Mais, comme le fait remarquer M. […] Remarquons en passant que ce rapport de la hauteur apparente à la distance est le fondement de toutes les illusions sur la dimension et que la notion de distance devient de plus en plus pénible à maintenir dans sa rectitude quand l’œil est obstinément ramené dans la même direction et qu’il est privé par conséquent du contrôle d’autres visions différentes. […] Tout le monde a remarqué pourtant le peu de respect qu’ont eu les chanteurs pour le texte de M.
Par-là, malgré les graces de son élocution, le Poëte tombe dans une monotonie insipide, & cette monotonie produit un ennui invincible, comme on l'a déjà* remarqué. […] S’il parle d’une bataille, c’est pour faire remarquer que les Combattans qui avoient pour eux la justice, ont eu les revers en partage. […] Tantôt sensible, tantôt délicat, tantôt caustique, selon les différentes dispositions de son ame ; tantôt sincere & tantôt artificieux ; tantôt amateur du vrai, & tantôt opposé à la vérité ; tantôt modéré & tantôt excessif, il a toujours été, comme nous l'avons déjà remarqué, l'Homme du temps, de la circonstance, du moment.
Il avait reçu de la nature, sous des formes agréables et jolies, une certaine énergie ardente qui constitue à un haut degré le tempérament littéraire et qui pousse au talent : Cette énergie, a-t-il remarqué, condamne d’ordinaire ceux qui la possèdent au malheur non pas d’être sans morale et de n’avoir pas de très beaux mouvements, mais de se livrer fréquemment à des écarts qui supposeraient l’absence de toute morale. […] Il ne s’élevait pas au-dessus des conditions de son cercle et de son temps, et c’est en quoi, avec tout son esprit, comme l’a très bien remarqué Roederer, il n’était pas véritablement éclairé. […] Marmontel ayant remarqué en riant que les habitantes de ce lieu étaient dangereusesc, Chamfort lui répondit : « Je ressemble à la salamandre.
Il est curieux de remarquer qu’une partie de ce morceau, écrit dès 1772, a été inséré par Sieyès quinze ans après, en 1788, dans sa première brochure intitulée : Vues sur les moyens d’exécution, dans laquelle il traçait leur marche et leur code aux États généraux prochains. […] Sieyès s’était fait remarquer en 1787, à l’assemblée provinciale d’Orléans, par son opposition continuelle et souvent embarrassante aux vues du gouvernement ; on en parla au ministre comme d’un adversaire très dangereux, et dont il importait de s’assurer. […] [NdA] Remarquez comme Sieyès a compris, présagé tous les temps principaux de la Révolution, et les a marqués par des mots qui restent : À la veille de la convocation des États généraux, il demande : Qu’est-ce que le tiers état ?
J’en aurais donc parlé comme il convient, et j’aurais fait remarquer, tant de beautés éparses, moins populaires que vous ne dites. Ceci fait, j’aurais suivi l’enfant dans sa seconde entreprise ; de L’École des femmes, je passais à L’Épreuve nouvelle, de Molière à Marivaux, et j’aurais fait remarquer à la jeune débutante que parfois elle manque de naturel ; que rien ne vaut à son âge la naïveté toute pure ; que son regard est assez beau pour ne pas lui infliger tant de tourments, qu’il est bon de ne pas mettre trop d’esprit dans les vers de Molière, non plus que dans la prose de Marivaux ; enfin, j’aurais proclamé le succès de cette belle personne, l’élève bien-aimée de mademoiselle Mars ; et naturellement, à propos des bienveillantes et sages leçons que la jeune fille a reçues de ce grand maître dans l’art de la comédie, j’aurais terminé mon histoire par ces vers de L’École des femmes : Il faut qu’on vous ait mise à quelque bonne école. […] il faudrait tout citer de cette rhétorique en action) : « J’ai remarqué une chose de ces messieurs-là, c’est que ceux qui parlent le plus de règles et qui les savent mieux que les autres, font des comédies que personne ne trouve belles.
