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1184. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre neuvième. »

Il ne songe pas qu’il est en contradiction avec lui-même, et que, dans la fable XXIII du douzième livre, il dit, à propos d’une ruse admirable d’un renard, qui ne réussit que la première fois : V. 49.

1185. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 22, que le public juge bien des poëmes et des tableaux en general. Du sentiment que nous avons pour connoître le mérite de ces ouvrages » pp. 323-340

Quand un orateur fait bailler et dormir son auditoire, ne passe-t-il pas pour constant qu’il a mal harangué, sans qu’on songe à s’informer si les personnes que son discours a jettées sur le côté sçavoient la rhetorique.

1186. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « VII »

Michel Bréal est un esprit trop littéraire pour songer à le contester.

1187. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XXIII. Henry Gréville »

» Il est vrai que Mahomet, quand il disait cette ineffable bêtise turque, ne songeait guère aux femmes de lettres et, s’il avait pu les prévoir, s’en serait soucié comme de sa babouche.

1188. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « La Société française pendant la Révolution »

Avant Louis XV, cette société d’un instinct si juste et qui vivait dans une telle atmosphère de lumière, qu’on y disait, en riant, qu’un gentilhomme savait tout sans avoir rien appris, n’avait jamais songé, il est vrai, à devenir littéraire et à échanger ses grâces naturelles, saines et savoureuses, contre le caquet pédant des cercles et l’histrionisme philosophique des salons ; mais, alors même que les influences du xviiie  siècle commençaient de l’atteindre et de la gâter, elle n’était pas pour cela uniquement dans les salons parisiens, où Ton veut obstinément la voir toujours.

1189. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Quitard »

III Et cette objection que je commence par faire à Quitard, je ne la lui ferais pas si je l’estimais moins, si je n’éprouvais pas une sérieuse considération et une grande estime pour un homme qui, tout philologue qu’il puisse être, ne s’est pas laissé dévorer par le travail rongeur des mots, et a bien moins songé — tout en chassant aux proverbes et aux locutions proverbiales à travers les langues et les littératures — à nous donner des curiosités de formes littéraires qu’à construire une histoire de mœurs par l’expression, chose délicate et difficile !

1190. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Collé »

Bonhomme ne s’est pas senti médiocrement embarrassé quand il a fallu classer l’irrespectueux contempteur de Rousseau et de Voltaire, assez intéressant pourtant à ses yeux pour qu’il ait songé à éditer ses œuvres posthumes.

1191. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XI. Gorini »

Sans l’honneur de l’Église indignement mis en cause par les historiens de ce temps, ce simple et doux abbé Gorini n’aurait pas songé à interrompre la plantureuse lecture de ce bréviaire qui renferme assez d’érudition pour un prêtre, et cela, afin de relever, un à un, dans les livres du dix-neuvième siècle, tous les mensonges et sophismes qui s’y étalent sous cette apparence d’impartialité, qui est l’hypocrisie de l’Histoire, quand ce n’en est pas la trahison !

1192. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »

, nous avons bien moins songé à faire de la critique qu’à déterminer fortement, en les opposant, la différence de deux idées et de deux doctrines.

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