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631. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre X : M. Jouffroy psychologue »

Le mal, le bien, le vrai, le faux, les découvertes, les erreurs, tout vient chez lui de la même source, et dans l’homme que nous avons décrit, on pouvait prévoir le philosophe que nous décrivons. […] « Quand bien même quelques vies de philosophes se consumeraient à ce travail, ce ne serait pas trop, et il ne faudrait pas les regretter, si ce but était atteint. » C’est qu’à son avis, toute espérance reposait désormais sur les progrès de la psychologie. […] Les deux triades sont jolies, parallèles comme les deux branches d’une pincette, aussi ingénieuses que celles des philosophes alexandrins.

632. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » pp. 83-84

Le succès soutenu de l’Ouvrage de M. l’Abbé de Crillon, les vains efforts des Philosophes pour le décrier, les heureux effets qu’il a déjà produits sur l’opinion publique, semblent autoriser notre prédiction.

633. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 500-501

Poëte Grec, Latin, & même Hébreu, Astronome, Géographe, Chronologiste, Historien, Commentateur, Philosophe, Théologien, il étoit tout, & même supérieur dans presque toutes les parties.

634. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 290-291

Cet exemple n'est pas unique dans les querelles théologiques, & encore moins dans celles de nos Philosophes & de nos Littérateurs.

635. (1898) Politiques et moralistes du dix-neuvième siècle. Troisième série

Ils sont plus éloignés les uns des autres que n’étaient les philosophes du xviiie  siècle, quelque séparés que fussent ceux-ci mêmes ; et il ne faut chercher à établir aucune unité dans le volume que l’on va lire. De plus, le rêve du pouvoir spirituel est à peu près complètement abandonné par tous les philosophes dont nous allons parler. […] Il était très peu philosophe, presque incapable d’idées générales. […] Il ne faut pas oublier que « le plus grand philosophe qui ait jamais existé », à son sentiment, est Helvétius. […] Mais les philosophes et les économistes l’ont attiré de bonne heure et retenu.

636. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Poëtes, Orateurs, Historiens, Philosophes, tous trouvoient dans leur langue abondante, énergique, harmonieuse & sonore, l’expression propre à chaque Art & à chaque Science : elle exprimoit, elle animoit, elle représentoit tout ; en un mot, elle étoit en tout genre le pinceau du génie. […] Caton en faisoit les délices de sa vieillesse ; & Cicéron lui-même, le plus éloquent des Romains, eût été peut-être moins admiré, moins digne de l’être, sans les leçons qu’il prit des Rhéteurs & des Philosophes Grecs. […] C’est-là pourtant l’état auquel voudroit nous réduire un de ces Philosophes nouveaux, qui emploie toute son éloquence à soutenir les plus étonnans paradoxes. […] On le vit dans la Chaire, sur le Théâtre, au Barreau ; il écrivit l’Histoire, composa des Romans, disserta, versifia, & se fit tour-à-tour Métaphysicien, Géomètre & Philosophe. […] Piron(*), ce fut pour Molière une bonne journée de Philosophe, lorsqu’après avoir fait le plan du Misantrope, il entra dans ce champ vaste, où tous les ridicules se venoient présenter en foule, & comme d’eux-mêmes, aux traits qu’il savoit si bien lancer : » quelle excellente journée aussi pour M.

637. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXX » pp. 279-280

Pourquoi, se demande-t-on, ce faux air de mollesse et d’apologie de la part d’un philosophe qui soutient en toute occasion la cause de la conscience humaine, de la morale spiritualiste, et qui, hier encore, réfutait Cabanis dans la Revue des Deux Mondes ?

638. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dumur, Louis (1860-1933) »

Mathias Morhardt Correct, non sans cordialité d’ailleurs, timide, mais non sans quelque audace, Louis Dumur se montre le rêveur scrupuleux, l’écrivain méditatif, le philosophe laborieux et sage qu’il est.

639. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Dupuy, Ernest (1849-1918) »

Jules Tellier Je retrouve l’influence de Hugo près de celle de Sully chez un autre poète philosophe, M. 

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