Le joug que l’Allah musulman fera peser plus tard sur son monde paraîtrait léger à côté du sien. […] On se rappelle Thémistocle contraint d’immoler à Bacchus trois prisonniers perses, avant Salamine. — Un siècle plus tard, une étrange histoire contée par Plutarque nous montre le Molochisme grec redressé d’un suprême effort, et réclamant une dernière proie.
Entre le tabac, qui narcotise l’esprit des modernes dans des proportions que la science et l’histoire constateront plus tard, et le théâtre, cette passion de gens fatigués et de nation en décadence, l’esprit meurt, la conversation s’éteint. […] Cette idée devait venir plus tard.
La traduction qu’elle accompagne, cette traduction même retouchée, nous la laissons de côté, quitte plus tard, s’il le fallait, à y revenir. […] Quoique Guizot y ait montré un sens critique sur lequel nous reviendrons plus tard, quand nous ferons la revue de tous les critiques de Shakespeare, cependant le critique n’a pas plus triomphé que l’historien de la difficulté de ce sujet, que l’esprit humain n’a pas rejeté et ne veut pas rejeter comme impossible.
Une pareille éducation, qui commençait même avant que la tête de l’enfant fût ouverte aux premières impressions de l’existence, mais dont il devait plus tard recevoir, en apprenant cela, l’enseignement, n’a peut-être agi qu’à la mort sur l’âme de Montesquieu. […] Vian donne la liste de ces travaux morts et ensevelis, et que la Grandeur et décadence des Romains et L’Esprit des Lois, plus tard, expièrent.
Selon lui, produire, — et nous dirons plus tard comment il entend la production, du moins pour notre pays, — produire encore, produire toujours, voilà la fin de la misère. […] … Seulement, pour ceux qui ne croient pas que la solution du problème économique soit à fleur de terre, mais à fond d’âme, dire simplement et superficiellement que les maux qui affligent l’homme, et par l’homme l’enfant et la femme, viennent uniquement de ce que la richesse n’est pas encore montée au degré qu’elle atteindra plus tard et qu’elle doit nécessairement atteindre, c’est répondre à une question morale par une raison économique, et c’est là bouleverser, en les mêlant, toutes les notions.
Il s’occupait de mathématiques, traduisait les Fluxions de Newton, mais déjà il se mettait en mesure avec l’avenir par des mémoires sur les végétaux qui le firent passer, à l’Académie, de la classe de mécanique dans celle de botanique, et décidèrent plus tard de sa nomination à l’intendance du Jardin du Roi, qu’il visait depuis longtemps avec la tranquillité de regard de la prévoyance. […] Flourens relève Buffon de l’autre, en ajoutant qu’il se fit plus tard une méthode, parce qu’il était un esprit toujours en marche, progressif et se complétant, M.
Seulement, cette méthode, qui brille plus ou moins dans toutes les grandes philosophies du passé, et qui n’est, après tout, dit l’abbé Gratry quelque part, « que le haut emploi d’un procédé général de la raison », il l’a faite sienne à force de l’avoir précisée, affinée, et pour ainsi dire affilée, comme un instrument de découverte, une espèce de pince intellectuelle avec laquelle, quand il abordera plus tard les applications spéciales de la philosophie, il pourra mieux saisir la vérité. […] En faisant précéder le système qui viendra plus tard par une théodicée, l’abbé Gratry a suivi la marche de la Nature et l’ordre des vérités prises en elles-mêmes.
De deux choses l’une, en effet : ou l’auteur de Louise, en écrivant son roman, a obéi à la vocation décidée du romancier dont il nous donnera plus tard d’autres témoignages, ou il a cédé à la pression d’un de ces souvenirs personnels qui font trouver dans l’émotion qu’on éprouve le talent qu’il faut pour la communiquer ; et, dans l’un ou l’autre cas de cette alternative, nous sommes au-dessus du métier. […] , pour la retrouver plus tard dansant des fandangos (toujours des fandangos !)
Mérimée était resté ce qu’il était quand il débuta, et même plus tard, et qu’il eût continué de se développer dans le sens de ses facultés naturelles, nous aurions peut-être un grand romancier de plus… Au lieu de cela, nous n’avons eu qu’un homme de beaucoup d’esprit et de ressources, qui a fait toutes sortes de livres, parmi lesquels il y a des romans qu’il est temps aujourd’hui de juger. […] Mérimée, que, quand, plus tard, ce talent, qu’on disait si concentré, se concentra toujours davantage, et à force de se concentrer… disparut ; quand, littérairement, le conteur tarit et se fît historien et savant, de romancier et de conteur qu’il avait été jusque-là, cette évolution de son esprit lui fut, le croira-t-on, une fortune encore.