Un instant le parterre pensa que Nicolas allait parler… On le vit tomber sans pousser un seul cri… Nicolas Joubert, le dernier prince des sots, était mort ! […] Il poussait, à un degré incroyable, la fidélité historique, témoin son rôle de Frédéric II dans Les Deux Pages. […] Quel souffle la pousse, et quel souffle l’arrête ? […] Les larmes ont fini par dominer ; c’est l’histoire de toute comédies en ce monde, quand on la pousse un peu trop loin. […] Il se servait à outrance de cette férule que lui avait donnée son génie, et plus d’une fois il fit pousser des cris de douleur à cet enfant incorrigible, mal élevé, rempli de préjugés et de malice.
Il pousse l’amour-propre littéraire jusqu’à l’extrême petitesse et au procédé sordide, en refusant à un devancier et à un confrère la modeste mention qui lui est due.
La langue française a le mérite de distinguer les synonymes avec une lumineuse précision : elle le doit en grande partie à ces précieux et à ces premiers académiciens, dont se moquait un peu légèrement Saint-Ëvremond, et aussi à ce goût d’analyse morale qui a poussé tant d’écrivains, tant de gens du monde même, à étudier le cœur humain dans ses plus délicats mouvements et ses plus imperceptibles ressorts.
Vous réfléchirez que pousser les malheureux à une révolte d’où ne peut sortir pour eux qu’une aggravation de souffrance et cela, pour arriver, vous, à la notoriété ou au pouvoir et, finalement, pour « jouir » c’est vivre de leur substance, c’est s’engraisser de leur misère, sans rien risquer et en feignant de les servir, et qu’ainsi les exploiteurs peuvent se rencontrer ailleurs que dans les rangs des capitalistes.
Que son idéal social, prêché d’une certaine façon aux intéressés, ne caresse en réalité que leurs instincts et leurs appétits et les pousse à des révoltes qui, même justes à l’origine, se corrompent chemin faisant, leur deviennent rapidement désastreuses et les laissent à la fois moins bons et plus misérables, l’esprit révolutionnaire n’en a point souci.
Il y a là, il faut le dire, une abondance singulière et une vitalité puissante, toute la plantureuse confusion d’un esprit qui se cherche et s’exerce dans tous les sens, à travers les zigzags de toutes ses fantaisies, obéissant à des poussées disparates, à des intuitions subites, aux soubresauts d’une verve capricieuse, à tout ce que l’instant fait passer d’émotions, d’images et de rythmes en une âme extraordinairement vibrante et attentive, prompte à les saisir au passage et à en fixer la nuance, la forme ou le mouvement.
Elle s’évanouit au cri que poussa Dion, mais le héros comprit le présage. — Quelques jours après, Dion était égorgé par ses soldats révoltés, son fils se jetait du haut d’un toit et mourait, sa femme et son nouveau-né périssaient en mer.
Les cinq rimes en ure font un effet très-mauvais, et c’est pousser la négligence, c’est-à-dire la paresse un peu trop loin.
Puis, le trouble d’équilibre qui résulte de sa maladie rénale contribue sans doute à l’inquiéter outre mesure de certaines fonctions, le pousse à grossir leur importance.