La polémique de Pascal est dirigée contre les incrédules, et ce génie prophétique guerroie déjà contre l’esprit du dix-huitième siècle, par-dessus la tête de Bossuet, qui l’entrevoit à peine dans les témérités voilées des libertins.
Comme il s’agit toujours de réfuter quelque maxime contraire à la doctrine, la maxime est mise en tête à la manière d’un théorème de géométrie, et la réfutation suit, comme la démonstration suit, le théorème.
Champollion était arrivé à trouver belles les têtes égyptiennes ; les juifs trouvent le Talmud plein d’une aussi haute morale que l’Évangile ; les amateurs du Moyen Âge admirent de grotesques statuettes devant lesquelles les profanes passent indifférents.
C’est la région des vérités abstraites, des lois, des formules, accessible seulement à l’esprit pur, le domaine mystérieux de l’impalpable et de l’invisible où règnent les principes de toutes choses comme les Mères du second Faust « qui trônent dans l’infini, éternellement solitaires, la tête ceinte des images de la vie, actives, mais sans vie. » Tous deux créateurs à leur manière : l’un parce qu’il sait manier les couleurs, les mots, les formés pittoresques qui donnent aux idées le vêtement et la vie ; l’autre parce qu’il croit avoir saisi les ressorts cachés qui font mouvoir le monde, les formules fécondes qui traduisent les lois de l’univers et d’où le flot des phénomènes s’échappe comme d’une source indéfectible.
Comme de juste, toutes ces variétés ont persisté, se sont mêlées et diversifiées, si bien qu’en cette nation, l’une cependant de celles que marquent encore certains caractères saillants, on trouve les types les plus différents, méridionaux et scandinaves, gens à tête d’Ibères et individus mongoloïdes.
À mesure que nous lirons, le drame bouillonnera et se dessinera dans notre tête et de cette lecture nous tirerons des lois bonnes pour la représentation dans notre tête, mais rien de plus.
Un nom propre ne ferait pas l’affaire : la tête de turc que l’on choisirait serait trop ridiculement chétive pour devenir un épouvantail national. […] Landry que le poète sépare l’expression musicale de l’expression mentale, que le rythme s’impose à la conscience claire et l’idée à la conscience informulée, qu’une « phrase de trente mots ait été virtuellement construite dans son esprit avant qu’une seule sonorité ait résonné dans sa tête », qu’enfin un poème doive son existence comme un produit d’industrie à des services distincts.
. — Par exemple, la notion qu’un homme ordinaire a du corps humain est fort pauvre et incomplète ; il ne le connaît qu’en gros ; pour lui, c’est une tête, un tronc, un cou, quatre membres, de telle couleur et de telle forme ; cela lui suffit pour la pratique.
Les sanglots des disciples éclatent à ce moment ; Phédon s’enveloppe la tête de son manteau pour cacher ses larmes ; Criton, ne pouvant les retenir, sort ; Apollodore jette des gémissements et des cris.