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518. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Introduction. Origines de la littérature française — 4. Physionomie générale du moyen âge. »

Mais il nous faut maintenant revenir au point de départ, à la première époque de la littérature française, et embrasser d’un regard les principaux caractères du monde qui s’y exprime et s’y réjouit.

519. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jammes, Francis (1868-1938) »

Il sait que, vus par lui, les paysages où il a vécu tressaillent sous son regard et que les chênes tout secoués parlent et que les rochers resplendissent comme des topazes.

520. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rollinat, Maurice (1846-1903) »

Il s’en est fait la tête même, tant il a embrouillé méchamment les mèches longues de ses cheveux, et tant il veut se donner le regard louche.

521. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Méry »

C’est de l’Histoire faite en artiste, un grand et rapide récit qui va de Byzas, le fondateur de Byzance, jusqu’à Mahmoud, le réformateur de l’Empire turc, enfin une espèce de biographie de Stamboul, majestueusement et colossalement individualisée sous le regard de l’historien, immense statue faite de pierres et d’hommes, comme les statues de Phidias étaient faites d’or et d’ivoire, qui a pour turban ses coupoles, et aux bras victorieux ou blessés de laquelle l’historien append, durant tout le cours de son histoire, les médaillons sanglants de ses maîtres et de ses vainqueurs !

522. (1917) Les diverses familles spirituelles de la France « Chapitre ii »

Jospin, a bien noté leur regard d’ardente bonne volonté, ce trait lumineux, cette sorte d’allégresse que l’on voit dans leurs yeux la veille du départ.

523. (1882) Hommes et dieux. Études d’histoire et de littérature

Son regard, disait-on, stérilisait les arbres et faisait tomber les fruits verts. […] Il ne m’est pas permis de voir les morts, ni de souiller mon regard par de funèbres exhalaisons. […] Aucun regard vivant ne profane ces musées cryptiques. […] Ce regard, vague, dont la fixité est partout et le rayon visuel nulle part, étonnait déjà les contemporains. […] Nous avons vu Charles II fasciné par son regard, comme un oiseau de nuit par l’œil d’un reptile.

524. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. VILLEMAIN. » pp. 358-396

J’expose et mets en regard ces deux manières sans avoir la prétention de les juger, ni d’assigner la préférence à l’une ou à l’autre. […] comment se recréait-il sans cesse avec nouveauté et fraîcheur, après la sixième année comme au premier jour, aux regards émerveillés ? […] Villemain, un jour d’été de 1827, vers la fin du ministère Villèle, un auditeur s’était glissé dans la foule, quelques instants avant l’entrée du maître ; mais il s’était mal dérobé aux regards, en s’asseyant bien vite sous la statue de Fénelon.

525. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287

Le clair-obscur des bois aux teintes de vitrail Recueillait le regard et baignait l’âme d’ombre. […] C’est ce qu’on appelle le surnaturel, autrement dit ce qu’on n’a jamais vu dans un autre regard, et par conséquent ce qu’on n’a pu comparer à rien. Je renoncerai donc à vous définir ce regard.

526. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXIXe entretien. Tacite (2e partie) » pp. 105-184

Aujourd’hui des légions et des flottes, et, ce qu’on avait vu plus rarement encore, les prétoriens et les soldats, gardiens de la ville, marchaient au combat. » II Selon l’admirable économie de ses récits, ordonnés comme des poèmes, Tacite profite de la lenteur d’Othon dans sa marche vers les Gaules pour reporter les regards de son lecteur vers une autre région de l’empire où se noue un autre drame militaire pour un troisième dénouement déjà prévu. […] Telle est la nature humaine, que l’on considère d’un regard malveillant la récente fortune d’autrui. […] « Quant à lui, par une dissimulation contraire, triste et comme affligé de son propre salut, il affectait de verser des larmes sur la mort de sa mère ; mais, comme la physionomie des lieux ne change pas à volonté comme la physionomie des hommes, que l’aspect pénible de cette mer et de ce rivage importunait ses regards, et qu’on entendait de plus, disait-on, sous les collines de Baïes le son d’une trompette et des gémissements de deuil autour du tombeau de sa mère, il se réfugia à Naples, et il adressa de là des lettres au sénat. » LII « Ces lettres disaient qu’Agérinus, affranchi et confident intime d’Agrippine, avait été surpris le fer à la main pour l’assassiner ; qu’Agrippine s’était fait justice à elle-même en se punissant de la même mort qu’elle avait tramée contre lui.

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