Son histoire n’est pas le récit d’une fatalité méticuleuse dont il n’y aurait qu’à signaler la déduction logique. […] Voilà le dernier récit que Charles-Louis Philippe ait consacré à sa compagne la pauvreté. […] Alors, sa mémoire, tout animée du chagrin de Philippe, valut beaucoup mieux que les récits et les anecdotes. […] Qu’on n’essaye pas de lui en conter : il a vite fait la critique des récits que vous hasardez. Il les enregistre, vos récits ; mais il n’est pas dupe : sa méthode est sûre et son instinct ne le trompe pas.
Elle est en récit dans Euripide, elle sera en tableau dans Rivollet. […] Ravet a très bien dit, ce qui n’était pas facile, le long récit du messager. […] D’aucuns l’auraient voulu en spectacle et non en récit. […] Ce poète n’aurait pas manqué de mettre en action la catastrophe qu’il n’a mise qu’en récit. […] Sylvain a obtenu un très grand et très légitime succès dans le récit de Théramène.
Ces nobles récits qui se déroulaient à travers la vie d’un peuple, qui exprimaient son génie, sa destinée humaine et son idéal religieux, n’ont plus eu de raison d’être du jour où les races ont perdu toute existence propre, tout caractère spécial. […] J’espère achever, dans cet intervalle, un poème plus étendu et plus sérieux, où je tenterai de renfermer, dans une suite d’actions et de récits épiques, l’histoire de l’ère sacerdotale et héroïque d’une de ces races mystérieuses venues de l’antique Orient pour peupler les déserts de l’Europe. […] Béranger [1864] Aux époques vivaces où les rêves, les terreurs, les espérances, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent de toute part en légendes pleines d’amour ou de haine, d’exaltation mystique ou d’héroïsme, récits charmants ou terribles, joyeux comme l’éclat de rire de l’enfance, sombres comme une colère de barbare, et, flottant, sans formes précises, de génération en génération, d’âme en âme et de bouche en bouche ; dans ces temps de floraison merveilleuse de poésie primitive, il arrive que certains hommes, doués de facultés créatrices, vastes esprits venus pour s’assimiler les germes épars du génie commun, en font sortir des théogonies, des épopées, des drames, des chants lyriques impérissables. […] Aux époques lointaines où les rêves, les terreurs, les passions vigoureuses des races jeunes et naïves jaillissent confusément en légendes pleines d’amour et de haine, d’exaltation mystique ou héroïque, en récits terribles ou charmants, joyeux comme l’éclat de rire de l’enfance ou sombres comme une colère de barbare, et flottant, sans formes précises encore, de génération en génération, d’âme en âme et de bouche en bouche ; dans ces temps de floraison merveilleuse, des hommes symboliques sont créés par l’imagination de tout un peuple, vastes esprits où les germes épars du génie commun se réunissent et se condensent en théogonies et en épopées.
Selon lui, en effet, dans le récit des plus circonstanciés qu’il nous offre des dispositions des puissances à ce congrès et des phases diverses par lesquelles on passa successivement, M. de Talleyrand, qui eut l’art et le mérite, dès le premier jour, de s’y faire une place digne de la France, n’aurait point été également habile à profiter de la situation qu’il s’y était faite ; il aurait dû tenter d’autres alliances que celles qu’il pratiqua, se rapprocher de la Russie et de la Prusse plutôt que de se lier avec l’Angleterre et avec l’Autriche.
Il n’y a point en Angleterre de mémoires, de confessions, de récits de soi faits par soi-même ; la fierté du caractère anglais se refuse à ce genre de détails et d’aveux : mais l’éloquence des écrivains en prose perd souvent à l’abnégation trop sévère de tout ce qui semble tenir aux affections personnelles.
Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères A-t-on à faire agir ou parler des personnages, soit dans une narration, soit dans le cadre d’un discours ou d’un dialogue ?
Dumas est un remarquable conteur ; il sait intéresser le lecteur par les qualités d’une imagination brillante qui, au don heureux de l’invention dramatique, joint la verve, l’action, la rapidité du récit, l’agilité d’un style qui court à son but et s’arrête peu pour décrire, encore moins pour prouver, car l’auteur n’a pas de systèmes ; mais cependant avec tous ces avantages, ses succès n’auraient pas été aussi grands s’il ne s’était pas servi de ces trois mobiles : la glorification de la personnalité humaine, les peintures hardies qui troublent les sens, les lieux communs du scepticisme voltairien.
Magnin rapporte en ces termes : « Des récits contemporains, dit-il, nous apprennent que le gouverneur de cette ville ayant appelé, en 1583, Adriano Valerini avec la troupe qu’il dirigeait, fit suspendre leurs représentations, ému par de soudains scrupules de conscience.
réplique le Capitan ; le seul récit de mes hauts faits doit suffire à te tenir en vie.