rien d’éternel ne fleurit sous les cieux, Il n’est rien d’immuable où palpite la vie. […] Sans relâche, à jamais, perpétuellement, Du rêve de ma vie ils traversent les ombres. […] Au lieu de nous indigner, que ne renonçons-nous nous-mêmes à la vie et au vouloir-vivre ? […] La vie est toujours un effort ; il est doux de sentir par moment cet effort se suspendre, de s’évanouir à soi-même, de se dissoudre comme un rêve. […] Il nous décrit, à sa façon, la méditation du génie de l’espèce dont sa propre vie est sortie.
pourquoi ôter la vie à un moribond… ? […] Craignit-il de perdre la vie ? […] S’ils méprisaient la vie, que ne mouraient-ils en silence ? […] La vie de son célèbre antagoniste n’est guère moins obscure. […] Qui est-ce qui absoudra les dieux de sa vie, et de la mort de ses instituteurs ?
Si le public ne vient pas à vous, c’est que vous êtes dans une mauvaise voie ; c’est que vous ne vous intéressez pas à sa vie, aux choses de la vie générale ; de tout temps les questions actuelles dans la vie publique ont passionné tout le monde par la bouche des orateurs, des publicistes. […] Ils sont dans votre vie et ils vous passionnent. […] Il ne sentait que les côtés âpres, durs, intéressés de la vie. […] De la vie de qui ? […] C’est donc là plutôt la vie que ne saurait l’être celle d’un bourgeois.
En d’autres termes, la même phase de la vie des Ekdal est figurée tour à tour par deux moments différents de la vie du canard. […] Sa vie aura été un long désir. […] … » Tel est Edmond Kean dans sa vie de tragédien ; tel il sera dans sa vie d’homme. Même, ses deux vies ne parviennent pas à être distinctes. […] C’est la vie de la petite bourgeoisie parisienne ; vie humble et resserrée, mais non pas douloureuse.
Pour qui une femme ne l’a-t-elle pas été au moins une fois dans sa vie ? […] Ponsard ; un autre soir exhiber sa fille, sa magnifique topaze blonde, le bijou de cette Cornélie de lettres, telle fut la portion la plus brillante de la vie littéraire de Mme Sophie Gay. […] Moraliste, c’est-à-dire sensualiste, comme le sont la plupart des femmes qui ne voient le but de la vie que dans cette misère du bonheur terrestre, Mme Gay n’a regardé le ridicule que par son côté extérieur, et peut-être ai-je appelé trop vite une mystification ce qui est pour elle le sérieux de la vie : mais si cela est, Mme Sophie Gay est encore plus médiocre que tout à l’heure je ne le supposais, et c’est le doute dans lequel elle jette l’intelligence de son lecteur, qui est la meilleure raison à donner contre son livre. […] Faussée par les salons où elle a comméré toute sa vie, Sophie Gay ne soupçonne pas qu’il y ait des ridicules plus profonds que des ridicules de salon. […] Sans originalité toute sa vie, elle est devenue originale en vieillissant.
Il a consacré toute sa vie et toutes les forces de sa pensée à cet imposant et profond sujet de méditations. […] Enfin, quoi de plus ordinaire, dans la vie des femmes comme Laïs, que la passion longtemps bravée et méprisée les saisissant tout à coup, quand la vieillesse, cet affreux cancer, vient dévorer la beauté dont elles furent si vaines ? […] Il n’y était pas davantage quand cette cendre palpitait d’une vie à laquelle venait s’attacher la flamme errante de nos désirs… Ici, ce qui fait le pouvoir, c’est la lâcheté des esclaves ! […] Désillusionné par la vie, l’auteur de Rancé a traité comme elle le méritait la grande Épicurienne du xviie siècle. […] On dit que sur son lit de mort elle avoua qu’elle aimerait mieux mourir de la main du bourreau que de recommencer sa vie… cette vie que Debay a écrite et qu’il a transformée en apothéose.
Il s’agissait de ce sublime de grandeur morale, de pathétique et de beauté, qui, dans le drame de l’Histoire, a précisément commencé par ce joli inconnu à Corneille, — le charme et la grâce de la vie ! […] Par une de ces anomalies, par une de ces ironies de la puissance qui se joue de l’esprit de l’homme, c’est le côté sombre et poignant de la mort que ces riants historiens de la vie, dépaysés cette fois, ont le mieux rendu et le mieux compris ! […] Et sa vie tout entière révéla cette pensée, et cette pensée, inspirée par sa mère, explique seule sa vie ! […] Dans cette lumière qu’il faut allumer, et que MM. de Goncourt n’ont pas allumée, on distingue, on discerne jusqu’au fond mystérieux, mais clair, de cette merveilleuse source d’innocence ; on peut enfin juger cette vie, dont on dira encore : « Est-ce sûr ? […] Avec cette pensée de relever la royauté avilie dans le cœur d’un Roi devenu fidèle, la vie de Marie-Antoinette prend un sens qu’elle ne perdra plus.
Il s’agissait de ce sublime de grandeur morale, de pathétique et de beauté, qui, dans le drame de l’histoire, a précisément commencé par ce joli, inconnu à Corneille, — le charme et la grâce de la vie ! […] Par une de ces anomalies, par une de ces ironies de la puissance, qui se joue de l’esprit de l’homme, c’est le côté sombre et poignant de la mort que ces riants historiens de la vie, dépaysés cette fois, ont le mieux rendu et le mieux compris ! […] Et sa vie tout entière révéla cette pensée, et cette pensée, inspirée par sa mère, explique seule sa vie ! […] Dans cette lumière qu’il faut allumer, et que MM. de Goncourt n’ont pas allumée, on distingue, on discerne jusqu’au fond mystérieux, mais clair, de cette merveilleuse source d’innocence ; on peut enfin juger cette vie, dont on ose dire encore « Est-ce sûr ? […] Avec cette pensée de relever la royauté avilie, dans le cœur d’un Roi, devenu fidèle, la vie de Marie-Antoinette prend un sens qu’elle ne perdra plus !
Il y en a d’autres obscurs pendant la vie, et grands dès qu’ils ne sont plus. […] Pendant leur vie, la plupart existent séparés de la foule, méditant tandis qu’on ravage, et occupés à penser sur ce globe que l’avarice et l’ambition bouleversent. […] Passionné pour le repos et pour les lettres, toute sa vie fut orageuse. […] Il a mérité que M. de Thou ait écrit sa vie, et que Perrault ait fait son éloge. […] Il a osé, en Italie, faire l’éloge d’Antonio de Dominis, condamné par l’inquisition, et qui, à l’âge de soixante-quatre ans, finit sa vie dans les fers.