a donc partie gagnée. » Victor Hugo, étant allé remercier M. 

2896. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre I. Les idées et les œuvres. » pp. 234-333

Elles sont étranges en Angleterre : un garçon d’environ quinze ans le prit comme victime, et le pauvre petit, incessamment maltraité, conçut « une telle crainte de son bourreau, qu’il n’osait lever les yeux sur lui plus haut que les genoux, et le connaissait mieux par ses boucles de souliers que par aucune autre partie de son habillement. » Dès neuf ans, la mélancolie le prit, non pas la rêverie douce que nous appelons de ce nom, mais le profond abattement, le désespoir morne et continu, l’horrible maladie des nerfs et de l’âme qui produit le suicide, le puritanisme et la folie. « Jour et nuit j’étais à la torture, me couchant dans l’angoisse, me levant dans le désespoir. » Le mal changeait d’aspect, diminuait, mais ne le quittait pas. […] C’est ailleurs qu’était sa gloire, et il y avait une partie solide dans son esprit comme dans ses écrits. […] Shelley passait la plus grande partie de sa vie en plein air, surtout en bateau, d’abord sur la Tamise, puis sur le lac de Genève, puis sur l’Arno et dans les mers d’Italie

2897. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171

Il opposait l’impression fâcheuse qu’il avait reçue de la traduction de L’Iliade à celle que lui avait faite en sens contraire une traduction en prose de la tragédie de Caton, d’Addison : Cette traduction, disait-il, quoique inélégante, m’a donné une très haute idée de l’original, Je vois dans le poète anglais la grande partie qui caractérise notre Corneille.

2898. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) «  Essais, lettres et pensées de Mme  de Tracy  » pp. 189-209

Teulet, a soigné l’édition toute domestique de ces volumes, qui offrent des parties d’étude sérieuse.

2899. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « La femme au XVIIIe siècle, par MM. Edmond et Jules de Goncourt. » pp. 2-30

En lisant bien le Xe livre de la seconde partie des Confessions, dans lequel Rousseau raconte comment, après sa rupture avec Mme d’Épinay et sa sortie de l’Ermitage, il s’établit à Montmorency et s’y lia avec le maréchal et la maréchale de Luxembourg, dont le château était en ce lieu, et qui le prévinrent de mille politesses, et comment insensiblement il devint leur hôte, leur intime, on voit qu’il y faut faire la part des faits et celle des conjectures ou chimères.

2900. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Œuvres de Louise Labé, la Belle Cordière. »

Jupiter ne veut cependant point condamner sans avoir ouï la partie adverse : c’est une bonne habitude dont il ne veut pas se départir.

2901. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Horace Vernet (suite.) »

Il faisait payer quelques parties saines, solides et de bonne dialectique, en se répétant à satiété : ce qu’il avait dit une fois, il se faisait gloire de le redire éternellement et dans les mêmes termes.

2902. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Entretiens sur l’architecture par M. Viollet-Le-Duc (suite et fin.) »

Viollet-Le-Duc, est certes conforme à l’idée qu’on en doit prendre, et rentre bien aussi dans le programme qu’avait tracé Virgile lui-même dans le beau temps : « D’autres sauront demander à l’airain ou au marbre de mieux exprimer la vie ; d’autres seront plus éloquents aux harangues, ou excelleront à décrire les astres et à embrasser du compas les révolutions des cieux ; mais à toi, Romain, il appartient de régir le monde et de gouverner les peuples : ce sont là tes arts, à toi… » Tel était aussi le Romain en architecture, dans cet art qui faisait comme partie intégrante de son administration et de son établissement politique en tout lieu ; tel il se montra dans la construction de son Panthéon, de ses thermes, de ses aqueducs, de ses amphithéâtres et de son gigantesque Colisée, dans tout ce qu’il n’empruntait pas directement des Grecs, se souciant bien plus du grandiose et de l’imposant que du fin et du délicat ; mais aussi, en ce genre d’installation souveraine, de glorification conquérante et historique, quand il lui arriva d’y réussir, il eut son originalité sans pareille et il y mit la marque insigne de son génie.

