Il serait curieux de donner des preuves de sa délirante insipidité, si la place dans cet ouvrage ne devait être mesurée à l’action historique ou à l’intérêt intrinsèque des œuvres140.
Elle comble de louanges ses alliées nouvelles ; en place des armes sanglantes qu’elles lui rendent, elle met entre leurs mains un sceptre de gloire.
Cela s’évanouit promptement dans une extrême quiétude, puis dans un plaisir purement sensuel… Une année s’écoula… Le sentiment de l’être avait à la longue entièrement disparu, et à sa place, à la place de toutes choses, régnaient, suprêmes et éternels autocrates, le Lieu et le Temps.
On voit que, sous aucun rapport, il n’y a place pour cette psychologie illusoire, dernière transformation de la théologie, qu’on tente si vainement de ranimer aujourd’hui, et qui, sans s’inquiéter ni de l’étude physiologique de nos organes intellectuels, ni de l’observation des procédés rationnels qui dirigent effectivement nos diverses recherches scientifiques, prétend arriver à la découverte des lois fondamentales de l’esprit humain, en le contemplant en lui-même, c’est-à-dire en faisant complètement abstraction et des causes et des effets.
À l’ombre de cette opinion protectrice, l’Ordre de Jésus, blessé mais immortel, a repris obscurément sa place dans le monde, prêt à recommencer les grands services qu’il a rendus à la cause de la religion et de l’ordre, se proportionnant aux circonstances qu’il ne brave jamais, mais qu’il accepte toujours, se confiant au temps et à Dieu.
Gœthe, Schiller, Lessing, Schlegel, Weiland, en propagèrent la popularité ; les Nibelungen furent réinstallés à la première place et au premier rang, parmi les monuments germaniques ; ils y sont restés depuis. […] avec quelle puissance elle occupa la place d’Helche !
Jugez par là de la place qu’il me faudrait pour répondre aux autres qui n’embrassent pas moins que le présent et l’avenir de la Poésie ! […] Si tu dois être un jour marqué du divin signe, Rien ne t’approchera de cet honneur insigne Que de le mériter, que de t’en rendre digne ; Tu ne peux rien de plus, tu ne peux rien de mieux Que, des fleurs de ton âme, avec un soin pieux, Orner la place auguste où descendront les dieux.
Illustrer par des exemples une erreur aussi fréquente est inutile ; nous voulons seulement remarquer qu’elle est favorisée par l’usage des signes analogiques : l’emploi du mot huppe fait sortir des rangs le cri de l’animal, et du second plan, qui est sa vraie place, le met au premier ; et il ne faut pas croire, rappelons-le, que l’onomatopée représente un cri général ; tout au plus serait-ce le cri moyen ou le plus ordinaire, si elle pouvait reproduire exactement un son particulier ; mais la voix humaine et, à sa suite, la parole intérieure, ne peuvent que simuler imparfaitement les sons naturels ; ainsi le mot analogique, en attirant à lui la conscience, éclaire injustement une partie de l’idée aux dépens des autres, les sons au détriment des visa-tacta, et donne à tort une valeur générale à une image particulière. […] Au lieu de cette idée, si quelque autre se trouve par erreur à la même place, l’esprit se sent mécontent, gêné, et il reprend avec plus de réflexion sa méditation, jusqu’à ce qu’il ait écarté l’obstacle qui s’oppose au cours limpide et harmonieux de sa pensée.
Les noms bizarres d’oiseaux lointains ne l’effrayaient pas ; les couleurs de fumée de pipe aux flancs des nuages avaient place sur sa toile à côté des réseaux de safran et d’azur.