Il nous apprend qu’on lui faisait l’honneur de dire de lui « que comme don Quichotte avait eu la tête tournée par la lecture des romans, il lui était arrivé la même chose par celle de Plutarque. » Il n’est que bizarre, et il montre plus de bonhomie que de tact et de goût (de ce goût qu’avait si fort son ami Voltaire, et qui est avant tout sensible au ridicule), lorsqu’il écrit de lui-même à la date de juin 1743, environ un an avant de devenir ministre : Je me sens doux et sévère, je tiens beaucoup de Paméla et de Marcus Porcius Caton.
j’aperçus vingt petites têtes et vingt petits corps rangés avec la plus parfaite symétrie dans ce petit réduit qui n’était guère plus grand que le creux de la main.
Jean-Jacques, au milieu du siècle, fut comme un météore qui mit en feu la tête et le cœur des femmes et qui alluma leur imagination ; il y eut, non pas une, mais plusieurs générations de ces admiratrices enthousiastes de Jean-Jacques.
Après une première explosion de mécontentement, le premier Consul aurait dit : « Jean-Bon Saint-André a voulu faire son petit Simplon. » Le récit est piquant, mais je dois dire que ce mode de procédé sommaire et d’initiative dictatoriale, emprunté à d’autres temps, ne paraît en rien conforme à tout ce que j’ai vu de la Correspondance administrative de Jean-Bon : il n’y a pas trace de coup de tête.
Les lettres et les pièces données par le comte Vitzthum, et qui sont d’une date antérieure au grand rôle que joua le maréchal de Saxe à la tête des armées françaises, nous le font voir comme un esprit, de vaste étendue, de haute visée, de capacité ouverte et multiple, qui ne se circonscrit nullement aux choses de la guerre, bien qu’il soit né pour y exceller.
La jeunesse emportée et d’humeur indiscrète Est la meilleure encor ; sous un souffle jaloux Elle aime à rassembler tout ce qui flotte en nous De vif et d’immortel ; dans l’ombre ou la tempête Elle attise, en marchant, son brasier sur sa tête : L’encens monte et jaillit !
Si parfois de mon sein s’envolent mes pensées, Mes chansons par le monde en lambeaux dispersées ; S’il me plaît de cacher l’amour et la douleur Dans le coin d’un roman ironique et railleur ; Si j’ébranle la scène avec ma fantaisie, Si j’entre-choque aux yeux d’une foule choisie D’autres hommes comme eux, vivant tous à la fois De mon souffle, et parlant au peuple avec ma voix ; Si ma tête, fournaise où mon esprit s’allume, Jette le vers d’airain, qui bouillonne et qui fume, Dans le rhythme profond, moule mystérieux, D’où sort la Strophe, ouvrant ses ailes dans les cieux ; C’est que l’amour, la tombe, et la gloire, et la vie, L’onde qui fuit, par l’onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout comme un écho sonore !
Je n’ai donc pas à me plaindre, et vous pouvez porter très-haute et très-fière votre tête toujours charmante.
Traducteur des œuvres dramatiques de Schiller, il a mis en tête une notice développée, telle que la peut dicter une haute et fine raison.
Sa croyance est dans sa tête, dans sa raison : de là la faiblesse de son inspiration religieuse.
Le Cid tuant le père de Chimène, Chimène demandant la tête du Cid, Pauline aimant Sévère, le lui disant et lui montrant en même temps qu’il n’a rien à espérer, Sévère s’efforçant de sauver Polyeucte dont la mort rendrait libre la femme qu’il aime : autant d’exemples et de triomphes de la volonté.
Zola n’a jamais aperçu la différence qui existe entre une expérience scientifiquement conduite dans un laboratoire de chimie ou de physiologie, et les prétendues expériences du roman où tout se passe dans la tête de l’auteur, et qui ne sont en fin de compte que des hypothèses plus ou moins arbitraires.
Étoiles qui avez lui sur la tête légère ou pesante de tous mes ancêtres oubliés, c’est à votre clarté que je sens s’éveiller en moi un regret douloureux.
Mais je ne pense pas qu’il ait jamais été nécessaire de nier l’existence de Dieu pour pécher avec une femme du monde ; et, si Gandrax s’empoisonne pour une rupture, c’est apparemment qu’il a la tête un peu faible.
Il fit donc sur ce modele le dôme de Saint-Pierre : mais il fit les piliers si massifs, que ce dôme qui est comme une montagne que l’on a sur la tête, paroît leger à l’oeil qui le considere.