2903. (1867) Nouveaux lundis. Tome VII « Corneille. Le Cid (suite.) »

Et aussi la partie humaine, éternelle, s’y retrouve : c’est l’amour.

2904. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Madame Roland, ses lettres à Buzot. Ses Mémoires. »

La troisième écrite peu de jours après (et toutes les quatre l’ont été dans l’intervalle de quinze jours, du 22 juin au 7 juillet) roule en partie sur un projet d’évasion qu’on lui avait proposé déjà et que Buzot renouvelait : Mme Roland s’y refuse, et elle affecte, à cet effet, plus de sécurité qu’elle n’en avait certainement sur l’issue de sa détention.

2905. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Le Général Franceschi-Delonne : Souvenirs militaires, par le général baron de Saint-Joseph. »

À moitié route de Toro à Tordesillas, le postillon proposa de prendre un chemin de traverse dans des blés très hauts, lorsque tout d’un coup se levèrent des guérillas en partie cachés, vêtus de longs manteaux, armés de fusils.

2906. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « LOYSON. — POLONIUS. — DE LOY. » pp. 276-306

Étienne Pasquier écrivait à Ronsard en 1555, six ans seulement après que Du Bellay, dans l’Illustration de la Langue, avait sonné la charge et prêché la croisade : « En bonne foi, on ne vit jamais en la France telle foison de poëtes… Je crains qu’à la longue le peuple ne s’en lasse ; mais c’est un vice qui nous est propre, que, soudain que voyons quelque chose succéder heureusement à quelqu’un, chacun veut être de sa partie sous une même promesse et imagination qu’il conçoit en soi de même succès. » Pasquier veut bien croire que tous ces nouveaux écrivasseurs donneront tant plus de lustre aux écrits de Ronsard, « lesquels, pour vous dire en ami, continue-t-il, je trouve très-beaux lorsque avez seulement voulu contenter votre esprit ; mais quand, par une servitude à demi courtisane, êtes sorti de vous-même pour étudier au contentement, tantôt des grands, tantôt de la populace, je ne les trouve de tel alloi. » En sachant gré au poëte de l’avoir nommé en ami dans ses écrits, il ajoutait : « Mais, en vous remerciant, je souhaiterais que ne fissiez si bon marché de votre plume à haut louer quelques-uns que nous savons notoirement n’en être dignes ; car ce fesant vous faites tort aux gens d’honneur.

2907. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »

Hors de la cour, d’autres rivalisent avec eux : d’autres continuent Coquillart et, dans ses basses parties, Villon161.

2908. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre IV. Les tempéraments et les idées (suite) — Chapitre IV. Le patriarche de Ferney »

Au lieu de tout jeter à bas pour tout réédifier, il ne touche qu’à certaines parties de l’édifice, aux unes d’abord, puis aux autres ; et c’est en ramassant chaque fois toute sa verve, toute sa popularité sur un détail de l’organisation sociale, sur un cas particulier d’injustice ou d’oppression, qu’il rend son action efficace.

2909. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre quatrième »

Il y rentre dans la partie morale.

2910. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « Les poètes décadents » pp. 63-99

S’abrutir à d’interminables parties de manille ou de billard est chose courante, admise et très excusable, mais faire œuvre d’artiste, c’est se perdre irrémédiablement.

2911. (1900) Poètes d’aujourd’hui et poésie de demain (Mercure de France) pp. 321-350

Leur œuvre, en 1884, était déjà, sinon achevée, du moins construite en ses parties principales.

2912. (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »

Dans le village, chacun a part à ses attentions ; sans distinction et sans prétention, avec une simplicité admirable, elle soutient l’un, console l’autre, et verse sur ceux qui s’approchent d’elle une partie de cette grande résignation qui la caractérise.

2913. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « V »

Quant aux Troyens, il s’agit d’une grande fresque lyrique de Berlioz en cinq actes et deux parties créée en 1863 au moins dans une version tronquée.

2914. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre IV, Eschyle. »

La carrière que d’autres peuples mettent des âges à parcourir, sa jeune génération, partie de Salamine, la franchit d’un bond.

