Ne vous semble-t-il pas que vous assistez à la réception que votre père ou votre oncle font à un de leurs voisins de distinction, quand ils le reçoivent au château, fatigué d’un voyage ou d’une chasse ? […] « C’est là que durant la nuit entière Télémaque, recouvert de la fine toison tissée des brebis, roule en lui-même le plan du voyage que lui conseille Minerve. » — « Que pensez-vous d’Euryclée, mes enfants ? […] Alors des hommes robustes se lèvent et versent le vin dans des coupes d’or… puis on prépare tout pour le voyage par terre que Nestor conseille à son hôte. « “Mes enfants, dit le vieux roi, hâtez-vous d’amener pour Télémaque les chevaux à la belle crinière et de les atteler au char, afin que cet étranger accomplisse son voyage ! […] Le génie sait voir les choses les plus communes sous un aspect qui ne frappe pas les hommes ordinaires, et c’est cet aspect qu’on appelle poésie. » Elle poursuivit sa lecture sans s’interrompre jusqu’au passage où Ménélas raconte à ses hôtes ses propres voyages.
Il fit ce voyage avec M. […] Lachevardière, imprimeur, d’entreprendre un journal utile, composé d’extraits de littérature étrangère, d’analyses des principaux voyages et de faits curieux et instructifs rassemblés avec choix. […] Leroux y maintint toutefois sur le second plan l’exécution de son projet ; et toute cette matière de voyages, de faits étrangers, de particularités scientifiques, qui occupa longtemps les premières pages du Globe avant l’invasion de la politique quotidienne, était ménagée par lui. […] Duvergier de Hauranne n’avait pas à un moindre degré la préoccupation littéraire, et son zèle spirituel s’attaquait, dans l’intervalle de ses voyages d’Italie et d’Irlande, à des points délicats de la controverse romantique.
Au commencement du XVIe siècle, Amerigo Vespucci dans ses lettres, Vicente Yañez Pinzon, Pigafetta, compagnon de Magellan et d’Elcano, ont décrit les premiers, et sous les couleurs les plus vives, comme l’avait fait Andrea Corsali lors de son voyage à Cochin dans les Indes orientales, l’aspect du ciel du Midi, au-delà des pieds du Centaure et de la brillante constellation du Navire Argo. […] Il affirme, dans sa lettre à Pierre-François de Médicis, que, dans son troisième voyage, il s’est soigneusement occupé des constellations méridionales, qu’il a mesuré la distance des principales d’entre elles au pôle et qu’il en a reproduit la disposition. […] Je trouve qu’Anghiera, se fondant sur les observations de navigateurs portugais, avait déjà fait mention de ces nuages, huit ans avant l’achèvement du voyage de circumnavigation accompli par Magellan. […] Il appartient à la famille des figuiers, et il a été décrit et dessiné dans l’atlas des voyages de Spix et Martius.
Il avait publié, sous le pseudonyme de Stendhal, des romans, des nouvelles, des récits de voyage, des impressions d’art : il passait pour un esprit paradoxal, ironique, froid, qui aimait à mystifier et scandaliser les gens. […] Il s’est donné une spécialité, l’histoire, et surtout l’archéologie ; volontiers il présente ses nouvelles comme des propos d’archéologue qui évoque quelque souvenir de ses voyages. […] En 1839, elle se fixe à Nohant, d’où elle ne sortira plus guère que pour quelques voyages. […] Mémoires, souvenirs, impressions, voyages (Histoire de ma vie, 1855, etc.), 8 vol. in-18.
. — Un voyage de noces, comédie en vers (1880). — Primevère, poème (1881). — Stances à Corneille (1882). — Corneille et Rotrou, comédie en vers (1884). — Les Anniversaires (1887). — Le Rire de Molière, comédie en vers (1888). — La Mort de Brizeux (1888). — Le Parnasse breton contemporain (1889). — Le Grand Ferré (1891). — Les Cloches, poésies (1892)
Il étoit si accoutumé à ces fréquens voyages, qu’en voyant paroître l’Exempt Tapin, aussitôt, sans lui donner le temps de s’expliquer, allons vîte , disoit-il à sa Gouvernante, mon petit paquet ; du linge, du tabac .
Au retour d’un voyage qu’il fit en Angleterre dans l’année 1788, pour la publication de ses derniers volumes, il retrouva son ami Deyverdun malade, sujet à des attaques d’apoplexie qui bientôt l’enlevèrent, et il fut longtemps à se réconcilier avec l’habitation charmante, veuve désormais de son ami. […] Il apprit, au printemps de 1793, que la femme de son ami lord Sheffield venait de mourir ; il n’hésita pas à voler vers lui, à se mettre en route pour l’Angleterre par l’Allemagne, et à faire ce voyage depuis quelque temps différé, que les circonstances présentes et la guerre engagée rendaient alors plus difficile. […] Byron écrivait d’Ouchy, près de Lausanne, au libraire Murray, le 27 juin 1816 : J’ai été retenu ici par le gros temps, comme je m’en revenais à Diodati (près Genève) d’un voyage en bateau autour du lac, et je joins à cette lettre, pour vous, une petite branche de l’acacia de Gibbon, et quelques feuilles de rose cueillies dans son jardin que je viens de voir, ainsi qu’une partie de la maison.
Les premières lettres en date nous le montrent dans cette première saillie de jeunesse et de joie, avant ses tristes aventures, avant ce voyage d’Angleterre, qui le fit rentrer en lui-même et le mûrit. […] Mais je ne sais si ma petite fortune, très dérangée par tant de voyages, ma mauvaise santé, plus altérée que jamais, et mon goût pour la plus profonde retraite, me permettront d’aller me jeter au travers du tintamarre de Whitehall et de Londres. Je suis très bien recommandé en ce pays-là et on m’y attend avec assez de bonté ; mais je ne puis pas vous répondre que je fasse le voyage.
Jamais on ne me fera croire que je n’éprouverai rien de plus en rencontrant l’âme de mon père que celledu Chinois avec lequel je ferai peut-être le grand voyage. […] Les premiers mots qu’elle vous disait, et par lesquels elle croyait vous honorer, concernaient votre croyance et l’état de votre âme : elle essayait d’un premier grapin à jeter sur vous. — « Quand on a fait Volupté, me dit-elle la première fois que je la vis, on a une responsabilité. » Je m’inclinai en silence. — J’ai beaucoup vu, dans un voyage qu’elle fit à Paris, cette charmante Roxandre, cette amie de jeunesse de Mme Swetchine et qui était devenue la comtesse Edling : elle s’est plainte à moi bien souvent (j’en demande bien pardon à ceux qui ont écrit le contraire) d’un certain fonds de froideur ou de réserve qu’elle rencontrait désormais dans son ancienne amie et qu’elle attribuait à la différence de communion. […] C’est sans doute en pensant à ce rude voyage et à cette campagne d’hiver que M. de Falloux a cru pouvoir comparer Mme Swetchine au célèbre général Souvarof.