S’adressant à une foule encore mal dégrossie, ils s’abaissent volontiers à sa taille au lieu de l’élever à leur niveau, ils se gaspillent en œuvres bâclées ; ils ressemblent à cet homme à la cervelle d’or dont parle quelque part Alphonse Daudet : ils s’arrachent chaque matin un morceau du trésor qu’ils ont dans la tête et, quand ils ont durant des années éparpillé ainsi leur pensée, ils s’aperçoivent un peu tard qu’ils sont parvenus au bout de leurs forces et de leur vie sans avoir rempli leur mérite, sans avoir condensé le meilleur d’eux-mêmes en un ouvrage élaboré avec amour.
Le débat de Clitandre et de Trissotin, dans les Femmes Savantes, nous permet de prendre sur le fait la lutte de ce qui était alors l’esprit nouveau contre la tradition mourante du xvie siècle : Permettez-moi, monsieur Trissotin, de vous dire, Avec tout le respect que votre nom m’inspire, Que vous feriez fort bien, vos confrères et vous, De parler de la cour d’un ton un peu plus doux ; Qu’à le bien prendre, au fond, elle n’est pas si bête Que, vous autres, messieurs, vous vous mettez en tête ; Qu’elle a du sens commun pour se connaître à tout ; Que chez elle on sa peut former quelque bon goût, Et que l’esprit du monde y vaut, sans flatterie, Tout le savoir obscur de la pédanterie.
Les rois se mettent à la tête de ceux qui en veulent aux richesses du clergé et à la suprématie du pape.
Il dira de son ami Manuel, dans un vers compact et un peu dur : Bras, tête et cœur, tout était peuple en lui.
Les haines et les ressentiments que nous aurons amassés sur nos têtes subsisteront, car les haines sont vivaces et les ressentiments ne s’éteignent point.
J’ai déjà touché quelque chose de ce qu’il dit sur la procession insurrectionnelle du 20 juin, sur ce bonnet rouge qu’on mit sur la tête de Louis XVI, et dans lequel il ose voir une couronne à la Marc Aurèle.
À un moment il se met en tête d’étudier Euclide ; il faut bien faire un peu de tout.
Le rossignol se décourage, et, ayant chanté sa dernière chanson, il cache sa tête dans son nid.
Elle était beaucoup plus occupée des Brancas, des Miossens, du chevalier de Grammont, et de tout ce que la Cour avait de jeunes seigneurs aimables, que de son honnête homme de mari, lequel avait la tête faible et finit même par être tenu enfermé dans une chambre comme hébété.
On peut voir cela en tête du Mariage de Figaro.
Dans la grande assemblée de la faculté des arts du 11 mai 1739, où l’Université, amenée à se rétracter de sa longue opposition, accepta la bulle, Rollin, à la tête de quatre anciens, et comme doyen de la nation de France, s’avança au milieu de la salle et protesta, malgré le silence que lui imposa le jeune recteur, l’abbé de Rohan-Ventadour.
Il concevait dans sa tête et portait partout avec lui un monde d’ordre et d’harmonie, une espèce d’Éden ou d’âge d’or, duquel il ne voulait absolument pas se départir et qu’il s’obstinait à réaliser au milieu des désaccords de tout genre qui l’offensaient.
Qui révélera mieux que la lettre autographe la tête et le cœur de l’individu ?
Dans l’esthopsychologie des littérateurs, dans la psychologie biographique des héros, ces hommes sont mis debout analysés et révélés par le dedans, décrits et montrés par le dehors, reproduits à la tête du mouvement social dont ils sont les chefs, érigés, eux et leurs exemplaires, un et plusieurs, individus et foules, en des tableaux qui, basés sur une analyse scientifique nécessitant le recours à tout l’édifice des sciences vitales, et sur une synthèse qui suppose l’aide de toute la méthode historique et littéraire moderne, peuvent passer pour la condensation la plus haute et la plus stricte de notions anthropologiques que l’on puisse accomplir aujourd’hui.
Au reste, si l’on affirme avec Descartes que l’homme a le droit d’examiner ce qu’on lui propose de croire et de ne se décider que sur l’évidence, ce n’est point à dire pour cela que l’homme ait le droit de penser, selon sa fantaisie et selon son caprice, tout ce qui peut lui passer par la tête, qu’il puisse à son gré déclarer vrai ce qui est faux et faux ce qui est vrai, prendre sa passion pour souverain arbitre et faire de son bon plaisir la règle de tous ses jugements : ce serait confondre la liberté avec l’arbitraire, et je ne sache pas qu’aucun philosophe ait jamais réclamé ce droit extravagant.
Maurice Le Blond qui est un esprit juste s’est laissé gâter par le vent des tendances sociales qui souffle sur les jeunes têtes.
Monsieur, j’ai eu une maîtresse juive qui s’appelait Morpurgo et qui est la propre nièce de Madame Bourget ; aussi, voyez-vous, nous sommes un peu parents. » (p. 67) Bourget se saisit alors des seins de métal et assomme Apollinaire, qui crie à l’aide : ses amis qui encerclaient le Lapin agile entrent, étendent Bourget à terre et, à l’invitation insistante d’Apollinaire, Cocteau place son pied sur la tête de Bourget.
