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902. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Arsène Houssaye » pp. 271-286

Il est beau, spirituel, riche, grandement né, étranger et bizarre, deux conditions de séduction essentielles pour les femmes françaises.

903. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « Le Sage » pp. 305-321

… II Il était né riche, à ce qu’il paraît, mais, dit la notice, il devint pauvre de bonne heure.

904. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Raymond Brucker » pp. 27-41

L’individualité de l’auteur s’y révélant bien moins que dans la publication d’un ouvrage, jusque-là inédit, les réimpressions sont des espèces de renseignements sur l’esprit public que le libraire suit toujours plus qu’il ne le précède… Mais quand, de plus, elles sont une rénovation de l’œuvre déjà publiée, quand l’auteur y apparaît derrière le libraire, quand, riche du bénéfice des années, l’écrivain change le caractère d’un livre qu’il juge et condamne, du haut des acquisitions de sa pensée, les réimpressions prennent alors une importance que la Critique est obligée de signaler.

905. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Edmond About » pp. 91-105

Un grand d’Espagne, plus riche à lui seul que la monarchie espagnole, le comte Gomez de Villanera, vit publiquement avec une femme sortie d’un bureau de tabac et mariée à un officier de marine qui court les mers pendant que sa femme court les rues.

906. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « M. Paul Féval » pp. 145-158

Alexandre Dumas et qui aurait été, s’il l’eût voulu, assez riche de sa fortune personnelle, M. 

907. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXVI. Des éloges académiques ; des éloges des savants, par M. de Fontenelle, et de quelques autres. »

Si vous examinez leur âme, ils s’offrent presque tous désintéressés et nobles, ou ne daignant pas appeler la fortune, ou la dédaignant même quand elle va à eux ; les uns ayant une pauvreté ferme et courageuse, les autres retranchant aux besoins pour donner aux bienfaits, et dans leur médiocrité, assez riches pour être généreux.

908. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre IV. »

Sa licence s’oublia, devant son art profond de langage ; on le médita comme Pindare et comme Homère lui-même ; et, dans cette riche série de modèles que le génie grec, à ses âges divers, offrit au goût laborieux des Romains, il fut l’objet de l’émulation des plus habiles.

909. (1888) La vie littéraire. Première série pp. 1-363

Elle convient admirablement à une société très civilisée dont les souvenirs sont riches et les traditions déjà longues. […] Le mariage l’a installée avec honneur au foyer du riche. […] Quand à l’émotion, il la possède sous la forme la plus noble et la plus haute : il est riche en émotions intellectuelles. […] Peu de mois après, mademoiselle Sophie Le Sénéchal se maria avec un homme obscur et riche, et, quatre ans plus tard, Rose Gontier épousa son camarade Allaire. […] C’est un riche magasin d’idées et de sentiments ; c’est mieux encore : c’est un laboratoire où la substance humaine est mise au creuset.

910. (1876) Romanciers contemporains

Il était célèbre, riche, recherché, acclamé de tous. […] Dumas nous apparaît comme un de ces riches banquiers qui font valoir et leur argent et l’argent des autres. […] Mme Bovary a été au couvent, en société avec de riches et d’élégantes pensionnaires. […] Aucun de ses prêtres charitables n’est riche. […] Les riches seuls peuvent se permettre de telles prodigalités.

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