Comme Brizeux, auquel il ressemble par la pudeur de son lyrisme voilé, il a aimé la Muse d’un amour exclusif, délicat et scrupuleux… Le poète de l’Âme vierge n’a pas attendu, pour nous dire sa chanson, que les annonciateurs de « formules » nouvelles aient prédit une révolution du goût.
L’indulgence du lecteur admettra facilement que de brèves allocutions, parties du cœur sans nul apprêt, à peu d’intervalle les unes des autres offrent des pensées qui se ressemblent.
Ne doit-on pas conclure, d’après l’inanition dans laquelle ils nous laissent, qu’ils ressemblent à ces feux errans, que le vent entraîne indifféremment de tous côtés, sans laisser aucune trace de lumiere après leur passage ?
pourquoi faut-il que ces titres de noblesse littéraire ressemblent aujourd’hui à ces Billets, qui, pour avoir été trop multipliés, se trouverent, à la chute du systême, des papiers stériles entre les mains des Agioteurs qui les avoient eus à si bon marché !
Mais, au reste, cette sorte de petite allégorie matérielle, quoiqu’un peu moins mauvaise que la grande allégorie physique, est toujours d’un genre médiocre, froid et incomplet ; elle ressemble tout au plus aux Fées des Arabes, et aux Génies des Orientaux.
Ouvrage du malheur, et non des années, elles ressemblent aux cheveux blancs sur la tête de la jeunesse.
Lanfranc ou le Poète est une comédie romantique, parce que les événements ressemblent à ce qui se passe tous les jours sous nos yeux. […] Mais le talent supposé, si les détails de la comédie de Lanfranc sont vrais, s’il y a du feu, si le style ne se fait jamais remarquer et ressemble à notre parler de tous les jours, je dis que cette comédie répond aux exigences actuelles de la société française. […] Je respecte infiniment ces sortes de Classiques, et je les plains d’être nés dans un siècle où les fils ressemblent si peu à leurs pères. […] Êtes-vous curieux d’observer l’effet que produit à la scène cette circonstance de ressembler à la nature ajoutée à un chef-d’œuvre ? […] Les sculpteurs de Louis XIV ont été Classiques, ils ont placé dans les bas-reliefs de leur arc de triomphe, bien digne de l’ignoble nom de porte Saint-Martin, des figures qui ne ressemblaient à rien de ce qu’on voyait de leur temps.
D’une part un artiste travaille généralement dans une joie qui l’applique tout entier à son œuvre et qui ressemble à l’inspiration. […] Mais l’une et l’autre se ressemblent en ce qu’elles créent directement de la vie sans passer par l’imitation de la vie donnée dans la nature. […] Et on aura trouvé sans doute (comme moi-même) que mon analyse de la Jeune Parque ressemblait fâcheusement à un de ces programmes qu’on distribue au concert. […] De même que dans l’énoncé d’un théorème ne doit entrer nul élément empirique, ainsi la fontaine où Narcisse se mire ressemble à une étude au tableau noir où ne figurera nul élément qui supposerait autrui. […] Chacun des grands poèmes de Valéry ressemble, comme la Jeune Parque, à un hiéroglyphe, condense un regard interrogateur sur un mystère métaphysique.
Argan ressemble trop à notre histoire courante de chaque jour, pour qu’elle puisse beaucoup nous plaire. […] ne ressemble pas mal au hasard qui a dicté cette comédie : L’Étourdi. […] Et qu’il est loin aussi de ces petites figures qui devaient lui ressembler comme deux gouttes d’eau ! […] — Ils ressemblent à cet Irlandais qui ne a voulait pas sortir de son lit, quoique le feu fût à la maison […] On ne fait pas un paysage, on ne fait pas un journal avec un éclair ; l’éloquence, au milieu de nos grands papiers, ressemblerait à cette dame patricienne obligée, un jour de fête, de danser avec des affranchis.