Qu’apercevons-nous quand nous la remarquons, sinon la pensée elle-même, mais la pensée vêtue, enveloppée d’une ombre de parole, ombre légère, insaisissable, qui fait corps avec elle et ne peut en être séparée ? […] Je l’accorde ; mais peut-être est-il philosophique de remarquer que, dans l’expression un fait, le mot un n’a aucun sens précis : car, selon le point de vue ou le caprice de l’esprit, un fait est une fraction de fait, le même fait ou une de ses fractions est un ensemble de faits ; l’expérience ne nous donne que du fait ; sur cette matière indifférente à l’unité, nous appliquons à notre guise la forme de l’unité ; quelle que soit l’étendue phénoménale embrassée par l’unité, la matière qui la reçoit ne nous contredira jamais ; pour régler l’usage de cette notion, l’esprit ne doit consulter que les convenances de la science qui l’occupe36. […] Remarquons en passant que, tout au contraire, la reconnaissance, c’est-à-dire la connaissance de la mémoire par le sujet pensant, est en raison directe de l’étendue du souvenir ; il n’y a pas de reconnaissance pour cette poussière de souvenirs que l’imagination organise à sa fantaisie [voir, sur ce point, chap.
L’âne n’est pas une mauvaise bête, et La Fontaine, qui devant les animaux, quand il les surprend en défaut, par accident, en défaut surtout de cruauté, de méchanceté, s’empresse de les excuser, La Fontaine nous fait remarquer qu’il est bien étonnant que, dans certaine fable qu’il trouve dans un recueil d’Esope, l’âne se soit montré méchant, « car il est bonne créature ». […] Par exemple, l’hirondelle qui est l’animal le plus individualiste, le plus domestique qui soit, l’hirondelle qui, dans la saison qu’elle passe chez nous, ne semble songer qu’à son nid et à ses petits, lorsqu’une autre hirondelle est en danger, on l’a remarqué, se précipite à son secours. […] Remarquez qu’autour de lui il y avait des gens qui croyaient à l’âme des bêtes, mais ils croyaient à leur âme plus qu’à leur esprit, plus qu’à leur intelligence.
Si, comme l’a remarqué avec un reproche sévère l’auteur du Développement de la doctrine chrétienne, les historiens ecclésiastiques n’avaient pas toujours manqué à l’Angleterre, on pourrait suivre pas à pas le mouvement d’idées que nous indiquons et en marquer vivement le progrès par les hommes qui le représentèrent. […] Parmi les signataires de cette adresse, on remarquait Gladstone, ministre du commerce, lord Dangannon, lord Courtnay, Coleridge, de la cour du banc de la reine. […] qui prouvait seulement, comme l’a remarqué un historien, la différence d’agir du protestantisme au xvie siècle et du protestantisme au xixe , et surtout le besoin retrouvé de l’union après la séparation consommée, c’est-à-dire, dans une donnée étroite encore mais qui finira par s’élargir, l’influence de cette idée d’unité qui tourmente la pensée universelle, et que Dieu a répartie dans tous les vents qui soufflent actuellement sur le monde, comme une semence de l’avenir.
Si elle s’y fit remarquer dans sa première attitude par quelque chose de sentimental et d’extrêmement animé, à quoi se prenaient certaines aristocraties envieuses, c’est qu’elle était destinée à porter du mouvement et de l’imprévu partout où elle se serait trouvée. […] Peut-être, et M. de Chateaubriand l’a remarqué dans un jugement porté sur elle vers l’époque de sa mort, pour rendre ses ouvrages plus parfaits il eût suffi de lui ôter un talent, celui de la conversation. […] Je n’y ai trouvé à remarquer, comme ton de l’époque, comme couleur du paysage familier aux héroïnes de quatorze ans, que ces paroles de Nanine : « Je parvins hier matin à aller au tombeau ; j’y versai un torrent de ces larmes précieuses que le sentiment et la douleur fournissent aux malheureux de mon espèce. […] Ici se dénote chez elle, remarquons-le bien, un souci croissant de la moralité dans les écrits. […] Cette fin de non-recevoir élevée contre les talents survenants remonte un peu haut, et jusqu’au sein du pur Louis XIV, comme le remarquait M.