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522. (1867) Le cerveau et la pensée « Chapitre II. Le cerveau chez les animaux »

À la vérité, on donne de cette théorie du poids relatif une raison qui n’est pas méprisable : c’est que l’encéphale en général, même les hémisphères cérébraux en particulier, ne sont pas seulement des organes d’intelligence, et qu’ils sont aussi en rapport avec les sensations, avec les mouvements. […] Ce fait est décisif contre la théorie de Desmoulins.

523. (1895) Les règles de la méthode sociologique « Chapitre VI : Règles relatives à l’administration de la preuve »

Du reste, toute cette théorie de Mill repose sur un postulat qui, sans doute, est lié aux principes fondamentaux de sa logique, mais qui est en contradiction avec tous les résultats de la science. […] Stuart Mill en donne lui-même un exemple en rappelant que, suivant les théories modernes, la production de la chaleur par le frottement, la percussion, l’action chimique, etc., dérive d’une seule et même cause.

524. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXI » pp. 87-90

Bien des gens disent et répètent que le temps de la comédie est passé, qu’elle est devenue impossible par toutes sortes de raisons, et les théories ingénieuses sur cette lacune désormais inévitable ne manquent pas.

525. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Une discussion dans les bureaux du Constitutionnel »

Si vous voulez me laisser combattre la théorie des hommes providentiels, dont l’auteur est entiché ; si vous voulez me laisser dire que César… » Et ici M. 

526. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Roumanille, Joseph (1818-1891) »

Pendant les années d’agitation et d’angoisses qui suivirent la Révolution de février, et où la fièvre démocratique, chauffée au feu des imaginations méridionales, propageait, dans nos campagnes, sous leurs formes les plus brutales, toutes les théories communistes, Roumanille, fils d’un jardinier et modeste employé dans une imprimerie d’Avignon, renonçant aux douces familiarités de sa muse bien-aimée, se mit à écrire, en provençal, de petits livres populaires qui firent plus, dans nos départements, pour la cause de l’ordre et du bon sens, que toutes les publications.

527. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre VII. Objections à l’étude scientifique d’une œuvre littéraire » pp. 81-83

Descartes a imaginé sa théorie des tourbillons qui a fait loi pendant près de cent ans, qui a perdu ensuite toute l’autorité pour retrouver aujourd’hui, dit-on, quelque créance : personne songera-t-il pour cela à rayer l’astronomie du nombre des sciences ?

528. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »

Ce livre est une faible et partielle justification de cette théorie évidente mais méconnue.

529. (1902) La poésie nouvelle

La théorie de la rime, chez les Parnassiens, repose sur un tas d’erreurs et de confusions. […] A vrai dire, la théorie linguistique que voilà n’est pas indiscutable. […] Moréas, avec ses théories, a réalisé l’art le plus curieux, le plus exquis. […] Quant à la valeur générale de ces théories, elle n’est pas, de ce fait même, indiscutable. […] Vielé-Griffin a, plusieurs fois, exposé ses théories prosodiques.

530. (1896) Les idées en marche pp. 1-385

Il marche jusqu’à l’extrême de ses théories avec une violence douce et irrésistible. […] De telles théories appartiennent au bouddhisme plus encore qu’au christianisme primitif. […] Que devient ici la théorie de l’objectivité littéraire ? […] Celui qui bâtit son univers sur l’hérédité, celui que l’analyse emporte lui doivent le meilleur de leurs théories. […] Il a aussi, pour des yeux avisés, une forme, un dessin riche de conséquences, de théories, d’hypothèses.

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