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674. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Pensées »

Pensées On me permettra de terminer ce volume comme j’ai fait déjà pour quelques-uns des volumes précédents, je veux dire par quelques Pensées familières qui s’adressent moins au public des lecteurs qu’à des habitués et à des amis.

675. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Musset, Alfred de (1810-1857) »

Deux des quatre nouvelles contenues dans ce volume : Pierre et Camille ; Le Secret de Javotte, sont d’Alfred de Musset […] L’auteur de Faust l’appelle mon frère, l’auteur d’Hamlet l’appelle mon fils, et toutes les femmes de France, méritant vraiment le nom de femmes, ont un volume de lui sous les coussins où elles rêvent.

676. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Régnier, Henri de (1864-1936) »

Pourtant, ceux qui furent troublés dans leur recueillement reliront pieusement la Gardienne dans l’admirable volume qu’est Tel qu’en songe. […] Jules Lemaître a tout à fait oublié de réimprimer dans l’un de ses volumes : Impressions de théâtre, le feuilleton un peu négligé qu’il écrivit alors au Journal des débats.

677. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rostand, Edmond (1868-1918) »

Mais je me demande ce que j’aurais auguré de l’avenir de l’auteur des Musardises , s’il m’eût fallu faire obligatoirement, à propos de ce premier volume, quelque prédiction. […] Visiblement, dès son premier volume, M. 

678. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « F.-A. Cazals » pp. 150-164

Sans fortune, n’ayant pour vivre qu’un modeste emploi, quelque part dans un ministère, il s’était mis tout à coup en tête d’éditer à ses frais les poètes inconnus, et le plus extraordinaire c’est qu’il arrivait à vendre ses volumes, mais il voulut aller trop vite. […] Un autre volume, la Bague au doigt, est en préparation.

679. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre III. Mme Sophie Gay »

Quand on songe que c’est ce style-là, et pas un autre, que Mme Sophie Gay nous a donné dans les quatorze volumes de ses Œuvres complètes, on se demande vraiment par quel phénomène d’organisation on peut être à la fois si abondante et si aride. IV Les Œuvres complètes de Mme Sophie Gay ne se composent pas moins, en effet, que de quatorze à quinze volumes, quelques-uns très compacts, comme un Mariage sous l’Empire et les Malheurs d’un amant heureux.

680. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Deux diplomates »

L’avant-propos de cette correspondance tronquée, dont Adhémar d’Antioche a publié les tronçons, nous apprend que, de 1836 à 1843, le comte Raczynski avait publié, en plusieurs volumes, un grand livre intitulé : l’Art moderne en Allemagne. […] C’est cette amitié de Raczynski, de ce petit-fils de tant de Starostes et de Castellans, pour l’homme qui pouvait dédaigner son titre de marquis de Valdegamas, parce que son nom était Cortès, c’est cette amitié qui fait le prix et l’intérêt de ce volume, intitulé : Deux Diplomates 52, mais ce n’est, certes !

681. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Charles Monselet »

L’homme, en effet, qui entre autres choses du présent volume, a écrit la grande et simple et superbe étude sur Chateaubriand, dans laquelle je rencontre des passages aussi surprenants par la gravité forte que par la profondeur de la mélancolie n’est plus, et de nature première ne saurait être uniquement ce poète léger du Plaisir et de l’Amour qui commença par les sensualités du cœur pour finir par les sensualités de l’estomac. […] Monselet a été toujours sérieux, quand il n’a pas été triste, tout le long de ce volume, et je n’y ai guères compté qu’une anecdote vraiment gaie, et enlevée dans l’ancienne manière de l’auteur.

682. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « Lenient » pp. 287-299

Demogeot, que nous estimons, d’avoir maigrement découpé un volume d’histoire dans la vaste étoffe de son cours à la Faculté. […] Ou plutôt ne serait-ce pas là une ancienne thèse que ce volume indigéré, de faits écourtés et de jugements trop rapides, qui a besoin de développements et de commentaires, — qui naturellement les aurait eus s’il était une thèse, mais qui ne les a point s’il est un livre, et qui, par là, manquant de solidité et d’étendue, n’est plus guère alors qu’un assez indigeste hachis ?

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