Si elle suspend par les pattes un oiseau mort, elle en détachera quelques plumes qui seront tombées à terre, et sur lesquelles on serait tenté de souffler, pour les écarter.
C’est un dieu d’Épicure, baptisé d’un nom d’Ossian et descendu assez mal à propos sur la terre. […] En passant d’ailleurs à l’état de représentation idéale et de symbole, les personnages ou les scènes, dont la première donnée était, pour ainsi dire, à terre, n’ont pu éviter, au moment indécis de leur métamorphose, de revêtir un caractère mixte et fantastique qui ne satisfait pas.
découpures élégantes ; Capri sévère, Ischia prolongée, les bizarres et gracieux chaînons de Procida ; le cap Misène isolé avec sa langue de terre mince et jolie, le château de l’Œuf en petit l’imitant, le Pausilippe entre deux doucement jeté : en tout un grand paysage de lointain, dessiné par Raphaël. — -Oh ! […] XIV L’ensemble des illusions morales au sein desquelles habitent la plupart des hommes ressemble à cette coupole étoilée du firmament qui nous fait l’effet d’être notre dôme sur la terre.
Placé sur cette terre, d’abord il trouve qu’elle contient tout ce qu’il faut pour satisfaire ses besoins : c’est l’âge des espérances, des illusions. […] « La science moderne, en fouillant cette terre, a découvert les restes informes de races d’hommes, d’espèces informes aussi, immenses ; … d’autres mondes, d’autres globes existent, auprès desquels celui-ci n’est rien… Les royaumes se succèdent et se détruisent ; une civilisation est remplacée par une civilisation.
Enfin, un homme avait vu toutes les prospérités de la terre se réunir sur sa tête, la destinée humaine semblait s’être agrandie pour lui, et avoir emprunté quelque chose des rêves de l’imagination ; roi de vingt-cinq millions d’hommes, tous leurs moyens de bonheur étaient réunis dans ses mains pour valoir à lui seul la jouissance de les dispenser de nouveau ; né dans cette éclatante situation, son âme s’était formée pour la félicité, et le hasard qui, depuis tant de siècles, avait pris en faveur de sa race un caractère d’immutabilité, n’offrait à sa pensée aucune chance de revers, n’avait pas même exercé sa réflexion sur la possibilité de la douleur ; étranger au sentiment du remord, puisque dans sa conscience il se croyait vertueux, il n’avait éprouvé que des impressions paisibles. […] Suivant une expression de Dryden, différemment appliquée, la dévotion élève un mortel jusqu’aux cieux, la moralité naturelle fait descendre un ange sur la terre : He raised a mortal to the skies She drew an angel down.
Quand il fut à la porte de la chambre, il heurta ; en entrant il jeta son manteau à terre et, s’étant coiffé du petit chapeau, il courut, sans rien dire, d’un bout de la chambre à l’autre en faisant des postures plaisantes. […] Loret disait de cet acteur : C’est un comique sans pareil ; Comme le ciel n’a qu’un soleil, La terre n’eut qu’un Scaramouche.
Le sol détrempé imite la terre fraîchement labourée. […] On gagne les trottoirs riverains, laissant quelques intrépides pétrir la terre avec leurs jambes.
Il y a ceux qu’excèdent les théories du matérialisme officiel et les excès d’une littérature terre à terre qui s’en réclame.
Il est indubitable aussi que l’apparition de l’humanité sur la terre s’est faite en vertu des lois permanentes de la nature 89 et que les premiers faits de sa vie psychologique et physiologique, bien que si étrangement différents de ceux qui caractérisent l’état actuel, étaient le développement pur et simple des lois qui règnent encore aujourd’hui, s’exerçant dans un milieu profondément différent. […] — À quelle époque l’humanité ou chaque race est-elle apparue sur la terre Cette question devrait se résoudre par le balancement de deux moyens : d’une part, les données géologiques ; de l’autre, les données fournies par les chronologies antiques et surtout par les monuments.