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553. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Xavier Aubryet et Albéric Second » pp. 255-270

Cette femme vierge et mariée au plus singulier des savants, M. Maubrel, un savant pour les besoins de la situation, Aubryet en fait un portrait qui a l’idéalité d’un être impossible et pourtant la réalité d’une copie.

554. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Prosper Mérimée. » pp. 323-336

Mérimée, que, quand, plus tard, ce talent, qu’on disait si concentré, se concentra toujours davantage, et à force de se concentrer… disparut ; quand, littérairement, le conteur tarit et se fît historien et savant, de romancier et de conteur qu’il avait été jusque-là, cette évolution de son esprit lui fut, le croira-t-on, une fortune encore. […] L’auteur de La Guzla, qui nous apprend, dans la préface de la seconde édition de cet ouvrage, qu’il s’est amusé à mystifier le public en traduisant un livre qui n’a jamais existé, et qu’il a écrit de manière à ce que les plus savants de l’Europe y ont été pris, tout simplement pour l’avoir poudré, ici et là (Macpherson à trop bon marché !)

555. (1908) Promenades philosophiques. Deuxième série

Poincaré), et les calculs seuls sont dignes d’arrêter le savant. […] Il parle en philosophe dégagé des préjugés, non en savant. […] Richet est un savant ou un homme, du moins, pourvu de tous les diplômes, qui tient emploi de savant ! […] Un jeune savant d’un esprit très curieux, M.  […] Platon fut un grand poète et Aristote un grand savant.

556. (1889) Derniers essais de critique et d’histoire

Tout en sachant se cantonner dans son domaine propre, il jetait à chaque instant son regard dans les divers royaumes des savants spéciaux. […] Pareillement, si les savants, amateurs de science positive, reprochent aux philosophes de perdre leur temps à ces rêveries creuses, nous dirons qu’elles ne sont pas si creuses. […] Il a pris la parole et a dit qu’il proposait de boire à ma santé, attendu que j’étais remarquable à trois points de vue, c’est à savoir : comme sénateur, comme « homme de lettres et comme savant. […] Le plus savant ornithologiste de la ville me dit qu’il n’existait pas dans le pays d’oiseaux de celle espèce. […] Considérez le développement de cette culture depuis dix-huit siècles, les savantes disciplines qu’elle a instituées, les milliers de couvents qu’elle a bâtis, les millions d’âmes qu’elle a conduites.

557. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Popelin, Claudius (1825-1892) »

Le grammairien (au sens ancien du mot) est le savant par excellence ; il dénombre les signes, les classe et établit les rapports qu’ils peuvent avoir entre eux ; le poète surajouté au grammairien apporte à la besogne la qualité primordiale qui donne la vie aux choses, l’imagination — et le vrai poète apparaît : qu’il n’ait qu’un peu de talent, il est poète ; il peut créer, et il crée — en proportion de l’autorité qu’il a sur les signes.

558. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 55-57

Nous n’avons sçu que trop souvent Tout ce que peut un beau visage ; Mais par un tel apprentissage, Notre cœur, devenu savant, En est aussi devenu sage.

559. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 208-210

Outre le tableau touchant des conquêtes du Christianisme, on y voit la plus grande partie des connoissances humaines, la Physique, l’Histoire Naturelle, la Géographie, l’Astronomie, &c. enrichies par des détails, des observations & des découvertes auxquelles l’Europe savante a applaudi, & dont elle a beaucoup profité.

560. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » pp. 408-410

NICOLE, [Pierre] parent du précédent, né à Chartres en 1625, mort à Paris en 1695 ; savant Théologien, habile Controversiste, bon Moraliste, Critique partial.

561. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « VIII » pp. 30-32

C'est un honnête homme : Il est le fils d’un Rolle ancien bibliothécaire de la grande Bibliothèque royale et savant mythographe.

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