Il y a six ans, M. de Lamartine était ce qu’il est aujourd’hui : il avait publié ses admirables Méditations et son Dernier chant de Child-Harold ; l’impression de cette divine poésie était toute fraîche et vive dans les âmes. […] L’opinion de M. de Lamartine, en ce moment de crise littéraire, devait donc exciter un vif intérêt.
Dans la seconde supposition, peut-être la plus naturelle, le sentiment maternel, accoutumé par les soins qu’il donne à la première enfance, à se passer de toute espèce de retour, fait éprouver des jouissances très vives et très pures, qui portent souvent tous les caractères de la passion, sans exposer à d’autres orages que ceux du sort, et non des mouvements intérieurs de l’âme ; mais il est si tristement prouvé que, dès que le besoin de la réciprocité commence, le bonheur des sentiments s’altère, que l’enfance est l’époque de la vie, qui inspire à la plupart des parents l’attachement le plus vif, soit que l’empire absolu qu’on exerce alors sur les enfants, les identifie avec vous-mêmes, soit que leur dépendance inspire une sorte d’intérêt, qui attache plus que les succès mêmes qu’ils ne doivent qu’à eux, soit que tout ce qu’on attend des enfants alors, étant en espérance, on possède à la fois ce qu’il y a de plus doux dans la vérité et l’illusion, le sentiment qu’on éprouve, et celui qu’on se flatte d’obtenir.
Félix Faure joue au souverain, restaure, à son profit, le cérémonial des cours, fait marquer à son chiffre les serrures de l’Élysée et passe le temps qu’il dérobe aux réjouissances, à imaginer un costume d’apparat aux vives chamarrures dont il puisse se prévaloir aux yeux des foules éblouies. […] Pourquoi pas reprendre Partant pour la Syrie ou Vive Henri IV qui ont tant charmé nos pères ?
notre esprit, cette vive lumiere, Quoi ! […] notre intelligence, Notre pensée est un corps circonscrit Qu’un agent meut par sa vive effluence, Qui suit, sans choix, les lignes qu’il décrit ?
Tout y respire une imagination vive & riante ; tout y prend une ame, une figure, une voix. […] L’ouvrage dégénère en une satyre vive des mœurs du temps.
Les gens du pays rappellent son esprit vif et fin, et ils savent encore des chansons qu’il a rimées, et que Hinzelin aurait peut-être dû noter. […] Le nez était busqué, la voûte du front belle, les tempes bien renflées, encore que serrées aux approches du front, et l’arcade sourcilière nette, vive, arrêtée finement.
Après 1830, l’émotion fut un moment assez vive. […] Mon premier idéal est une froide charmille janséniste du xviie siècle, en octobre, avec l’impression vive de l’air et l’odeur pénétrante des feuilles tombées. […] La foi vive de M. […] On ne parlait pourtant pas d’autre chose, par suite des vives polémiques que ces écrits provoquaient alors de la part du clergé. […] Le vif entraînement que j’avais pour la philosophie ne m’aveuglait pas sur la certitude de ses résultats.
La tristesse un peu sévère de son fond moral est relevée par la diversité des caractères qui s’y jouent, par des situations émouvantes, par un esprit net, vif, spontané, qui abonde en mots justes, en saillies faciles, en traits qui résonnent et qui frappent aux endroits qu’ils visent. […] Il est vif, léger, rapide ; il mange en herbe l’esprit et la gaieté de la pièce ; et les deux actes suivants vont jeûner pour lui. […] Mais, dans le milieu terrestre et mondain où vous vous placez, ce panégyrique de la pauvreté n’est qu’un retentissant paradoxe, en dissonance avec les instincts les plus vifs et les plus énergiques du cœur de l’homme. […] Pour séduire le royaliste, elle se fleurdelise ; elle se présente à lui comme la fille d’un paysan vendéen mort à la Pénissière, en criant : « Vive le roi quand même ! […] Ici se place une scène hardie et brûlante, comme un fer rouge qui mord une chair vive, une scène dont l’effet déjà grand serait centuplé si elle était énergiquement amenée.
Margueritte de peindre sous des couleurs aussi vives ; et qui semblent palpiter, un tel passé de tristesse. […] Le style en est vif, coloré, incisif, les images saisissantes, le mouvement emporté : à chaque page surgissent des traits mordants et de vraies trouvailles d’expression. […] Ce livre est pris sur le vif de la réalité. […] De là, sans doute, ce libertinage très vif, cette désinvolture amorale qui apparaissent dans les Trouvailles de M. […] Enfin, dans celui de ses romans qui, avec les Demi-Vierges, attira le plus l’attention et suscita les plus vives discussions, Monsieur et madame Moloch, M.