Ce livre, d’un savant dont l’autorité est décisive, va me servir de base solide. […] Les mathématiques servent d’instruments à la physique, à la chimie, à la biologie, dans des limites diverses ; la physique et la chimie servent d’instruments puissants à la physiologie et à la médecine. […] Dumas ne se sert du vrai que comme d’un tremplin pour sauter dans le vide. […] Il ne s’agit donc plus, pour un dramaturge, que de se servir des milieux comme les romanciers s’en servent, puisqu’ils peuvent les réaliser, les montrer. […] Mais je ne veux pas qu’on se serve de ce dernier livre pour attaquer le premier.
Le repas que l’on sert au premier acte nécessite un grand nombre d’accessoires, qui ont chacun une certaine importance, les uns parce qu’ils ont un rapport avec le texte, les autres parce qu’ils servent à des combinaisons scéniques. […] À quoi servirait-il de nous montrer une colonne de marbre, si une colonne de carton peint nous produit l’effet du marbre ? […] Le second peut être admis ; et c’est lui qui servira à Thésée, si l’on croit, ce qui est pour moi un point douteux, qu’il soit nécessaire à celui-ci de s’asseoir. […] L’acteur, en effet, supposant qu’un siège est fait pour s’en servir, a la malencontreuse idée de s’asseoir sur cet hémicycle. […] Mais il faudrait apprendre à s’en servir et faire du port du costume antique une étude attentive.
Nous avons entendu des gens qui soutenaient que ce qui lui manquait pour cela, ce n’était pas la particule ignée, car il l’avait, mais que c’était plutôt la base terreuse, le je ne sais quoi qui sert de lest et qui retient.
Mais ce qui ne nous a pas intéressé le moins dans la lecture de ces volumes, ce sont les divers endroits qui nous servaient à reconnaître et à composer dans notre pensée l’image de l’auteur même.
Georges Rodenbach est un des meilleurs écrivains belges qui soient venus se servir de notre langue, et l’acquisition pour la littérature française est bonne.
DAGUESSEAU, [Henri - François] Chancelier de France, Commandeur des Ordres du Roi, né à Limoges en 1668, mort en 1751 ; un de ces hommes qui font l’honneur de leur siecle, de leur Nation, de l’humanité, & dont le culte, s’il nous est permis de nous servir de cette expression, ne peut qu’augmenter par la succession des temps.
Cet article, tel qu’on vient de le lire, a servi de texte à feu M. de Voltaire, pour nous accuser d’ingratitude à l’égard de l’Auteur qui en est l’objet.
Ainsi Moliere, en offrant aux hommes, d’une maniere adroite, le miroir fidele de leurs inconséquences, a trouvé le moyen de piquer leur curiosité sans rebuter leur amour-propre, & de se servir ensuite de l’amour-propre, pour les changer & les rendre plus raisonnables.
En s’en moquant, en bravant le public & son ennemie, en continuant à jouir de sa conquête, en conjurant l’amour de la laisser égarer & de servir ses goûts & ses caprices : Permets, m’amour, penser quelque folie.