Un critique est toujours tenu à de certaines réserves, quand il parle de gens qu’il connaît, — avec lesquels il peut se rencontrer tous les jours dans le monde ; il y a des convenances obligées.
Témoin des troubles civils de Lyon en 1834, Mme Valmore a pris part à tous ces malheurs avec le dévouement d’un poëte et d’une femme : Je me laisse entraîner où l’on entend des chaînes ; Je juge avec mes pleurs, j’absous avec mes peines ; J’élève mon cœur veuf au Dieu des malheureux ; C’est mon seul droit au ciel, et j’y frappe pour eux Elle frappa à d’autres portes encore ; et son humble voix, enhardie dès qu’il le fallut, rencontra des cœurs dignes de l’entendre quand elle parla d’amnistie.
Un des obstacles, il est bon de le savoir, que rencontrent quelquefois les jeunes gens studieux de la province, lorsqu’ils désirent prendre connaissance des richesses enfouies que contiennent, je ne dis pas les Archives (les voilà à jour), mais les Bibliothèques locales, c’est, le croirait-on ?
voyons, dit Condorcet avec son air et son rire sournois et niais, un philosophe n’est pas fâché de rencontrer un prophète. — Vous, monsieur de Condorcet, vous expirerez étendu sur le pavé d’un cachot, vous mourrez du poison que vous aurez pris pour vous dérober au bourreau, du poison que le bonheur de ce temps-là vous forcera à porter toujours sur vous ».
Qu’on n’espère point y rencontrer de quoi se faciliter la besogne et se dispenser de l’effort, de merveilleuses recettes qui mettent toutes les ignorances et toutes les paresses à l’aise dans tous les sujets.
De là ces expressions, que j’ai rencontrées dans des écrits récents : « Ôcourtetéde la sagesse humaine !
Une autre fois, ce sont des batailles terribles entre les rouges et les bleues, les grandes battant les petites comme plâtre quand elles les rencontrent dans les coins, et les petites déchirant et jetant dans le puits les livres et les cahiers des grandes.
monsieur l’abbé, je ne saurais vous dire quel chagrin c’est, pour une âme restée religieuse et qui s’attendait à rencontrer un prêtre, de se trouver en face d’un vilain homme de lettres et d’un auteur fieffé !
Une histoire du snobisme se rencontrerait sur bien des points avec l’histoire des évolutions de la littérature et de l’art.