Les hommes qui ont planté le rationalisme dans le cerveau faussé de ce pays, tous les écrivains plus ou moins aveugles qui nous ont inoculé cette fièvre de liberté dont nous étions malades, il y a quelques jours encore, défilent presque impunément devant l’historien, et il ne rejette pas sur leurs têtes, jeunes et brillantes alors, ce poids effroyable du mal commis qu’ils porteront pourtant devant la postérité.
L’apostat de la Nature et de la vie leva la tête.
Je rêve de la Terreur ; j’assiste à des scènes de massacre, je comparais devant le tribunal révolutionnaire, je vois Robespierre, Marat, Fouquier-Tinville… ; je discute avec eux ; je suis jugé, condamné à mort, conduit en charrette sur la place de la Révolution ; je monte sur l’échafaud l’exécuteur me lie sur la planche fatale, il la fait basculer, le couperet tombe je sens ma tête se séparer de mon tronc, je m’éveille en proie à la plus vive angoisse, et je me sens sur le cou la flèche de mon lit qui s’était subitement détachée, et était tombée sur mes vertèbres cervicales, à la façon du couteau d’une guillotine.
Or, s’il est vrai que, dans la civilisation, occidentale, les classes ne semblent plus assez fortement constituées pour tenir tête à l’esprit individualiste, les nations ne le sont-elles pas assez, pour faire tort à l’esprit humanitaire ?
Mais l’infortuné prince ne l’a pas plus tôt mise à son doigt, la tête lui tourne, il ne sait plus ce qu’il dit ni ce qu’il fait. […] Voici celle qui est en tête de toutes ses Poésies.
Je ne puis m’arrêter devant la Tête de jeune homme, par Raphaël, sans m’attendrir pour ce charmant adolescent, qui rêve à l’entrée de la vie, dont il ignore encore les biens et les maux, et qui semble se recueillir avant l’action. […] Et l’exemple d’Agrippine s’étant présenté : « Combien, dis-je, n’y a-t-il pas d’Agrippines domestiques, femmes de tête, comme on les appelle, qui veulent rester maîtresses dans la maison d’un fils devenu chef de famille, et qui continuent à gouverner sous son nom ?
Quand l’e est fort ouvert, on se sert de l’accent circonflexe, tête, tempête, même, &c. […] Ausone, dans l’épitre qui est à la tête de l’idylle VII. Cette couronne, que les soldats de Pilate mirent sur la tête de Jesus-Christ, S.
Vandérem (que je cite toujours comme un excellent Parisien, habile à repérer le provincial et son panier d’où un canard sort la tête, ou bien l’étranger et son chapeau tyrolien vert chicorée) a liquidé Amiel par ce mot : C’est un emboché ! […] Tout à coup son ombre, qui flotte un moment sur le pavé, fait lever la tête au chien de garde et lui arrache un rauque aboiement. […] On sent dans cette page, comme dans presque toute l’œuvre de Fromentin voyageur, que cette tête lucide et pratique a devant son impression et son souvenir le souci de les représenter justement, dans leur extérieur et leur intérieur. […] Terminant sa belle étude des Rubens de la cathédrale d’Anvers, il montre à l’occasion de la Mise en Croix à quel point Rubens est un lyrique, à quel point cette Mise en Croix participe des caractères de l’ode, « depuis les lignes jaillissantes qui la traversent, l’idée qui s’éclaire à mesure qu’elle arrive à son sommet, jusqu’à l’inimitable tête de Christ, qui est la note culminante et expressive du poème, la note étincelante au moins quant à l’idée contenue, c’est-à-dire la strophe suprême ». […] Jamais on n’avait rien dit sur la Descente de Croix de plus délicat, de pensé plus pittoresquement et avec plus de religion à la fois, que ceci : « Vous n’avez pas oublié l’effet de ce grand corps un peu déhanché, dont la petite tête maigre et fine est tombée de côté, si livide et si parfaitement limpide en sa pâleur, ni crispé, ni grimaçant, d’où toute douleur a disparu et qui descend avec tant de béatitude, pour s’y reposer un moment, dans les étranges beautés de la mort des justes.
