Le grammairien, le linguiste, le lexicographe, le critique, le littérateur, dans le sens spécial du mot, ont droit au titre de philologues, et nous saisissons en effet entre ces études diverses un rapport suffisant pour les appeler d’un nom commun. […] Car ces travaux ont entre eux les rapports les plus étroits ; d’ordinaire, ils sont réunis dans les études d’un même individu, souvent dans le même ouvrage. […] Ajoutons que les rapports des mots changent avec les révolutions des choses et que, dans l’appréciation de leur sens, il ne faut considérer que le centre des notions, sans chercher à enclaver ces notions dans des formules qui ne leur seront jamais parfaitement équivalentes. […] Les anciens sous ce rapport étaient exactement au niveau de notre XVIIe siècle. […] Et ne commet-il pas semblable faute quand il regarde comme inutiles toutes ces patientes explorations du passé, quand il déclare que c’est perdre son temps d’étudier les civilisations qui n’ont point de rapport direct avec la nôtre, qu’il faut seulement étudier l’Europe pour déterminer la loi de l’esprit humain, puis appliquer cette loi a priori aux autres développements ?
I Vulgairement, la souffrance est regardée comme l’indice de la maladie et il est certain que, en général, il existe entre ces deux faits un rapport, mais qui manque de constance et de précision. […] Au lieu de prétendre déterminer d’emblée les rapports de l’état normal et de son contraire avec les forces vitales, cherchons simplement quelque signe extérieur, immédiatement perceptible, mais objectif, qui nous permette de reconnaître l’un de l’autre ces deux ordres de faits. […] Puisque le point de repère par rapport auquel on peut juger de l’état de santé ou de maladie varie avec les espèces, il peut varier aussi pour une seule et même espèce, si celle-ci vient à changer. […] Dans ce cas, le seul type normal qui soit dès à présent réalisé et donné dans les faits est celui du passé, et pourtant il n’est plus en rapport avec les nouvelles conditions d’existence. […] Si, du moins, à mesure que les sociétés passent des types inférieurs aux plus élevés, le taux de la criminalité, c’est-à-dire le rapport entre le chiffre annuel des crimes et celui de la population, tendait à baisser, on pourrait croire que, tout en restant un phénomène normal, le crime, cependant, tend à perdre ce caractère.
Dieu seul sait la distance entre nous, Seul il sait quels degrés de l’échelle de l’être Séparent ton instinct de l’âme de ton maître ; Mais seul il sait aussi, par quel secret rapport. […] Du moins ils ont établi un rapport de cause à effet alors qu’il ne pouvait y avoir là que du hasard. […] Les bons moines ont trouvé tout simplement un arbre habité par deux espèces de gens, par des souris d’un côté, par un hibou de l’autre, mais qui n’avaient aucun rapport entre eux, pas même un rapport alimentaire, si je peux me servir de cette expression. […] Que ces castors ne soient qu’un corps vide d’esprit, Jamais on ne pourra m’obliger à le croire ; Mais voici beaucoup plus… Et alors arrive l’histoire des Renards polonais, dont La Fontaine a reçu le rapport de Jean Sobieski.
C’est en vérité la physiologie psychologique ou, comme nous l’appelons maintenant, la psycho-physiologie qui s’ébauche dans les célèbres Mémoires de Cabanis sur les Rapports du physique et du moral. […] Gautier, Rapport, etc.]. […] Sur quelles idées fondamentales de droit et de justice a-t-il établi les rapports des hommes entre eux ? […] Ravaisson, Rapport sur les progrès de la philosophie, Paris, 1868. […] IX, 1859 ; — Théophile Gautier, Notice sur Charles Baudelaire et Rapports sur les progrès de la poésie, 1868 ; — Ch.
À propos d’un rapport sur la cause physique de l’écho ou sur un travail d’anatomie, Montesquieu fait trop intervenir les nymphes et les déesses. À ce début, il imite visiblement Fontenelle, dont les rapports ingénieux à l’Académie des sciences étaient faits pour séduire. […] (Il s’agit des découvertes de physique, qui, après s’être fait attendre durant des siècles, ont éclaté coup sur coup depuis Galilée jusqu’à Newton) : « On dirait que la nature a fait comme ces vierges qui conservent longtemps ce qu’elles ont de plus précieux, et se laissent ravir en un moment ce même trésor qu’elles ont conservé avec tant de soin et défendu avec tant de constance. » Et cette autre pensée encore, qui vient singulièrement dans un rapport de Montesquieu Sur l’usage des glandes rénales : « La vérité semble quelquefois courir au-devant de celui qui la cherche ; souvent il n’y a point d’intervalle entre le désir, l’espoir et la jouissance. » Montesquieu, comme académicien des sciences de Bordeaux, paya donc un léger tribut à la mode et à son admiration pour Fontenelle. […] On a de lui non pas seulement des rapports sur les travaux des autres, mais des observations directes d’histoire naturelle, lues en novembre 1721.
L’art, pour représenter la vie, doit observer deux ordres de lois : les lois qui règlent en nous les rapports de nos représentations subjectives et les lois qui règlent les conditions objectives dans lesquelles la vie est possible. Les lois qui dominent les rapports des représentations forment une sorte de science de la perspective intérieure. […] Quant aux lois qui ont rapport aux conditions objectives dans lesquelles se produit la vie, elles sont pour la plupart inconnues, et ne peuvent faire l’objet d’aucune science exacte. […] Il existe un rapport très bref et très simple fait à l’amirauté autrichienne par le capitaine de Wohlgemuth, qui a un an au séjourné pôle pour y faire des recherches scientifiques.
Or, les phénomènes dont vous vous occupez sont incontestablement du même genre que ceux qui font l’objet de la science naturelle, tandis que la méthode que vous suivez, et que vous êtes obligés de suivre, n’a souvent aucun rapport avec celle des sciences de la nature. […] vous procédez à une espèce d’enquête judiciaire ; vous vous mettez en rapport avec les témoins, vous les confrontez entre eux, vous vous renseignez sur eux. […] Si le tableau était la reproduction d’une scène réelle, il fallait, de toute nécessité, qu’elle aperçût cette scène ou qu’elle fût en rapport avec une conscience qui l’apercevait. […] De fait, nous voyons que la conscience a des rapports avec le cerveau.
[Rapport sur les primes à donner aux ouvrages dramatiques.] […] Voici le Rapport adressé à M. le ministre de l’Intérieur : Ce 12 février 1853.
Boutaric, j’ai pu dépouiller une multitude de documents manuscrits, la correspondance d’un grand nombre d’intendants, directeurs des aides, fermiers généraux, magistrats, employés et particuliers, de toute espèce et de tout degré pendant les trente dernières années de l’Ancien Régime, les Rapports et Mémoires sur les diverses parties de la maison du roi, les procès-verbaux et cahiers des États généraux en cent soixante-seize volumes, la correspondance des commandants militaires en 1789 et 1790, les lettres, mémoires et statistiques détaillées contenus dans les cent cartons du Comité ecclésiastique, la correspondance en quatre-vingt-quatorze liasses des administrations de département et de municipalité avec les ministres de 1790 à 1799, les rapports des conseillers d’État en mission à la fin de 1801, la correspondance des préfets sous le Consulat, sous l’Empire et sous la Restauration jusqu’en 1825, quantité d’autres pièces si instructives et si inconnues, qu’en vérité l’histoire de la Révolution semble encore inédite.