Mais le tort de l’auteur a été de poser en type un petit monstre à mettre sous verre, dans un cabinet de raretés morales. « Les hommes ne sont pas jaloux parce qu’ils sont amoureux ; ils sont amoureux parce qu’ils sont jaloux. » Tel est, en effet, le proverbe de la pièce et son mot final. […] La thèse est du reste posée plutôt que plaidée : laissons la thèse et voyons le drame.
Ce fond général une fois posé, il serait possible d’y rattacher les morceaux qui sont d’une manière plus sobre, modérée et légère, et l’on ne serait pas forcé de se tenir, dans les citations d’histoire, aux auteurs plus tranchés qui ont le relief un peu gros, et qui, avec du feu et de la sève, ne sont pas exempts de déclamation. […] On est, dans ce cas, presque toujours obligé de citer le trait saillant et d’abréger le reste, c’est-à-dire qu’on est ramené insensiblement à y mettre du sien comme dans un cours ; et, une fois les conditions bien posées, je ne vois pas grand mal à cela.
Tandis que Fontenelle donnait l’explication naturelle de bien des choses insensiblement et sans en avoir l’air, Condorcet ne perd pas une occasion de poser, en passant, ses principes, ses solutions, et il en a sur tout sujet. […] Que ce soit Corvisart, Pinel, Dupuytren qu’il aborde, il les prend avec ampleur, il les pose dans leur cadre avec aisance, mais il ne les dessine pas assez rigoureusement.
Trois marches à monter, et derrière la porte un établi hors de service, sur lequel, les coudes posés à plat, une vieille dormichonne, brinqueballant de la tête comme les gens sommeillant en voiture. […] Céleste était déjà assise, les mains enfoncées au fond de son manchon, l’œil dur, et raidie dans une pose de pierre.
La question de césure, chez les maîtres de la poésie classique, ne se pose même pas2. […] Ce fut Boileau qui la posa.
— Avant d’appliquer les principes que nous venons de poser dans le chapitre précédent aux êtres organisés vivant à l’état de nature, il nous faut examiner brièvement si ces derniers sont sujets à quelque variation. […] Je suis, du reste, autorisé par le docteur Hooker à ajouter qu’après avoir lu avec attention mes manuscrits et examiné ces tables, il juge que les principes que je vais poser tout à l’heure sont suffisamment établis.
Poser un héros, c’est un peu se poser en héros.
… IV Encore une fois, c’est toute la question littéraire, et je ne veux poser que celle-là ! […] Ils n’ont pas, en peignant leur monstrueuse Rolande, cet accent profond qui, dans la pensée des lecteurs, sépare le peintre de son modèle ; ils n’ont pas cette manière de poser leur personnage qui n’a pas même besoin de paroles, qui n’est qu’un souffle de la plume, mais un souffle vengeur, en exposant des abominations… Certes !
Telle fut la question que je me posai, et aussitôt le désir me vint de rechercher les causes de cette décadence et par suite l’origine de ce mouvement d’art. […] Watts fait bien poser devant lui un modèle, nous dit M.