Inégal à sa force à nulle autre seconde, Et l’Hydre, si souvent à renaître féconde, Par un coup de sa main les sept têtes perdit… On ne voit pas pourquoi ces vers mythologiques, fort beaux d’ailleurs, ne seraient pas aussi bien de Ronsard. […] C’est en paix que toutes choses Succèdent selon nos désirs : Comme au printemps naissent les roses, En la paix naissent les plaisirs : Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois. […] Si la raison de l’homme, en effet, peut s’élever toute seule, d’elle-même et sans effort, à l’idée d’une Providence générale, qui gouvernerait le monde par des lois générales, immuables, et nécessaires, il nous est moins aisé de concevoir l’idée d’une Providence particulière, dont l’active sollicitude, partout et toujours présente, ne souffrirait ni que la liberté de nos caprices troublât l’ordre de ses desseins, ni qu’il tombât sans sa permission « un seul cheveu de notre tête ». […] Cet homme était né pour conter par alphabet tout ce qui lui passerait par la tête ; — et voilà pourquoi son chef-d’œuvre est un Dictionnaire. […] Si donc Bayle semble prendre plaisir à l’embrouiller et à l’obscurcir, c’est qu’il a son dessein, « sa pensée de derrière la tête », à la fois très voisine et très éloignée de celle de Pascal et de Spinosa.
Des huit médailles de première classe que l’Académie a ensuite accordées, je ne rappellerai ici que les deux qui sont en tête, l’une donnée à un militaire, l’autre à un ecclésiastique.
Jamais la lecture de Diderot ne le mit en larmes et ne se lia dans sa jeune tête avec des rêves de vertu ; jamais les préceptes de d’Alembert sur la bienfaisance ne remplacèrent pour son cœur avide de charité l’Épître divine de saint Paul ; Brissot, Roland, les Girondins, ne lui parlèrent à aucune époque comme des frères aînés et des martyrs.
Nisard en a été désormais bien dessinée ; tous ses travaux, depuis, n’ont fait qu’y ajouter et la rendre plus respectable ; il y est assis, il s’y appuie en toutes choses, il s’en prévaut ; il le sait, et il le donne à connaître ; et lui-même, en tête de je ne sais plus quel article écrit vers le temps de sa polémique, il a naïvement exprimé cette satisfaction intime qu’on éprouve, lorsque, après des tâtonnements, ayant enfin trouvé sa voie, on s’assied sur une borne un moment, et qu’on parcourt du regard, derrière et en avant, sa belle carrière, prêt à repartir.
Il y a des chapitres où l’astérisque, signe placé par l’éditeur en tête des pensées inédites, reparaît à chaque instant.
Énumérant les amis distingués que s’était faits l’excellent Mussard : « A leur tête, dit-il, je mets l’abbé Prévost, homme très-aimable et très-simple, dont le cœur vivifiait ses écrits dignes de l’immortalité, et qui n’avait rien dans la société du coloris qu’il donnait à ses ouvrages. » Il est permis de croire que l’abbé Prévost avait eu autrefois ce coloris de conversation, mais qu’il l’avait un peu perdu en vieillissant.
Vos paroles, votre voix, vos accents, l’air qui vous environne, tout vous semble empreint de ce que vous êtes réellement, et l’on ne croit pas à la possibilité d’être longtemps mal jugé ; c’est avec ce sentiment de confiance qu’on vogue à pleine voile dans la vie ; tout ce qu’on a su, tout ce qu’on vous a dit de la mauvaise nature d’un grand nombre d’hommes, s’est classé dans votre tête comme l’histoire, comme tout ce qu’on apprend en morale sans l’avoir éprouvé.
Ou bien c’est la jeune fille qui nourrit sa mère de son lait dans une prison, c’est la villageoise qui aime mieux avoir la tête coupée par son père que de céder à l’amour de son seigneur : c’est l’empereur qui tue de sa main un scélérat de neveu dont il a fait son successeur.
Il a recueilli avec une sagacité minutieuse et patiente tout ce qui, dans l’homme qu’on voit, trahit et découvre l’homme qu’on ne voit pas, port de tête, regard, démarche, accent, geste, mot, tics et plis, habitudes physiques, actions mécaniques ou familières.
Dumas, Un mot en tête de Henri III) ; Préface de Charles VII chez ses grands vassaux.
Là-dessus, louez une salle, invitez-y quelques centaines de snobs, de décadents et d’ennuyés, payez trois ou quatre camelots pour remplir le rôle de la claque en vous jetant au moment convenu une douzaine d’œufs pourris par la tête, et venez singer sur un tréteau les vagissements du nouveau-né ou la musique du pétomane !
. — Alors il réfléchit et s’en retourne la tête penchée, cherchant la raison de ce qu’il a aperçu, songeant à la vie dure et belle, à la lutte ; mais longuement attristé par sa rêverie, il relève pourtant le front, s’exalte de la joie d’être et dit ce qu’il a vu et compris.
L’admirable préface à François Ier, qui est en tête de l’ouvrage, est elle-même un modèle de composition.
L’immensité de l’humanité effraie : la tête tourne sur ce gouffre.
Mill, ces dernières propositions ne sont ni des vérités à priori, comme le veulent les rationalistes, ni de purs mots, comme le veulent les nominalistes, et Hobbes à leur tête.
Ce Discours a paru pour la premiere fois à la tête de la quatrieme édition publiée en 1779 ; comme il a été fort goûté du Public, on n’a pas cru devoir le supprimer.