2915. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE XIV »

C’est de l’hébreu pour une partie du public : pour l’autre, c’est du galimatias.

2916. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Huet, évêque d’Avranches, par M. Christian Bartholmèss. (1850.) » pp. 163-186

[NdA] On me fait remarquer qu’il ne fut pourtant pas sans une sorte de prévision qui dénote au moins sa prudence ; une des clauses du testament portait que, dans le cas où la Société cesserait d’exister en France, ses héritiers à lui pourraient réclamer cette partie de la succession.

2917. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Chansons de Béranger. (Édition nouvelle.) » pp. 286-308

Pour lui seul, entraîné qu’on était par la modestie apparente du genre, par le bonheur du refrain, par la vogue des sentiments, on a fermé l’œil, on s’est mis de la partie, et, tout en chantant en chœur, on lui a su gré de tout sans réserve.

2918. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Lettres de Goethe et de Bettina, traduites de l’allemand par Sébastien Albin. (2 vol. in-8º — 1843.) » pp. 330-352

Cette aimable et joueuse enfant lui remet en pensée le temps où il était meilleur, plus vraiment heureux, où il n’avait pas encore détourné et en partie sacrifié à la contemplation et à la réflexion du dehors son âme primitive, intérieure et plus délicate.

2919. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « L’abbé Galiani. » pp. 421-442

Il est donc démontré que la très grande partie des hommes (et surtout des femmes, dont l’imagination est double) ne saurait être incrédule, et pour ceux qui peuvent l’être, ils n’en sauraient soutenir l’effort que dans la plus grande force et jeunesse de l’âme.

2920. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « La Grande Mademoiselle. » pp. 503-525

Partie du Luxembourg, elle ne put pénétrer une première fois au-delà de l’Hôtel-Dieu ; elle fut plus heureuse à une seconde tentative, et put arriver à l’Hôtel de ville bien tard, beaucoup trop tard, assez tôt pourtant pour faire encore quelque acte de protection et d’humanité.

2921. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Mirabeau et Sophie. — II. (Lettres écrites du donjon de Vincennes.) » pp. 29-50

Mes premières aimées, comme des années très prodigues, avaient déjà en quelque sorte déshérité les suivantes, et dissipé une partie de mes forces.

2922. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — II. (Suite.) » pp. 23-46

Il y avait l’honneur des armes, la défense patriotique du sol, le vœu fervent d’en repousser les étrangers, l’exaltation subsistante dans une partie de la jeunesse, dans les populations ouvrières des grandes villes et dans celles des campagnes en quelques provinces.

2923. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Armand Carrel. — II. (Suite.) Janvier 1830-mars 1831. » pp. 105-127

Là où il est sur son terrain, dans l’ordre de sa vocation, et véritablement maître, c’est quand, à propos du Manuscrit de 1814 du baron Fain (25 avril 1830), il parle des choses de la guerre, de l’art et du génie qui y président : Dans une belle opération de guerre, il y a une partie de savoir et de calcul qui n’est pénétrée que par quelques esprits ; mais il y en a une autre qui produit dans toutes les imaginations l’émotion du beau, et qui est toute en spectacle.

2924. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1881 » pp. 132-169

* * * — Un joli détail sur la baronne de K… Une nocturne que cette femme, une lampe, ainsi qu’on disait, au xviiie  siècle, et qui passait une partie de sa journée à dormir.

2925. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Nisard » pp. 81-110

Nisard n’a pas dans la main une de ces torchères qui jettent d’un seul flot sur une grande figure un de ces jours complets qui ressemblent à la clarté d’or de l’apothéose, mais il promène la lueur prudente de son flambeau sur toutes les parties de la fantastique et sublime image, et il les fait successivement saillir.

2926. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Sainte-Beuve. Les Poésies de Joseph Delorme, Les Consolations, les Pensées d’août. »

Ainsi, ne vous y trompez pas, du Joseph Delorme, pour tout, dans ces Consolations, du Joseph Delorme, quand il y est toutefois, comme dans les vers à madame Hugo où il n’a de puissance que dans la partie de ces vers qui désole ; dans l’épître à M. 

/ 3030