À son tour, il a vu dans le pays natal la terre sacrée où germent les vertus sublimes et d’où viennent les nobles aspirations parce qu’elle est imprégnée de toute la grandeur héroïque des ancêtres.
L’univers s’est fait sans la vertu, il se maintient et durera sans elle.
L’artiste se confie à la vertu de la beauté ; il la fortifie de toute la puissance, de tout le charme de l’idéal : c’est à elle de faire son œuvre ».
Pour le paganisme la vertu avait été une mesure ; pour le christianisme elle fut le conflit de deux passions en apparence diamétralement opposées.
et encore, — car il faut en finir : En présence de tant d’amour et de vertu Il ne sera pas dit que je me serai tu, Moi qu’attendent les maux sans nombre, Que je n’aurai pas mis sur sa bière un flambeau Et que je n’aurai pas devant ce noir tombeau Fait asseoir une strophe sombre.
« J’en réclame la paternité, la regardant, cette expression, comme la formule définissant le mieux et le plus significativement le mode nouveau de travail de l’école qui a succédé au Romantisme. » Or, ce nom de baptême du document humain, donné après coup au Naturalisme, n’est, en somme et en effet, que le nom du Naturalisme en deux mots, et, en supposant qu’il soit autre chose qu’une Lapalissade que des niais veulent faire prendre pour une idée à des niais plus sots qu’eux, — attendu que tous les romanciers qu’il y ait jamais eu dans le monde se sont nécessairement occupés du document humain, puisqu’ils avaient à peindre l’âme de l’homme en action dans ses vices et dans ses vertus, sans avoir besoin d’employer pour cela une formule si ridiculement pédantesque, — en réclamer la paternité, comme le fait M. de Goncourt, c’est se poser, en termes doux et furtifs, le chef de cette École qui a succédé au Romantisme, et noyer du coup l’auteur de Pot-Bouille dans le bouillon qu’il a inventé, et qu’il est, présentement, en train de boire… Et ce document humain, dont il est fier comme d’une découverte de génie, M. de Goncourt lui sacrifie jusqu’à la fierté de son attitude et de sa pensée ; car, le croirait-on si on n’avait pas sous les yeux l’étonnante préface de son livre ?
À seize ans, comme Chérubin, on désire une servante en adorant une madone ; on est capable de toutes les convoitises et aussi de toutes les abnégations ; on trouve la vertu plus belle, et les soupers meilleurs ; la volupté a plus de saveur, et l’héroïsme a plus de prix ; il n’est pas d’attrait qui ne soit poignant ; la suavité et la nouveauté des choses sont trop fortes ; et, dans l’essaim des passions qui bourdonne au dedans de nous et nous pique comme des dards d’abeille, nous ne savons que nous précipiter tour à tour en tous les sens. […] Elles ne sont point tentées par la suavité voluptueuse qui, dans les pays du Midi, s’exhale du climat, du ciel et du spectacle de toutes choses, qui fond les résistances, qui fait considérer la privation comme une duperie et la vertu comme une théorie.
Ce même zèle et ce même dévouement, Frédéric Masson les porta dans l’attribution annuelle des Prix de Vertu, quand il fut devenu secrétaire perpétuel de l’Académie en remplacement d’Etienne Lamy. […] Puisque j’en suis à repasser ainsi mon déjà long passé académique et les déjà nombreuses fonctions auxquelles il m’a appelé, pourquoi omettrais-je de me souvenir qu’elles m’ont valu de présenter à l’une de nos séances annuelles le rapport des prix de vertu ?
Chaperon, Mademoiselle Vertu de M. […] Enfin, l’acuité de vision et la facilité de notation, qui sont, à défaut d’émotion, ses vertus marquantes, font de M. […] Les Bêtises vraies, Les Petites Comédies du vice, Les Petits Drames de la vertu, etc.