En 1848 il offre de calmer une émeute en montrant sa tête au peuple.
Enfin, et ceci est encore de la prudence je ne vous donne du reste que les exemples les plus saillants ceci est encore de la prudence, ne pas faire trop d’attention aux propos, ne pas vouloir suivre les indications, les conseils que tout le monde vous donne, car autant il y a de têtes autant il y a d’avis, et l’on ne saurait jamais ce que l’on a à faire si l’on écoutait les propos divers.
Combien donc pesait le souci Qui vous a fait baisser la tête ?
Roberts, — vers récents ceux-là, que je découvre en tête de son volume : Chants de tous les jours : A travers le brouillard la lune repose belle, Pénétrée d’une couleur spectrale d’améthyste, Ô blanche nuit, charme jusqu’à l’étonnement Des bestiaux dans la brume !
Dans une telle nécessité, les héros devaient être portés à s’unir en corps politique, pour résister à la multitude de leurs serviteurs révoltés, en mettant à leur tête l’un d’entre eux distingué par son courage et par sa présence d’esprit ; de tels chefs furent appelés rois, du mot regere, diriger.
Ou bien faut-il croire que, pas une fois, par la fenêtre du monastère ou de la cure, il ne se plut à voir passer, toute fraîche et tournant la tête à cause d’un amoureux qui la suit, les bûcheronnes qui vont au bois ou la lavandière qui revient du ruisseau ? […] Que l’on m’excuse de tant de dates rapprochées, fastidieuses ; leur comparaison et leur précision étaient indispensables pour établir qu’Alfred de Vigny non seulement ne fut pas le premier, mais en réalité ne fut que le troisième entre les apôtres du nouvel évangile dramatique ; et il ne commanda ni d’abord ni en chef ; il fit partie du mouvement rénovateur et conquérant, mais non en tête. […] Il m’est cruellement pénible de suspecter la bonne foi d’un poète aussi vénérable que l’est Alfred de Vigny ; tout de même il est assez étrange qu’il n’ait précisé les moments de ses premières inspirations que lorsque ces moments pouvaient servir à corroborer ses prétentions d’initiateur ; et, encore que je démêle quelque malice et quelque fâcheuse intention de dénigrement dans l’étude de Sainte-Beuve publiée par la Revue des Deux Mondes du 15 avril 1864, je ne puis pas ne pas être d’accord avec lui sur ce point qu’il faut s’en tenir à la date du premier recueil poétique d’Alfred de Vigny (1822), date qui le place en bon rang romantique, mais non pas en tête. […] Lamartine, de qui le génie n’est formé que de sa propre âme, que de sa seule âme, — il dit très justement : « J’étais né impressionnable et sensible », — se put livrer presque tout entier, dès que ses préjugés et ses souvenirs d’école, et l’enthousiasme pour Parny et l’amour de tête pour Éléonore à qui ressemblera très peu Elvire, se furent évanouis, non pas, comme on l’a trop répété, dans l’attirance byronienne (« J’avais écrit la plupart de mes Méditations, dit-il, avant d’avoir lu Lord Byron »), mais dans la vaste et comme impersonnelle rêverie ossianesque. […] Tels de ses poèmes, dont Baudelaire s’est souvenu, donnent le frisson que l’on aurait tout le long des reins à traverser, de nuit, sous une lune mauvaise effiloquée entre les cyprès comme des lambeaux de suaire, un pâle et livide camposanto dont les morts et les mortes, levant de dessous les marbres leurs têtes où baille hideusement le trou d’« un rire sans gencives », nous conteraient le bonheur et l’orgueil humain coulés en pourriture et le ver grouillant dans l’ombre.
Tantôt — mais il faut bien savoir que ce n’est qu’une boutade devenue trop célèbre et peut-être bien sa pensée de derrière la tête, mais où il n’aime pas à trop s’arrêter — tantôt il dit qu’il faut couronner tous ces gens-là de fleurs et les mettre à la porte de l’État ; plus souvent il veut tout simplement une censure, mais en quelque sorte une censure active et non point seulement prohibitive, qui force le poète et l’artiste à se mettre au service de la vertu et à l’enseigner. […] Ceux qui rêvent une humanité tout entière régie par un seul gouvernement, celui du peuple le plus fort, font un rêve très séduisant et je dirai honorable, au point de vue de la paix humaine ; mais ils ne songent pas assez que, bon gré mal gré, c’est à une sorte de congestion cérébrale de l’humanité qu’ils visent en effet, avec afflux de sang à la tête et paralysie de tout le reste. […] Par exemple, il faut savoir que l’œuvre d’art doit être non seulement un tout mécaniquement bien ordonné, mais un organisme, un être vivant : « Tout discours doit, comme un être vivant, avoir un corps qui lui soit propre une tête et des pieds, un milieu et des extrémités exactement proportionnés entre elles et dans un juste rapport avec l’ensemble1. […] La cité doit reproduire l’harmonie d’une tête bien faite. […] Il s’étend en vérité jusqu’aux animaux : les chevaux et les ânes, accoutumés à marcher tête levée et sans se gêner, heurtent tous ceux qu’ils rencontrent si on ne leur cède le passage, et vous n’ignorez pas, puisqu’aussi bien c’est devenu proverbe, que les petites chiennes y sont exactement sur le même pied que leurs maîtresses. » La démocratie est donc insensée en soi.
