/ 2476
715. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 349-350

le Nain est simple, méthodique, & sans prétention, qualités qui ont dû couter à cet Auteur plus qu'on ne pense.

716. (1904) Propos littéraires. Deuxième série

Et le naturel comporte des qualités très diverses selon les genres. […] Et comme c’est par les défauts qu’on se distingue le plus, et par les qualités qu’on se reconnaît ou qu’on croit se reconnaître et qu’on s’entend ou qu’on croit s’entendre, ce même écrivain, si original par la supériorité éclatante d’une qualité rare à ce degré, si national puisque cette qualité est une des qualités, ordinaires à un degré moindre, de sa race, sera reconnu et entendu cependant, et admiré de l’humanité tout entière tant qu’elle n’aura pas changé ; et elle ne change jamais. […] N’a pas, au fond, de mauvaises qualités ; je lui crois seulement le défaut de vouloir imiter M.  […] Caractère généreux ; mais porté à l’ironie. — Sarcey n’a ni les qualités, ni les défauts d’About. […] Ils avaient les qualités les plus brillantes et les plus diverses.

717. (1888) Études sur le XIXe siècle

Rossetti, avec son esprit à la fois subtil et ardent, était essentiellement un “prosélytiste”, parfois à un degré presque absurde, mais possédé, autant dans sa poésie que dans sa peinture, d’un idéal de beauté de la qualité la plus intense. […] La puissance des figures et la puissance de la phrase dépendent essentiellement de la qualité des mots qui servent aux figures et à la phrase. […] Pour qu’il se sente à l’aise, pour qu’il puisse développer librement ses qualités, il lui faut des cadres plus animés, plus vivants que les vastes horizons de l’Orient ou de l’Afrique. […] Mais ces défauts, qu’il ne faudrait pas confondre avec les maladresses et les imperfections de forme d’un écrivain inhabile, tiennent à la nature même du talent de M. de Amicis et ont la même source que ses qualités, dont ils sont inséparables. […] La renommée vêtit toujours l’inconnu de quelques qualités mystérieuses ; et c’est seulement à ce phénomène que je dois le bruit sur mon compte que j’ai trouvé dans votre ouvrage et ailleurs.

718. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Auriac, Victor d’ (1858-1925) »

Quand le jeune poète, mûri, appliquera ses qualités de facture à des idées plus personnelles, ne se contentera plus de thèmes parfois banals, — thèmes éternels sans doute, mais qu’il est nécessaire de renouveler, — ce sera quelqu’un de notable.

719. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Brandenburg, Albert-Jacques (1878-1934) »

Albert Brandenburg est un très jeune poète, et son Euphorion a de réelles qualités de lyrisme.

720. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lautréamont (1846-1870) »

Les imbéciles deviennent fous et, dans leur folie, l’imbécillité demeure croupissante ou agitée ; dans la folie d’un homme de génie, il reste souvent du génie : la forme de l’intelligence a été atteinte et non sa qualité ; le fruit s’est écrasé en tombant, mais il a gardé tout son parfum et toute la saveur de sa pulpe, à peine trop mûre.

721. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 255-256

Au reste, s’il faut juger des qualités personnelles de cet Auteur par le nombre & le mérite de ses amis, on ne peut que se former l’idée la plus avantageuse de son caractere.

722. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 282-283

Mais quand on saura que les talens agréables n’ont été, dans cet illustre Auteur, que le germe & le prélude des plus hautes qualités ; quand les siecles futurs seront dans le cas d’admirer, comme notre siecle, un génie formé pour les plus grandes affaires, une ame nourrie des plus beaux sentimens, un cœur, le siége des plus rares vertus ; quand la postérité de toute l’Europe enfin reconnoîtra dans lui le vrai grand homme consacré par le suffrage de toutes les Nations ; alors les couronnes dues à ses talens littéraires ne seront que de foibles guirlandes de fleurs que les Muses auront déposées aux pieds de sa Statue ; & celles qui sont dues à ses succès dans les négociations les plus importantes, à l’administration la plus éclairée & la plus sage dans les fonctions de l’Episcopat, aux monumens multipliés de son zele & de sa générosité, iront d’elles-mêmes se reposer sur sa tête.

723. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 275-276

Ces qualités, jointes à ses vertus sociales, lui mériterent l’estime, la bienveillance, & même la familiarité d’un grand Roi, qui a prouvé, à son égard, qu’il faisoit encore plus de cas des vertus que des talens.

/ 2476