Johnson prétend que cette pièce n’avait point été divisée en actes par l’auteur, ou par ses premiers éditeurs. […] Plusieurs critiques ont même prétendu qu’elle n’avait été que retouchée par lui. […] « Timbrée accepte ; il suit son guide qui lui fait voir en effet son prétendu rival, qui n’était qu’un valet travesti, montant par une échelle de corde dans l’appartement de Fénicia. […] Il passe sous la fenêtre de Catella, qui le prend pour le prétendu page. […] Célie, sa rivale, se prend tout à coup d’une tendre passion pour le page prétendu, et don Félix ne reçoit plus de réponses favorables de sa belle que quand Félismena est son messager.
Si puissant et si complet fut ce siècle prétendu stupide qu’il laisse au nôtre la tâche singulièrement difficile. […] Seuls les marxistes et les dadaïstes mépriseraient impunément le xixe siècle français : les marxistes parce que leur doctrine est allemande d’origine, les dadaïstes parce qu’ils peuvent prétendre, à la rigueur, ne rien devoir qu’au xxe siècle, en quoi ils se séparent des cubistes eux-mêmes qui se réclament d’Ingres. […] La vérité, c’est que nous manquons encore du recul suffisant pour nous retrouver dans ce prétendu chaos.
Il me semble avoir rencontré, sur des programmes destinés à commenter des symphonies, des considérations philosophiques ou historiques que l’auteur prétendait traduire par des sons. […] Par une revanche facile à comprendre, les poètes ou leurs amis ont parfois prétendu réduire la musique au rôle accessoire. […] Il prétend enrichir l’art français d’un talent qui a manqué, suivant lui, à l’art grec.
La décadence dans l’art, c’est la substitution du talent au génie, c’est l’affectation du savoir-faire, avec la charlatanerie que Baudelaire prétend permise au génie même311. […] Nous sommes loin de prétendre que l’artiste doive se proposer une thèse morale à soutenir, ou même un but moral à atteindre par le moyen de l’art ; nous sommes loin de condamner « tout emploi du talent poétique sans but extérieur à lui »329. […] En vain prétendra-t-on justifier la peinture de l’immoralité au nom même de la morale.
Ces beautés sont des crimes d’esprit qu’on ne peut admirer qu’en les déplorant, crimes brillants, mais inutiles, même au bon goût qu’ils prétendent venger ; car le temps suffit seul à éteindre toutes ces fausses gloires. […] Nous ne prétendons pas la trancher, mais nous dirons courageusement notre pensée à ses amis comme à ses ennemis. […] XXVII La beauté dans la nature ou dans les arts, ces divines contre-épreuves de la nature, la beauté n’est pas arbitraire, comme le prétendent quelques philosophes à courte conception.
Mais elle dépasse ce rôle quand elle prétend reconstituer ce qui a lieu dans l’intervalle de deux simultanéités ; ou du moins, elle est fatalement amenée, même alors, à considérer des simultanéités encore, des simultanéités nouvelles, dont le nombre indéfiniment croissant devrait l’avertir qu’on ne fait pas du mouvement avec des immobilités, ni du temps avec de l’espace. […] Mais lorsque nous nous figurons que les éléments dissociés sont précisément ceux qui entraient dans la contexture de l’idée concrète, lorsque, substituant à la pénétration des termes réels la juxtaposition de leurs symboles, nous prétendons reconstituer de la durée avec de l’espace, nous tombons inévitablement dans les erreurs de l’associationnisme. […] Même, une psychologie superficielle pourra se contenter de la décrire sans tomber pour cela dans l’erreur, à condition toutefois de se restreindre à l’étude des faits une fois produits, et d’en négliger le mode de formation. — Mais si, passant de la statique à la dynamique, cette psychologie prétend raisonner sur les faits s’accomplissant comme elle a raisonné sur les faits accomplis, si elle nous présente le moi concret et vivant comme une association de termes qui, distincts les uns des autres, se juxtaposent dans un milieu homogène, elle verra se dresser devant elle d’insurmontables difficultés.
Remy de Gourmont et les libres intelligences qui partagent ses idées n’ont pas le mérite d’avoir rien inventé : ils n’y prétendent point d’ailleurs. […] Il ne prétend pas davantage établir des castes impénétrables. […] Et il abat ainsi ce qu’il prétend exalter. […] Les lecteurs de cette revue m’en voudraient si je prétendais leur rappeler les personnages et les péripéties de la « Peur de vivre ». […] Lasse d’être la compagne soumise du mari, la femme d’aujourd’hui prétend ne pas prendre part seulement au gouvernement du ménage.
On prétend qu’on a vu un détachement de Jésuites vers Avignon ; mais qu’il a été dissipé par un corps de jansénistes qui était fort supérieur. […] Ce rabbin prétend que la loi mosaïque est éternelle, immuable, et de là il conclut que ses ancêtres se conduisirent, dans leur déicide comme leur loi l’ordonnait expressément… » Dans ses lettres : au cardinal Dubois, 28 mai 1722 : « Si Votre Excellence juge la chose importante, oserai-je vous représenter qu’un juif, n’étant d’aucun pays que celui où il gagne de l’argent, peut aussi bien trahir le roi pour l’empereur que l’empereur pour le roi ? […] D’autres prétendent qu’elle ne peut être arrivée comme elle est rapportée dans le quatrième livre des Rois. […] ) « C’est un zèle barbare que celui qui prétend planter la religion dans les cœurs comme si la persuasion pouvait être l’effet de la contrainte. » (Boulainvilliers) « Il en est de la religion comme de l’amour ; le commandement n’y peut rien, la contrainte encore moins ; rien de plus indépendant que d’aimer et de croire. » (Amelot de la Houssaye, sur les Lettres du cardinal d’Ossat.) […] Il y avait une copie d’un ancien contrat fait par les jansénistes avec Antoinette Bourignon… qui avait acheté sous le nom de son directeur l’île de Nordstrand, près du Holstein, pour y rassembler ceux qu’elle prétendait associer à une secte de mystiques qu’elle avait voulu établir. » — Il est évident que vouloir fonder un couvent dans une île est un acte qui sent la sédition.
Vous savez qu’on a prétendu que l’on pouvait classer les écrivains entre ceux qui ont été élevés par des femmes et ceux qui n’ont pas reçu l’éducation féminine. […] Le prétendu ouvre des yeux ébahis, l’assistance chuchote avec intelligence, et le père, rempli d’un secret contentement, regarde avec orgueil les boucles d’or de ses souliers. […] Et, en effet, de même que Valentin tout à l’heure avait juré de séduire Cécile dans les quarante-huit heures, voici un jeune homme, le jeune chevalier de Rosemberg, qui prétend avoir aussi vite raison de la vertu de Barberine. […] Alfred de Musset va plus loin et il prétend que la poésie est tout entière dans le sentiment. […] Leconte de Lisle veut que la poésie soit impersonnelle, mais il ne prétend pas que le poète doive être impassible.