Il ne faut pas croire tout ce qu’il y raconte ; il aime trop à parler de lui-même, pour qu’il puisse dire constamment la vérité.
Il a voulu voir, de ses yeux, le théâtre du drame qu’il nous raconte. […] Frédéric Masson après Joséphine impératrice et reine, nous raconte Joséphine répudiée. […] Cette histoire est racontée, tout au long, dans la Chronique de Thann. […] Tels, les chasseurs qui ressentent un plaisir infini à raconter les derniers moments des lapins qu’ils ont fusillés ensemble. […] Il ne raconte pas.
Toute cette aventure est racontée avec une simplicité parfaite qui en fait un petit drame très émouvant. […] Justement, j’ai à raconter une histoire à propos d’un jurisconsulte éminent, lord Campbell, dont les journaux anglais ont annoncé la mort il y a cinq mois à peine. […] Les livres d’histoire, aussi, ne me paraissent tout à fait complets qu’accompagnés de portraits authentiques des acteurs dans les grands drames qui y sont racontés. […] Je suis donc tenté, puisque j’ai écrit tout à l’heure le mot de conversation, de faire raconter ce dernier procès par d’autres, comme je l’ai entendu raconter moi-même. […] La plume se lasserait à raconter les preuves quotidiennes de cet amour de la réglementation, de ce besoin de protection gouvernementale qui nous dévorent.
Tous ses tableaux sont pleins d’imagination ; et ses harangues sont, comme celles de Tite-Live, de la plus belle éloquence : lorsqu’il raconte les malheurs attachés aux troubles civils, il jette de grandes lumières sur les passions politiques, et doit paraître supérieur aux écrivains modernes qui n’ont que l’histoire des guerres et des rois à raconter.
Quoique l’auteur n’ait pas inventé le sujet de son livre, et que les idées lui en aient été inspirées par ces chefs-d’œuvre dramatiques de l’esprit humain dont il fait l’analyse et raconte l’histoire, il met dans cette histoire et dans cette analyse une telle profondeur de sentiment et une telle richesse de coloris, qu’analyser et raconter ainsi, c’est presque aussi rare et aussi glorieux que de créer…· Positivement, le livre de Saint-Victor est une création.
Le cardinal Ximénès, dont la grandeur a le pittoresque qu’ont les grandeurs du Moyen Âge, n’est pas peint : il est raconté. […] L’une de ces dissertations, entre autres, la plus curieuse et la plus instructive, est consacrée à relever les nombreuses erreurs du chanoine Llorente sur l’inquisition d’Espagne, et la suivante à raconter le rôle que Ximénès a joué dans cette formidable institution.
Pour donner une idée de l’exiguïté de sa taille et du peu de hauteur de sa stature, on raconte qu’un jour une duchesse de ce temps matérialiste, qui n’estimait que la matière et à laquelle il s’était permis de faire une déclaration d’amour, le prit d’à genoux où il s’était mis, et, l’enlevant de terre comme un enfant coupable, l’assit d’autorité sur le marbre d’une cheminée qui était haute et sonna pour dire au domestique : « Descendez monsieur ! […] … N’était-ce pas lutter avec l’auteur du Traité du Prince, qui ne l’avait racontée que dans son Traité du Prince, comme preuve à l’appui du traité, et avec lequel, en reprenant et en détaillant cette vie terrible, il se montrerait plus Machiavel que Machiavel lui-même ?
Mais nous sommes tellement enfants qu’il y a toujours bénéfice pour Gérard de Nerval à raconter ses premiers temps. […] Tout ce qui est de regard et de récit dans ce Voyage d’Orient est à étonner de bon sens, de bonne humeur et de bon ton, toutes choses rares dans l’école romantique ; et s’il s’y rencontre des parties inférieures, ce sont les pages que l’auteur a voulu faire poétiques, comme la légende de la Reine de Saba, qu’il prétend avoir entendu raconter par un conteur de café, en Egypte, et que, pour cette raison, je ne mettrai point à sa charge.
Sa biographie a été plusieurs fois racontée dans toutes les langues : en français, par Marc-Monnier ; dans son livre l’Italie est-elle la terre des morts ? […] Raconte que devant toi, seule de ton sexe, j’ai consenti à courber ma tête fière, j’ai spontanément offert mon cœur indompté. […] Il me raconta que plusieurs artistes distingués avaient récemment travaillé dans le voisinage ; Clint était parti la semaine dernière. […] Il les a racontées longuement, il leur a consacré plus d’un tiers de son volume, et avec quel enthousiasme il évoque ce temps lointain ! […] Mais M. de Amicis ne s’est point borné à voyager et à raconter ses voyages.