Aussi le véritable titre à placer en tête de ces quelques pages devrait-il être : « Divagations sur le Roman français. » Je crois honnête d’en avertir le lecteur. […] Enfin les rapports de police, dans les Archives de la Bastille, auxquels je faisais allusion tout à l’heure, nous font voir que trop souvent la première accusation que se jetaient à la tête les hommes de lettres, dans leurs querelles intestines, même les abbés, était de pratiquer le socratisme : car on a dit « socratisme » avant d’écrire « corydonisme ». […] Il a mauvaise tête et bon cœur. […] Tout au plus fit-on grâce aux Croix de bois de Dorgelès, parce que, très adroitement, faisant défiler un régiment décimé par la bataille, harassé, épuisé, furieux, misérable, mais qui reprend le pas, redresse la tête en passant dans un village et crie : « Eh bien, oui. […] C’est la Bonifas qui prend le gouvernement de la ville, c’est elle qui, durant quatre longues années, tient tête aux Allemands.
Tous les adversaires qu’ils avaient réduits au silence, et tenus en respect, ont relevé la tête, et retrouvé la voix. […] Assez et trop longtemps, sous le prétexte « d’imiter le Créateur de l’univers », les hommes, obéissant on ne sait à quels « dégarnis de bon jugement et de sens commun », ont marché « les pieds en l’air, la tête en bas », et vécu comme à contresens de la Nature et de la vérité. […] Et ce n’était pas enfin un « libertin » ordinaire, ou un vulgaire « épicurien », que le comédien qui rentrait à Paris, en 1658, pour n’en plus désormais sortir : il avait ses idées, il avait sa philosophie, il avait ses intentions de derrière la tête ; et tous ceux qu’il eût volontiers, comme autrefois Rabelais, traités de « matagots, cafards et chattemittes », n’allaient pas tarder à s’en apercevoir. […] C’était, en effet, un adroit courtisan que Molière ; il faut ici s’en souvenir ; et ce pauvre grand Corneille lui-même n’a pas de dédicace plus humble que celle de l’École des maris à Monsieur, frère du roi : « Il n’est rien de si superbe que le nom que je mets à la tête de ce livre, et rien de plus bas que ce qu’il contient. » Cette remarque préliminaire jette peut-être déjà quelque jour sur le vrai sens de Tartufe et sur les intentions de Molière.
Démosthène ne se gêne-pas pour reprocher à la Pythie de « philippiser. » Il était permis d’interpréter assez librement les oracles ou même de leur tenir tête et de réclamer une autre réponse, si la première paraissait injuste ou trop désespérante. […] Çà et là les fureurs reprennent contre ses têtes de Turc, Boniface et autres. […] On jette enfin de la terre sur la tête, et en voilà pour jamais ». […] D’où venait ce penchant de Voltaire pour les têtes couronnées ? […] C’était une autre tête philosophique que Rousseau, et un autre écrivain en philosophie ; mais il n’a pas eu le temps de préciser.
Est-ce que Molière ne semble pas dire encore : « Et non seulement un homme de forte tête peut être assoté par le commerce avec les hommes d’Église ; mais il ne faut pas un Bossuet ou un Bourdaloue pour l’abêtir. […] On pourrait seulement lui faire observer, dans un esprit de modération qu’il n’accepterait pas, mais qui ferait peut-être quelque impression sur lui, qu’il n’est peut-être pas nécessaire d’exiler et de tuer ; que le catholique, le libre penseur et l’homme de mauvaises mœurs, étant des membres antisociaux de la société, il suffirait peut-être de les diminuer de la tête seulement, dans le sens latin, de les priver de tout droit politique et de tout droit civil. […] Ni le spectacle des beautés et des sublimités de la nature qui, tout raisonnement à part, mettent certaines âmes en état religieux ; ni la présence au fond de nous de la conscience morale n’étaient très capables d’avoir influence sur Diderot, et le mot de Kant : « Deux choses donnent l’idée de Dieu, la voûte étoilée au-dessus de nos têtes et la conscience au fond de nos cœurs », s’il eût pu le connaître, l’aurait peu ému. […] C’était surtout, en même temps qu’on invitait le pouvoir législatif à autoriser certaines congrégations, lui fournir des arguments détestables à la vérité, mais lui fournir des arguments, pour les proscrire toutes ; c’était, en même temps qu’on établissait les bases d’un concordat congréganiste, inciter par des considérations générales le pouvoir législatif à repousser tout concordat et toute concorde et à frapper les congréganistes comme des criminels ; c’était, en même temps qu’on affichait l’intention de faire entrer régulièrement les congréganistes dans la société, crier du haut de sa tête qu’ils étaient des ennemis sociaux. […] Il y aura des accalmies, comme il y en a eu, par cette seule raison qu’en France surtout on ne peut pas dire toujours la même chose, ni faire toujours la même chose, et que même l’anticléricalisme a son point de saturation ; mais le moment reviendra toujours où un gouvernement dans l’embarras, et j’ai montré qu’ils sont destinés à y être tous, viendra dire : « Le péril clérical renaît ; la réaction cléricale relève la tête » ; et ce sera toujours vrai ou toujours tenu pour exact.
