Un autre extrême, tout opposé, dans lequel on est tombé de nos jours (et je parle ici de la critique sérieuse, de celle de quelques revues anglaises ou françaises, par exemple), est de ne presque point donner idée du livre à l’occasion duquel on écrit, et de n’y voir qu’un prétexte à développement pour des considérations nouvelles, plus ou moins appropriées, et pour des essais nouveaux ; l’auteur primitif sur lequel on s’appuie disparaît ; c’est le critique qui devient le principal et le véritable auteur.
Voici le début qui est plein de grandeur et de poésie : Le vent s’élève : un gland tombe dans la poussière ; Un Chêne en sort.
Oui, l’art, c’est l’azur ; mais l’azur du haut duquel tombe le rayon qui gonfle le blé, jaunit le maïs, arrondit la pomme, dore l’orange, sucre le raisin.
Rapin, il tâche de le laver des reproches que Gueret & plusieurs autres lui ont fait ; mais il tombe lui-même dans plusieurs des défauts que ces critiques ont repris.
viens, avance, montre à l’extrémité de la tombe la semelle empourprée de tes pieds ; et dévoilant l’éclat de ta royale tiare, viens, ô père, ô tutélaire Darius, afin d’entendre nos nouveaux, nos derniers malheurs ; et apparais-nous comme le maître du monde.
Il vit tomber autour de lui des blessés et des morts ; plus heureux que d’autres, il sortit du combat sans une égratignure. « Tout est terminé, — écrivait-il un peu après, — à moins que des ambitieux ne veuillent recueillir le fruit de cette révolution toute populaire. […] En voyant ce jeune homme de vingt-deux ans, imprévoyant et maladroit, tombé dans cette détresse, certains commentateurs de sa vie et de ses ouvrages se sont moins avisés de le plaindre que de le blâmer. […] On s’émut, reconnaissons-le, et l’on s’indigna sur sa tombe. […] Tracer, toute sa vie, des sillons de labour, pour y jeter à pleine main les grains de seigle ou de froment ; façonner, sans relâche, de jeunes esprits pour y faire fructifier la semence, non moins nécessaire, des sentiments et des idées, ce ne sont là des besognes vulgaires que pour l’observateur inattentif ou aveuglé ; comme l’a dit, dans des vers animés d’un souffle divin, notre Victor Hugo dont Jouffret prêcha l’évangile : vienne l’heure crépusculaire ; aux lueurs augustes de la tombée du jour ou du mystère de la mort, le geste grave et bienfaisant du patient semeur prend un caractère sacré, et semble « s’élargir jusqu’aux étoiles ». […] Il se la répétait, le 13 janvier, dans la maison du garde forestier, en regardant tomber la neige interminable, dans ce paysage où régnait « une tranquillité de mort ».
En décembre 1758, Bernis, qui ne faisait que de tomber du ministère, était donc dans l’exil à Vic-sur-Aisne, près de Soissons, et les premiers temps, malgré sa philosophie et sa douceur d’âme, durent lui être assez pénibles.
Celui-ci se résout enfin à sévir, et, arrivant en Poitou, il apprend que les religieux de l’abbaye de Saint-Maixent ont résisté vaillamment aux rebelles, bien que le château fût déjà tombé en leur pouvoir.
Quand j’appris la nouvelle du lendemain, je tombai de surprise et d’admiration pour l’amour de ce Dieu envers moi ; car je vis qu’il avait pris de bon œil ce sacrifice que je lui avais fait, tandis que, lors même que je le lui offrais, il savait bien qu’il ne m’en coûterait rien.