/ 2853
2620. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « La génération symboliste » pp. 34-56

S’il en est, parmi les gens en place, qu’ils estiment, ils se contentent de les encenser de loin, ou s’ils s’égarent dans les salons, ils s’y sentent dépaysés, parmi les gens du monde.

2621. (1890) L’avenir de la science « V »

C’est qu’en effet la science n’aura détruit les rêves du passé que pour mettre à leur place une réalité mille fois supérieure.

2622. (1890) L’avenir de la science « XVI »

Comme les êtres destinés à vivre, l’esprit humain fut, dès ses premiers instants, complet, mais non développé : rien ne s’y est depuis ajouté ; mais tout s’est épanoui dans ses proportions naturelles, tout s’est mis à sa place respective.

2623. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre VI. Pour clientèle catholique »

Heureusement, il nous permet de tenir notre place en société et de dire notre mot, « un mot juste, sensé, pratique », sur des choses que nous n’avons point lues.

2624. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Pline le Naturaliste. Histoire naturelle, traduite par M. E. Littré. » pp. 44-62

La gloire du génie le préoccupe et y tient une grande place.

2625. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Le Palais Mazarin, par M. le comte de Laborde, de l’Institut. » pp. 247-265

Mazarin fut certainement un grand ministre ; mais je crois que ce fut surtout comme négociateur au-dehors, comme celui qui ménagea le traité de Münster et qui conclut la paix des Pyrénées ; c’est à titre de beau joueur diplomatiqued qu’il a sa place assurée et véritablement hors d’atteinte.

2626. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Œuvres de Mme de Genlis. (Collection Didier.) » pp. 19-37

Mme de Genlis nous assure que le petit homme voulut être entreprenant, mais qu’elle sut le remettre à sa place : ce sont de ces choses qu’il faut toujours croire des femmes, même quand elles ne le disent pas, à plus forte raison quand elles le disent.

2627. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Histoire de la Restauration, par M. de Lamartine. (Les deux premiers volumes. — Pagnerre.) » pp. 389-408

Sous la plume de M. de Lamartine, un tableau des grandeurs et des beautés littéraires de la Restauration doit être nécessairement incomplet, puisque lui-même y manque, puisqu’il ne peut s’y assigner la place qu’il mérite, c’est-à-dire l’une des premières, et proclamer qu’entre les influences d’alors, il a exercé la plus pénétrante assurément, la plus vive et la plus chère, la plus sympathique de toutes.

2628. (1865) Causeries du lundi. Tome V (3e éd.) « Patru. Éloge d’Olivier Patru, par M. P. Péronne, avocat. (1851.) » pp. 275-293

À la mort de l’académicien Conrart (1675), un grand seigneur, qui n’avait d’autre titre que sa naissance, eut l’idée de se présenter pour la place vacante.

/ 2853