Il ne songe à rien dissimuler de sa conduite dans ces odieuses opérations, qu’il lui était difficile d’alléger, sans doute mais qu’il est toujours disposé plutôt à aggraver : « Le 23 juillet 1681, j’ai proposé à M. de Louvois de faire venir de Roussillon deux compagnies de cavalerie dans le haut Rouergue et dans le haut Quercy, pour seconder les missionnaires ecclésiastiques. » Foucault n’a pas inventé les dragonnades, dont le triste honneur reste acquis à Marillac, intendant du Poitou ; mais il a été des premiers, on le voit, à accueillir l’heureuse idée et à vouloir la faire fructifier. […] Louvois, qui donna bientôt à plein collier dans cette méthode, trouva d’abord que le zèle de Foucault allait trop loin, et à la proposition que nous venons de voir faire à l’intendant, il répondit en ternes secs : A Fontainebleau, le 7 août 1681.
Hugo venait de donner les Burgraves dont le succès avait été lourd et difficile à décider. […] Il est près de trois heures du matin ; elle vient de se retirer dans sa chambre ; son mari se présente, comme par hasard, un bougeoir à la main, elle l’invite à entrer.
Je te dis cela, Sancho, parce que tu as bien vu l’abondance et les délices dont nous jouissions dans ce château que nous venons de quitter. […] Il reprit le service et rejoignit son frère, probablement dans le même régiment de Flandre qui était alors en Portugal : l’Espagne venait de mettre la main sur ce petit royaume.
Pour un homme venu de rien, il a pris aisément les manières de la Cour. […] » On est fâché d’y voir mêlé le nom de Racine. — (Tiré d’un Recueil manuscrit des plus anciens vaudevilles, provenant de la venue de M.
Ces soldats, qui venaient de subir la cruelle défaite de Leipzig et une longue retraite avec ses privations, ses douleurs et ses dangers, n’avaient rien perdu de cette jovialité et de ce sans-souci qui caractérisent le soldat français. […] Il était fort bien avec Benjamin Constant ; venus de bords différents et marchant sous des drapeaux en apparence opposés, ayant eu l’un et l’autre leurs faux pas et leurs volte-face (l’un son 31 mars, l’autre son 20 mars), ils se dédommageaient en se faisant mutuellement les honneurs chacun de son parti ; ils excellaient tous deux à passer au fil de leur esprit les choses et les hommes au milieu desquels ils avaient vécu et dont ils n’avaient eu qu’à se louer médiocrement.
Son influence vint de ce qu’il proposa des mesures importantes et raisonnables au moment opportun, et cela dans un langage singulièrement clair et élégant ; ce qu’avait d’élevé sa situation sociale ajoutait encore à l’effet de sa conduite et de son intervention. […] Maurice Talleyrand allant à Londres par nos ordres… Ainsi j’étais sorti de France parce que j’y étais autorisé, que j’avais reçu même de la confiance du gouvernement des ordres positifs pour ce départ. » Cependant, quarante ans après, dans son dernier séjour de Londres, et dans toute sa gloire d’ambassadeur, il se plaisait à raconter comment il aurait obtenu et presque escamoté ce passeport de Danton par une sorte de stratagème et en souriant d’une plaisanterie que ce personnage redouté venait de faire sur le compte d’un autre pétitionnaire.
Il vient de nous donner, en attendant, ses souvenirs de la Méditerranée et d’Italie. […] Les Bretons, selon quelques traditions de lieu, prétendent être venus de la Corne d’or, du Pays de l’été, où fut plus tard Byzance.
Casimir Delavigne venait de rimer ses Messéniennes et N. Lemercier venait de manquer sa colossale Panhypocrisiade, quand Lamartine, du fond de sa province, apporta ses Méditations où l’on reconnut d’abord un grand poète (1820).
« On ne peut pas, me disait un, quaker intelligent, on ne peut pas s’empêcher de le respecter comme une œuvre d’art. » Il a toujours fait ce qu’il venait de penser qu’il pouvait faire là est la touchante unité de sa vie, le charme presque esthétique de sa démarche ingénue dans le siècle. […] Il était seulement plus sensible dans le poète que nous venons de perdre, par le recul, l’antique et l’exotisme systématique de ses sujets.