Et vous ne songez pas que ces arbres doivent être touchés fortement, qu’il y a une certaine poésie à les imaginer selon la nature du sujet, sveltes et élégans, ou brisés, rompus, gercés, caducs, hideux ; qu’ici pressés et touffus, il faut que la masse en soit grande et belle ; que là rares et séparés, il faut que l’air et la lumière circulent entre leurs branches et leurs troncs ; que cette terrasse veut être chaudement peinte ; que ces eaux imitant la limpidité des eaux naturelles, doivent me montrer comme dans une glace l’image affaiblie de la scène environnante ; que la lumière doit trembler à leur surface ; qu’elles doivent écumer et blanchir à la rencontre des obstacles ; qu’il faut savoir rendre cette écume ; donner aux montagnes un aspect imposant ; les entr’ouvrir, en suspendre la cime ruineuse au-dessus de ma tête, y creuser des cavernes, les dépouiller dans cet endroit, dans cet autre les revêtir de mousse, hérisser leur sommet d’arbustes, y pratiquer des inégalités poétiques ; me rappeller par elles les ravages du temps, l’instabilité des choses, et la vétusté du monde ; que l’effet de vos lumières doit être piquant ; que les campagnes non bornées doivent, en se dégradant, s’étendre jusqu’où l’horizon confine avec le ciel, et l’horizon s’enfoncer à une distance infinie ; que les campagnes bornées ont aussi leur magie ; que les ruines doivent être solennelles, les fabriques déceler une imagination pittoresque et féconde ; les figures intéresser, les animaux être vrais ; et que chacune de ces choses n’est rien, si l’ensemble n’est enchanteur ; si composé de plusieurs sites épars et charmans dans la nature, il ne m’offre une vue romanesque telle qu’il y en a peut-être une possible sur la terre.
Ceci prouve combien il est important que les idées physiologiques qu’on a, soient aussi saines que possible. […] Vous pouvez maintenant supposer tous les intermédiaires possibles entre ces deux extrêmes, et toutes les variétés de coloration verte, jaune, rouge, etc., qui peuvent en résulter. […] On obtint de cette façon un jus hépatique rougeâtre sanguinolent qui était sucré autant que possible, puisqu’on n’y avait pas ajouté d’eau. […] Cette objection n’est plus possible. […] Entre les images que nous vous en donnons, vous pouvez concevoir tous les intermédiaires possibles.
C’est possible. […] C’est bien possible. […] Les romans de Tolstoï sont aussi peu composés que possible. […] À ce point de vue, pas de comparaison possible. […] C’est bien possible.
Et, comme motif possible de ces empiétements, il désignait « la fatalité des décadences24 ». […] Il croyait y rencontrer l’incarnation aussi parfaite que possible du principe abstrait dont l’amour fut le but, la joie et le tourment de son existence. […] Qu’elle ait même contribué à dérouter momentanément les lecteurs les plus délicats et les plus sagaces, c’est possible. […] Ils ont même l’intuition d’une antinomie possible entre les unes et les autres. […] Ainsi, avec leur tempérament morbide, avec leurs procédés de conception et de travail, ni unité ni fixité, ni consistance possible.
. — Montalembert et lui sont bien de la même volée ; ils représentent l’école romantique catholique, le De Maistre après coup et, s’il est possible, exagéré ; rien qui puisse vivre et, le moins du monde, convaincre ou persuader.
La critique, pendant tout ce temps-là (je parle de la critique qui compte) ; faisait son office avec zèle et courage ; elle s’attachait à réfuter les sottes querelles des adversaires, à démontrer qu’il y avait quelque chose de possible en dehors de l’ancien système, que le siècle devait avoir son drame à la scène comme il l’avait eu dans l’histoire.
Précisément à cause de cela, dès qu’on veut assigner un caractère un peu précis à la littérature de ce temps, elle est telle qu’à l’instant même il devient possible d’alléguer des exemples frappants du contraire.
Parce que le moi est la réalité la plus immédiatement saisissable, la plus nettement déterminée (en apparence du moins), non par vanité seulement, elle s’y attache, elle s’y replie, et dans ce qui frappe ses sens, comme dans ce qu’atteint sa pensée, elle tend naturellement à chercher surtout les relations et les manifestations du moi : n’excédant guère la portée des sens ou du raisonnement, cherchant une évidence pour avoir une certitude absolue, dogmatique et pratique à la fois, objectivant ses conceptions, et les érigeant en lois pour les traduire en faits : sans imagination que celle qui convient à ce caractère, celle qui forme des enchaînements possibles ou nécessaires, l’imagination du dessin abstrait de la vie, et des vérités universelles de la science.
Le poète, incomplet et inégal, se rattachait, aussi peu que possible, à l’école alors régnante des Parnassiens.