» Vaugelas avait fort bien remarqué que, dès qu’on adressait à quelqu’un une semblable question, il hésitait à l’instant, se creusait la tête, entrait en doute de son propre sentiment, raisonnait et ne répondait plus avec cette parfaite aisance et naïveté qui est la grâce en même temps que l’âme de l’usage.
Une seconde génération très-distincte et propre au règne même de Louis XIV, est celle en tête de laquelle on voit Boileau et Racine, et qui peut nommer encore Fléchier, Bourdaloue, etc., etc., tous écrivains ou poëtes, nés à dater de 1632, et qui débutèrent dans le monde au plus tôt vers le temps du mariage du jeune roi.
La tendresse (une tendresse sèche, toute de tête, sans un sentiment du cœur), la tendresse règne sans partage, moins empanachée et sonore, moins subtile et chercheuse du fin du fin, que l’amour précieux ; elle s’étale, fluide, intarissable, désespérante de monotone douceur.
À la tête de ses voluptueuses, de ses satyres, de ses bohèmes, de ses rois extatiques, de ses moines hallucinés, Mendès est lui-même le Christ de cet assaut qui crie aux troupes : « Frappez et on vous ouvrira ».
Il y fallait être dur pour les gens ; il s’agissait de peindre l’espèce de méchants auxquels ressemblent ces chiens de village qui se jettent sur les chiens étrangers, et qui, … n’ayant en tête Qu’un intérêt de gueule, à cris, à coups de dents, Tous accompagnent ces passants Jusqu’aux confins du territoire68 .
Comment la tête de Méduse pouvait-elle être à la fois aux enfers et sur le bouclier d’un dieu ?
Si le public avait la tête assez forte, il se contenterait de la vérité.
Le lendemain de la représentation10, j’avais besoin de me reposer de cinq heures de musique savante dont l’impression tourbillonnait encore dans ma tête à mon réveil.
» en lui donnant un coup sur la tête.
La force de ce talisman n’existe plus. » Le spectateur, qui sait que le poignard est suspendu sur la tête du héros, reçoit une impression très-profonde de ce présage que Wallstein méconnaît, et des paroles qui lui échappent, sans qu’il les comprenne.
Je pourrais vous en citer tel autre exemple, à MlIe de Sévigné, mais cet exemple que je vous recommande du reste, en tête de la fable du Lion amoureux, est moins probant ; il ne signifie pas grand’ chose.
C’est que, bons ou mauvais, ils ont une vertu romanesque indéniable : une tête empanachée ; le droit d’avoir des rêves comme le commun des hommes et, plus que d’autres, le pouvoir de les suivre ; une cour où l’imagination peut impunément loger l’invraisemblable, réunir toutes les beautés à toutes les perfidies, tous les caprices, tous les crimes, tous les luxes, toutes les grandiloquences et toutes les idées même, sans que la conscience du lecteur, enfantine à jamais devant l’image d’un roi, s’en émeuve et proteste.
« Ni gesticulations, ni cris, ni horreurs, ni trop de larmes… Le Christ est une des plus élégantes figures que Rubens ait imaginées pour peindre un Dieu… Vous n’avez pas oublié l’effet de ce grand corps un peu déhanché, dont la petite tête, maigre et fine, est tombée de côté, si livide et si parfaitement limpide en sa pâleur, ni crispé, ni grimaçant, d’où toute douleur a disparu, et qui descend avec tant de béatitude, pour s’y reposer un moment, dans les étranges beautés de la mort des justes.
Un vêtement est solidaire du clou auquel il est accroché ; il tombe si l’on arrache le clou ; il oscille si le clou remue il se troue, il se déchire si la tête du clou est trop pointue il ne s’ensuit pas que chaque détail du clou corresponde à un détail du vêtement, ni que le clou soit l’équivalent du vêtement ; encore moins s’ensuit-il que le clou et le vêtement soient la même chose.
