En d’autres termes, ils définissent la durée de la façon suivante : le temps doit être défini de telle façon que la loi de Newton et celle des forces vives soient vérifiées. […] Les positions et les vitesses des trois corps à un instant donné suffisent pour déterminer leurs positions et leurs vitesses à l’instant suivant, et par conséquent à un instant quelconque. […] XII Mais passons à des exemples moins artificiels ; pour nous rendre compte de la définition implicitement admise par les savants, voyons-les à l’œuvre et cherchons suivant quelles règles ils recherchent la simultanéité.
On a constaté qu’une montagne a telle forme, telle structure, qu’elle est formée de couches de terrain disposées de telle façon, qu’elle est vêtue, suivant les hauteurs, de plantes différentes. […] Je sais bien que, suivant l’usage, on a poussé jusqu’à l’excès des investigations qui avaient le mérite de la nouveauté. […] C’est qu’au fond toute disposition naturelle, toute faculté est une force neutre, qui pareille à la langue dont parle Esope, peut-être bonne ou mauvaise dans ses effets, suivant les conditions où elle s’exerce.
Écartons aussi du débat actuel (car il ne faut pas mêler toutes les questions) la grande hypothèse suivant laquelle toutes les pensées ou tous les mouvements de l’univers ne sont que les modes d’une même substance d’un substratum universel, qui absorbe toutes les différences dans son indivisible unité. […] Il y a plus : la chaleur elle-même, en tant que chaleur, n’est déjà, suivant l’hypothèse la plus répandue, qu’un phénomène de mouvement, et les physiciens n’hésitent pas à n’y voir, comme pour la lumière, qu’une vibration de ce fluide impondérable que l’on appelle l’éther. […] Aussi l’ancienne philosophie, suivant sur ce point la doctrine d’Aristote, enseignait-elle que l’entendement n’est lié à aucun organe, à la différence des sens76.
Ce vers, ainsi que le suivant, V. 13. […] Et quelle heureuse précision dans le vers suivant ! […] J’aurais mieux aimé que La Fontaine eût exprimé le sens de l’idée suivante : Heureux celui qu’un seul avertissement engage à triompher de sa passion favorite !
Suivant les apparences, les anciens n’auroient pas souffert ce désagrément dans les masques s’ils n’en avoient point tiré quelque avantage, et je ne vois pas que cet avantage pût être autre chose que la commodité d’y mieux ajuster les cornets propres à rendre plus forte la voix des acteurs. […] Pline, en parlant des pierres curieuses, dit que la pierre qu’on appelle calcophonos ou son d’airain est noire, et que suivant l’étimologie de son nom, elle rend un son approchant du son de ce métail lorsqu’on la touche. […] On peut juger par l’attention que les anciens faisoient sur toutes ces choses, s’ils avoient négligé de chercher des inventions propres à faire faire aux masques de théatre l’effet, qui, suivant Aulugelle, leur avoit fait donner le nom de persona.
Mais suivant cette méthode les sciences auront peu de critiques. […] Ainsi le critique jugeroit non-seulement chaque homme en particulier suivant les moeurs de son siecle & les lois de son pays, mais encore les lois & les moeurs de tous les pays & de tous les siecles, suivant les principes invariables de l’équité naturelle. […] Le Cid n’est point suivant les regles d’Aristote, & n’en est pas moins une très-belle tragédie. […] Marmontel nous a communiqué sur ce sujet les réflexions suivantes. […] L’épître n’a point de style déterminé ; elle prend le ton de son sujet, & s’éleve ou s’abaisse suivant le caractere des personnes.
Chacun d’eux, suivant son époque et son tempérament, réalisa son mode classique personnel. […] Si tout cela est devenu formule, c’est au siècle suivant, chez les continuateurs immédiats de nos grands auteurs. […] Suivant son rôle éternel, l’esprit français a accueilli et absorbé la pensée et l’art de tout l’univers ! […] Il y eut des œuvres, les premières confuses, les suivantes plus sûres, les dernières vraiment accomplies. […] ce n’est pas la même chose… — Pardon… Quand vous lisez un de ses vers, prévoyez-vous donc toujours le suivant ?
Lorsque je publiai les Consolations en mars 1830, je les envoyai à M. de Chateaubriand, qui répondit à mon envoi par la lettre suivante (30 mars 1830) : « Je viens, monsieur, de parcourir trop rapidement vos Consolations : des vers pleins de grâce et de charme, des sentiments tristes et tendres se font remarquer à toutes les pages. […] Lorsque je publiai, en 1834, le roman de Volupté, M. de Chateaubriand m’écrivit la lettre suivante : « Paris, 14 juillet 1834.
Nous en retrouverons au reste la substance dans les philosophes suivants. […] Dans l’idée d’un corps mouvant, nous trouvons les éléments suivants : idée d’une ligne (car un corps se meut toujours selon une ligne droite ou autre), idée de succession.