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553. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Le maréchal Marmont, duc de Raguse. — III. (Suite et fin.) » pp. 47-63

Mais les esprits ne s’y payèrent pas de ces explications politiques ; ils furent saisis d’une soudaine exaspération dans laquelle entra Dandolo lui-même. […] Il avait donc saisi l’occasion de lui être agréable et de réparer l’effet des paroles de son père.

554. (1886) Quelques écrivains français. Flaubert, Zola, Hugo, Goncourt, Huysmans, etc. « J. K. Huysmans » pp. 186-212

Il tire de l’observation des comparaisons étonnamment justes : « Elle eut à la fin des larmes, qui coulèrent comme des pilules argentées, le long de sa bouche. » Comme pour tous les artistes, le commerce avec la réalité, avec ce que l’on peut saisir par les sens, revoir, tâter et montrer avec les spectacles familiers de l’humanité et du, monde, lui a été profitable. […] Repassant en sens inverse par les parties dégagées dans notre analyse, revenant du plus complexe au plus simple, que l’on saisisse maintenant en son ensemble, en son accord et sa particularité spécifique, l’organisme intellectuel qui vient d’être étudié.

555. (1872) Les problèmes du XIXe siècle. La politique, la littérature, la science, la philosophie, la religion « Livre IV : La philosophie — I. La métaphysique spiritualiste au xixe  siècle — Chapitre I : Principe de la métaphysique spiritualiste »

Pour Biran, ce moyen terme n’est autre chose que le sujet lui-même immédiatement saisi par un acte d’intuition. […] Je ne puis percevoir immédiatement que les signes par lesquels la chose me révèle sa présence : pour saisir directement cette chose, il faudrait que je devinsse elle-même, que j’entrasse dans son intérieur, que j’en eusse conscience, et par conséquent qu’elle cessât de m’être extérieure.

556. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Observations générales, sur, l’art dramatique. » pp. 39-63

L’auteur saisit le moment d’une émotion si vive pour vous cacher le défaut de son sujet. […] Quelques années après, le frère de cette princesse arrive dans ce pays ; il est saisi par les habitants et sur le point d’être sacrifié par les mains de sa sœur.

557. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Académie française — Réception de M. Biot » pp. 306-310

Ce plaisir, nous devons le dire, a été mêlé de regret pour une nombreuse partie de l’auditoire ; on écoutait, on saisissait quelques mots, on sentait que quantité de choses justes, délicates et fines passaient tout près de là ; on les devinait au sourire même de celui qui parlait, et à la satisfaction de tous ceux qui se trouvaient assez voisins pour en jouir ; on était bien sûr de ne pas se tromper en joignant ses applaudissements aux leurs, mais on éprouvait, en réalité, un peu du supplice de Tantale.

558. (1874) Premiers lundis. Tome II « Li Romans de Berte aus Grans piés »

Aliste, qui a un poignard tout prêt, le tire aussitôt, s’en pique légèrement à la cuisse, le passe aux mains de Berte, qui le prend sans savoir pourquoi ; puis Aliste se met à crier, à réveiller le roi qui continuait de dormir, à montrer son sang, bien qu’il fasse nuit, et à accuser Berte, que la vieille Margiste vient saisir aussitôt comme sa fille, et la disant folle, sujette à ces frénésies.

559. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Seconde partie. De l’état actuel des lumières en France, et de leurs progrès futurs — Chapitre premier. Idée générale de la seconde Partie » pp. 406-413

Ce que la morale commande dans les actions n’est jamais douteux ; mais souvent on hésite, souvent on se repent de ses opinions même, lorsque des hommes odieux s’en saisissent pour les faire servir de prétexte à leurs forfaits ; et la vacillante lumière de la raison ne rassure point encore assez dans les tourmentes de la vie.

560. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Clément Marot, et deux poëtes décriés, Sagon & La Huéterie. » pp. 105-113

Un de ces hommes accoutumés à saisir toutes les choses par leur côté plaisant, célébra cette réconciliation dans un écrit intitulé : Banquet d’honneur, sur la paix faite entre Clément Marot, François Sagon, Fripelippes, Huéterie, & autres de leurs ligues.

561. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre second. Poésie dans ses rapports avec les hommes. Caractères. — Chapitre II. Des Époux. — Ulysse et Pénélope. »

Mais elle demeurait muette et l’étonnement avait saisi son cœur 9.

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