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494. (1889) Les artistes littéraires : études sur le XIXe siècle

J’ai la pensée, quand je fais un roman, de rendre une coloration, une nuance. Par exemple, dans mon roman carthaginois, je veux faire quoique chose pourpre. […] L’homme a tenu sa place dans son siècle : poésie, romans, voyages, journalisme, tout ce qu’il a touché, il l’a marqué d’un extraordinaire éclat. […] Il portait en lui, dès le sein de sa mère, le germe de cette maladie du siècle qui a servi de point de départ à tant de romans, drames ou poèmes. […] Ces existences doubles, où d’ordinaire un roman vrai de misère et de désespoir se déroule parallèlement à une série de splendides romans factices, le séduisaient par leur originalité.

495. (1836) Portraits littéraires. Tome II pp. 1-523

En essayant de réunir dans un même roman les trois actions que je viens d’indiquer, M.  […] savez-vous beaucoup de romans aussi riches en émotions ? […] est-ce un roman, une élégie, un drame ? […] En 1831, le premier, l’unique roman de M.  […] Un tel roman n’est-il pas trop romanesque ?

496. (1874) Premiers lundis. Tome I « Victor Hugo : Odes et ballades — I »

Mais dans son roman de Han d’Islande, remarquable à tant d’autres égards, il a passé toutes les bornes ; et son brigand est doué, grâce à lui, avec un luxe et une prédilection qu’on ne sait comment qualifier. Il en est résulté des impressions fâcheuses contre l’auteur ; le ridicule s’est tourné de ce côté pour se venger d’un poète trop dédaigneux de la faveur populaire ; et, laissant les nobles parties dans l’ombre, on a fait de son talent, aux yeux de bien des gens, une sorte de monstre hideux et grotesque, assez semblable à l’un des nains de ses romans. […] L’un de ses romans surtout présente d’un bout à l’autre cette inadvertance à un incroyable degré.

497. (1894) Écrivains d’aujourd’hui

Il a remis en faveur une forme de roman qui est vraiment dans la tradition française. […] Ses romans. […] Mais aussi voit-on par là de quelle convention initiale procèdent ces romans. […] Le roman d’un enfant, passim. […] Le roman naturaliste, p. 291.

498. (1889) Les premières armes du symbolisme pp. 5-50

Dans le roman, l’ingénieux jargon inventé par M.  […] Après cela, nous pourrons réhabiliter le roman épique, sans descriptions inutiles ni puérilités archéologiques, grouillant de vie. […] * *  * La prose, — romans, nouvelles, contes, fantaisies, — évolue dans un sens analogue à celui de la poésie. […] Mais enfin, le passé de l’esprit humain lui échappe en partie et, quand il a essayé d’établir les prolégomènes du naturalisme dans le roman et au théâtre, il a montré beaucoup d’incertitude. […] Il n’y a pas jusqu’au dialogue de Boileau sur les héros de roman qui ne lui eût profité.

499. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rebell, Hugues (1867-1905) »

. — La Nichina, roman (1897). — La Femme qui a connu l’empereur (1898). — La Câlineuse, roman (1899).

500. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » pp. 163-165

d’Arnaud a fait encore des Romans qu’il faut bien se garder de confondre avec la foule des Ouvrages qui portent ce nom. […] Nous sommes fâchés que cet Auteur ait eu recours, dans ses Romans, à un faste typographique dont ils peuvent assurément se passer.

501. (1824) Préface d’Adolphe

Sans la presque certitude qu’on voulait en faire une contrefaçon en Belgique, et que cette contrefaçon, comme la plupart de celles que répandent en Allemagne et qu’introduisent en France les contrefacteurs belges, serait grossie d’additions et d’interpolations auxquelles je n’aurais point eu de part, je ne me serais jamais occupé de cette anecdote, écrite dans l’unique pensée de convaincre deux ou trois amis, réunis à la campagne, de la possibilité de donner une sorte d’intérêt à un roman dont les personnages se réduiraient à deux, et dont la situation serait toujours la même. […] Quoi qu’il en soit, tout ce qui concerne Adolphe m’est devenu fort indifférent ; je n’attache aucun prix à ce roman, et je répète que ma seule intention, en le laissant reparaître devant un public qui l’a probablement oublié, si tant est que jamais il l’ait connu, a été de déclarer que toute édition qui contiendrait autre chose que ce qui est renfermé dans celle-ci ne viendrait pas de moi, et que je n’en serais pas responsable.

502. (1856) Articles du Figaro (1855-1856) pp. 2-6

Ce roman, le meilleur à tout prendre qu’il ait écrit, est là pour répondre. […] Balzac, en renouvelant le roman, ouvrit à la comédie sa voie naturelle. […] Le roman de Balzac conserve l’immutable et sereine jeunesse des chefs-d’œuvre, tandis que celui de M.  […] Romans et poèmes redevinrent une succursale du paradis. […] — Il y a, dites-vous, de la boue à pleines mains dans les romans de Balzac ?

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