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1845. (1904) Zangwill pp. 7-90

Quel dommage que nous ne puissions, comme dans la légende racontée par Thomas de Cantimpré, donner rendez-vous à ceux d’entre nous qui seront morts, pour qu’ils viennent nous rendre compte de la réalité des choses de l’autre vie !

1846. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre premier. La Formation de l’Idéal classique (1498-1610) » pp. 40-106

Il s’y raconte ; il s’y expose ; il s’y donne à nous en spectacle.

1847. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

L’histoire ne raconte pas pour raconter, elle ne peint pas pour peindre, elle raconte et elle peint le passé pour qu’il soit la leçon vivante de l’avenir. […] On raconte de la musique ancienne des choses extraordinaires.

1848. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre III. L’âge classique. — Chapitre II. Dryden. »

Une sorte de vision possédait l’artiste ; les paysages et les événements se déroulaient dans son esprit comme dans la nature ; il concentrait dans un éclair tous les détails et toutes les forces qui composent un être, et cette image agissait et se développait en lui comme l’objet hors de lui ; il imitait ses personnages, il entendait leurs paroles ; il trouvait plus aisé de les répéter toutes palpitantes que de raconter ou d’expliquer leurs sentiments ; il ne jugeait pas, il voyait ; il était involontairement acteur et mime ; le drame était son œuvre naturelle, parce que les personnages y parlent et que l’auteur n’y parle pas.

1849. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre IV. L’âge moderne. — Chapitre II. Lord Byron. » pp. 334-423

Il a vécu parmi les spectacles qu’il décrit ; il a éprouvé les émotions qu’il raconte.

1850. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

Un patriote profondément honnête, mais souvent superficiel, raconta nos anciennes victoires d’un ton de triomphe qui souvent put blesser l’étranger ; mais cette dissonance allait s’affaiblissant chaque jour.

1851. (1895) Les confessions littéraires : le vers libre et les poètes. Figaro pp. 101-162

» D’ailleurs, un fait curieux, bien significatif : Gineste me racontait que dans un des récents concours poétiques, en province, en dehors du lauréat qu’on devait primer, tous les concurrents étaient des gens du peuple.

1852. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »

, p. 212 : le contexte exact est une discussion sur le drame et ce qu’il convient ou non de représenter sur scène ou d’écarter des yeux du spectateur par le simple récit d’un témoin : « Ou l’action se passe sur la scène, ou on la raconte quand elle est accomplie (v. 179).

1853. (1890) Nouvelles questions de critique

Il nous apprend que, dans sa Vie de Pascal, madame Périer raconte que l’auteur des Lettres provinciales fut « converti » par la miraculeuse guérison de sa nièce ; et ceci est déjà d’un homme peu familier avec l’histoire de Pascal. […] « Il raconte que la terre est descendue du soleil, dit encore M.  […] Rousseau, lui, n’a guère écrit que pour se raconter.

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