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257. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre II : M. Royer-Collard »

., bref, tous les philosophes modernes, ont admis des idées représentatives, sortes d’êtres interposés entre l’esprit et les objets, ayant de la ressemblance avec les objets, présentant à l’esprit l’image des objets, et fournissant à l’esprit, qui ne peut pas sortir de soi ni apercevoir les objets directement et en eux-mêmes, les moyens de les apercevoir indirectement et dans un portrait. […] Supposition inutile : car ne voyant que des portraits, nous ne pouvons savoir si le portrait ressemble à l’original. Supposition contradictoire : car de deux choses l’une : si les idées sont des images matérielles, on ne peut pas admettre des portraits de la solidité, du chaud, de l’odeur et du son ; si elles sont spirituelles, elles ne peuvent ressembler à la matière, ni par conséquent la représenter.

258. (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « I. Leçon d’ouverture du Cours d’éloquence française »

N’attendez pas de moi un portrait complet, une biographie détaillée de Gustave Larroumet : je n’en ai ni les moyens ni le temps. […] Larroumet s’est révélé à la Faculté des Lettres et au public, en décembre 1882, par sa thèse de doctorat : « Marivaux, sa vie et ses œuvres, avec deux portraits et deux fac-similé, in-8, pp. […] Il le rappelle lui même (Petits Portraits et Notes d’art, p. 191).

259. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Beaufort » pp. 308-316

C’est un très-beau tableau, sage sans être froid ; une grande variété de figures charmantes, toutes aussi vraies, aussi soignées que des portraits ; et des draperies qu’il faut voir. […] Celle du saint est donnée par ses portraits multipliés à l’infini, portraits auxquels l’artiste est forcé de se conformer, celle du Christ est traditionnelle.

260. (1909) Les œuvres et les hommes. Critiques diverses. XXVI. « Le capitaine d’Arpentigny »

» IV Les portraits abondent tellement dans ce livre qu’on se demande parfois si le sujet du livre n’est pas un prétexte, une manière de vous introduire dans une galerie très intéressante et très variée. […] Dans ces portraits de tous les genres que d’Arpentigny fait passer devant nous et où nous retrouvons cette touche particulière qu’il n’aurait point si sa main n’avait pas fait longtemps siffler une cravache ou une épée, dans ces portraits s’attestent avec éloquence toutes les qualités qui créent les grands portraitistes : la finesse des nuances, l’observation concentrée, et ce magique sentiment des analogies dont on est obligé de parler beaucoup quand on parle du capitaine d’Arpentigny, car les défauts de son esprit comme les plus brillants avantages de son talent viennent de ce sentiment puissant et dangereux : « Chopin — dit d’Arpentigny — n’était pas de ceux-là qui ont les nerfs en harmonie avec leur tempérament.

261. (1904) Les œuvres et les hommes. Romanciers d’hier et d’avant-hier. XIX « L’Abbé Prévost et Alexandre Dumas fils » pp. 287-303

Le portrait qu’il fait de Manon ne se voit pas. C’est un portrait abstrait, composé avec des couleurs comme celles-ci : « Ses charmes dépassaient tout ce qu’on pouvait décrire », ce qui est commode pour s’en dispenser ! […] … Je ne crois pas qu’il ait existé fibre moins artiste que dans l’abbé Prévost, ce gros mollasse, à la bouche de douairière, au menton canonical, aux yeux de myope et à la crapaudine, du portrait qui orne le volume et qui doit être ressemblant… Il est bien du xviiie  siècle.

262. (1908) Les œuvres et les hommes XXIV. Voyageurs et romanciers « Le Comte de Gobineau »

Les quelques portraits qu’on rencontre dans les Pléiades montrent bien qu’il aurait, s’il la développait, la puissance du portrait. […] , et qu’il nous fasse une galerie de portraits ou un volume de Caractères !

263. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Saint-Pol-Roux (1861-1940) »

(Le portrait en tête du volume : d’un Lohengrin écossais.) […] [Portraits du prochain siècle (1894).]

264. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Silvestre, Armand (1837-1901) »

— Portraits et souvenirs (1886-1891). — Histoires extravagantes (1892). — Pour les amants (1892). — Le Nu au Salon (1888 à 1892). — Les Drames sacrés (1893). — Amours folâtres (1893). — Contes désopilants (1893). — Facéties galantes (1893). — Histoires abracadabrantes (1893). — Le Nu au Salon (1893). — Sapho, 1 acte, en vers (1893). — Fantaisies galantes (1894). — La Cosake (1894). — Nouvelles gaudrioles (1894). — Le Nu au Salon (1894) […] [Profils et portraits (1891).]

265. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Addisson, et Pope. » pp. 17-27

Des différens portraits que sa plume, conduite par la fureur & la vengeance, fit alors, le portrait le moins chargé de tous fut celui d’Addisson.

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