Surtout, je l’ai vu « au travail » ; et — expliquez-moi cela, — bien que je ne pusse le comparer, je l’ai senti supérieur. […] Il est temps que l’on sache que le premier venu ne peut s’improviser chirurgien. » * * * C’est un spectacle très prenant que celui d’une grande opération chirurgicale, surtout dans les cas où, le diagnostic n’ayant pu être entièrement établi, un peu d’aléa et d’aventure achève de la dramatiser.
Bienveillant par nature, exempt de toute envie, il ne put jamais admettre ce qu’il considérait comme des infractions extrêmes à ce point de vue primitif auquel lui-même n’était plus que médiocrement fidèle ; il croyait surtout que l’ancienne langue, celle de Racine, par exemple, suffit ; il reconnaissait pourtant qu’on lui avait rendu service en faisant accepter au théâtre certaines libertés de style qu’il se fût moins permises auparavant et dont la trace se retrouve évidente chez lui, à dater de Louis XI. […] Jules Lemaître J’ai parcouru les œuvres de Casimir Delavigne avec la sympathie qu’on a pour les esprits sages, adroits, tempérés, surtout quand on s’est résigné à n’être tout au plus qu’un de ceux-là.
On loue surtout son habileté dans la dispute. […] Il est représenté surtout par la figure d’Adélaïde et par les scènes qu’elle inspire. […] Mais, surtout, parcourez le journal où Goethe notait chaque soir l’emploi de sa journée. […] Il aurait bien voulu en être le principal fournisseur, mais c’est ici surtout qu’on voit combien fut complète son impuissance momentanée. […] c’est Ottilie surtout qui est atteinte de ce mal, et comme l’œuvre en pâtit !
Le Christ pâtit surtout. […] C’est de ce dernier que l’on s’occupe surtout. […] Pourquoi les personnages, surtout s’ils sont bourgeois, ne s’exprimeraient-ils pas en prose ? […] un cas assez ordinaire, surtout dans leurs romans et dans leurs drames. […] Il s’efforce de rendre la réalité de la vie des champs, sans l’enlaidir, surtout sans l’embellir.
On admirait surtout la mise en scène très ingénieuse, tout à fait nouvelle, qu’on eût dite réglée par M. […] Et c’est ce dédain surtout qui nous le fait aimer. […] Quelle jeunesse surtout, quelle merveilleuse jeunesse ! […] C’est surtout dans « Regards » que le talent de M. […] Et c’est par là surtout que ce Journal me prend.
En route est surtout un document. […] Les femmes surtout s’émurent. […] Cela est vrai surtout pour M. de Curel. […] Nous nous adresserons surtout aux livres de M. […] Mæterlinck, et surtout parce que c’est une histoire d’amour.
Mettons que la curiosité de plus en plus aiguë pour l’homme intérieur a guidé surtout nos classiques et qu’avant tout, il s’agissait pour eux de donner forme à un art encore indécis : ils s’attaquaient à sa substance intime. […] Il admire surtout Shakespeare, il le sent et il l’aime, et non en théoricien, mais en ami. […] Mais ce qu’il conviendrait de souligner surtout, c’est la portée à la fois technique et morale de son effort initial. […] La réaction idéaliste, pour ne pas dire poétique, est donc représentée surtout par les trois premiers, auxquels j’ajouterai Maurice de Faramond et, aux frontières du naturalisme, Curel. […] Si l’on tente aussi de ressusciter les plus hautes formes du drame, on tend surtout vers la comédie et la farce ; le drame néo-shakespearien leur fait accueil.
C’était cette ode-là qu’il fallait respecter surtout. […] Cet article est assez curieux, surtout mis en regard avec un autre article sur le même sujet, paru en 1835, pour que nous le reproduisions ici : dans tous deux, il est question, pour M. […] Buloz des profondeurs de la rue des Beaux-Arts au niveau de la rue de Grenelle, c’est surtout lui, ou elle, comme vous voudrez. […] Buloz doit, à vous surtout, paraître bien petit. […] Buloz en ce moment-ci surtout ; soit.
Dans les manières de la sentir, et surtout d’oser la rendre depuis le xvie siècle en France, on compterait différents temps et comme divers degrés d’initiation avant d’arriver à son expression toute nue et toute simple, à laquelle on n’est pas encore venu. […] Arroser le langage et le vivifier avec fraîcheur, cela demande des sources perpétuelles et pures ; ces sources, je le sais, on doit les chercher surtout en soi, dans son propre passé aux divers âges ; mais, du moment qu’on en demande au dehors, de quel côté se tourner de préférence à celui-là ? […] Et pourtant, si l’on se reporte en idée à ce que devaient être ces premières Couronnes de Philippe et surtout de Méléagre, que de douleurs renaissent involontaires, et je dirai presque, que de larmes ! […] Et maintenant il dit que ces serments ont été emportés par l’onde : et toi, Lampe, tu le vois, lui le même, dans les bras des autres. » Nous prenons surtout Méléagre au moment où, renonçant décidément aux Muïscus, aux Dion, aux Théron, il célèbre d’une flamme avouable, et par moments délicate, les Zénophila, les Fanie, les Héliodora et tant d’autres beautés qui remplissent son cœur et n’en font que cendre. […] Le ton de Méléagre semble s’épurer pour la célébrer : « Les Muses aux doux accents avec la lyre, et la parole sensée avec la Persuasion, et l’Amour guidant en char la beauté, t’ont donné en partage, ô Zénophila, le sceptre des Désirs ; les trois Grâces t’ont donné leurs dons. » Et il explique de toutes les manières, il commente avec complaisance ce triple don, cette voix mélodieuse qui le pénètre, cette forme divine qui darde le désir, ce charme surtout qui l’arrête : beauté, muse et grâce.