Il peut donc arriver qu’elle tienne tête à l’hérédité, qu’elle brouille ses cartes, qu’elle rende homogène ce que l’hérédité laissait hétérogène, et inversement, — et par suite rien ne prouve a priori qu’elle ait, comme l’hérédité, préparé dans les sociétés occidentales le règne de l’égalitarisme : qui sait si l’une ne travaille pas à détisser ce que trame l’autre ?
Je réserve ce que j’en aurois dit pour un autre Discours qui sera placé à la tête d’une nouvelle édition que l’on prépare de mes Contes, en quatre volumes.
Il rentre, s’assied, place une cuvette entre ses jambes, baisse la tête et laisse écouler de sa bouche ouverte la salive qui se sécrète en même temps qu’il pense à des choses agréables et particulièrement à des mets qu’il aime beaucoup. […] Les excréments du même chien, avant l’opération, ne présentaient pas ce phénomène, bien qu’il fût soumis au même régime alimentaire, qui était composé d’un mélange de tête de mouton cuite et de tripes. […] On remarqua en outre, dans les excréments, des portions tendineuses et cartilagineuses, non digérées, qui étaient contenues dans la tête de mouton que l’animal, ce jour-là, avait mangée avec ses pommes de terre. […] La tête du pancréas, réunie aux glandes voisines, formait une masse globulaire dure, autour de laquelle tournait le duodénum, et à laquelle cet intestin, ainsi que le pylore, était solidement adhérent. […] La malade faisait cesser aussitôt cette douleur en enlevant, au moyen de la tête d’une épingle, le petit bouchon muqueux qui obstruait l’orifice.
Mais son goût du théâtre l’emporta décidément, et, revenu à Paris, après avoir hanté, dit-on, les tréteaux du Pont-Neuf, suivi de près les Italiens et Scaramouche, il se mit à la tête d’une troupe de comédiens de société, qui devint bientôt une troupe régulière et de profession. […] Je veux parler du fameux souper où, pendant que l’amphitryon malade gardait la chambre, Chapelle fit si bien les honneurs de la cave et du festin, que tous les convives, Despréaux en tête, couraient se noyer à la Seine de gaieté de cœur, si Molière, amené par le bruit, ne les avait persuadés de remettre l’entreprise au lendemain, à la clarté des cieux.
Ce qu’il y a de plus étonnant ; c’est que des femmes aimables, instruites, ayant un nom, de l’esprit, des talens même pour écrire, étoient à la tête de la cabale. […] Ce Discours est à la tête de la nouvelle Edition des Bibliothèques françoises de la Croix du Maine & de du Verdier, Sieur de Vauprivas, dédiée au Roi, & donnée par M.
Ceux qui, devant ces poèmes insipides, répètent que « le Français n’a pas la tête épique », obéissent encore au même préjugé des « genres » que Chapelain, s’attachent à une ombre, à un simulacre, et ne voient pas le roman, forme moderne de l’épopée. […] On a dit et répété que le Français n’a pas la tête épique.
Madame, l’on loue aujourd’hui tout le monde… Ce n’est plus un honneur que de se voir loué, D’éloges on regorge, à la tête on les jette, Et mon valet de chambre est mis dans la Gazette. […] Je fais tête à l’orage, et nous verrons un peu Si l’on refusera de me faire justice. […] D’abord ce prompt détachement du moi tient de l’étourderie, de l’homme qui a la tête à l’évent et qui n’a pas de suite dans les idées. […] … Lorsqu’on a, comme moi, épousé une méchante femme, le meilleur parti qu’on puisse prendre, c’est de s’aller jeter dans l’eau, la tête la première… Tu l’as voulu, George Dandin ! […] 2° Il semble bien dire que cette scène aurait fait un vif plaisir au public comme flattant son impiété secrète, puisqu’il dit de la scène telle qu’il la donne et telle qu’il l’a dans la tête, et c’est-à-dire ne contenant que le raisonnement de Don Juan sur Dieu se moquant des âmes pieuses, que le retranchement de cette scène a nui au succès.
La nature prise à vol d’oiseau est surtout familière à Lamartine et à Jocelyn ; après qu’il a discerné quelque temps de son œil perçant et doux les détails qui sont à ses pieds, les bœufs qu’on attelle, les rejets de frêne qu’on leur effeuille, les rameaux ombrageux qu’on leur plante sur la tête, et les mouches que les enfants chassent à leurs flancs, le voilà, en un clin d’œil, qui revole à l’autre bout de l’horizon, ou qui repart sur une nuée.
Monfalcon en tête de la belle et rare édition des Œuvres de la belle Cordière (1853), il est dit à l’occasion d’une des dernières pages qu’on vient de lire : « M.
car, excepté ce qui me vient du cœur ou monte à la tête, rien ne fait mouvement dans ma vie.