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1568. (1905) Les œuvres et les hommes. De l’histoire. XX. « La Révolution française »

Ce furent eux qui déterminèrent la convocation des États-Généraux, dans lesquels se continua, pour se poursuivre, — on sait trop où, — cette longue bataille des réformes contre les privilèges qu’elles menaçaient et qu’elles ont enfin détruites, mais après tant d’efforts, de déchirements et de crimes, qu’il est évident que le temps des anciennes institutions n’était pas accompli, et que Dieu, qui permettait aux hommes de les abolir à leurs risques et périls, ne leur avait retiré ni la force du droit, ni la puissance de la vie. […] Au contraire, à mes yeux du moins, ce jugement sur les hommes de la Révolution est le côté véritablement supérieur et profond de l’Histoire des Causes, et je demande qu’on me permette de déduire les raisons de cette opinion.

1569. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « V. M. Amédée Thierry » pp. 111-139

Nous nous permettrons de le regretter. […] Et, en effet, qu’on me permette ici une observation.

1570. (1910) Rousseau contre Molière

Pour s’en sauver ou pour en alléger le poids, le flegmatique se permet un peu d’ironie, de raillerie légère et de taquinerie, soit courtoise, soit amicale. […] Ils existent en tant qu’inévitables et Molière permet qu’on en sourie, mais non pas qu’on en rie ; car voyez toutes les dispositions qu’il prend pour cela. […] Cela lui est permis surtout dans une pièce qui ne soulève aucune grande question, et l’on trouverait assez ridicule qu’il y eût un honnête homme dans les comédies de Dancourt, où, en effet, je crois bien qu’il n’y en a pas un. […] Cette peinture du vrai, du moment que vous la permettez au sermonnaire, pouvez-vous la refuser à un particulier ? […] Une sorte de coquetterie est permise aux filles à marier ; s’amuser est leur grande affaire.

1571. (1878) Nos gens de lettres : leur caractère et leurs œuvres pp. -316

C’est tout au plus si elle accepte le nuage rose qui colore la réalité sans l’altérer essentiellement et nous permet encore, sinon de la voir en plein, au moins d’en saisir le contour. […] Meilhac me permette de le lui dire : Ce dénouement heureux m’a profondément attristé. […] Il ne devrait pas être permis de raconter les événements publics au premier venu, qui peut les tourner à sa fantaisie, les fausser et abuser ainsi le lecteur. […] 3º à partir de quel grade aura-t-on droit à la tirade, et faudra-t-il être au moins colonel pour se permettre la métaphore ? […] ———— Faut-il donc interner l’artiste dans la province natale et permettre seulement à son regard les horizons familiers à son enfance ?

1572. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Réception du père Lacordaire » pp. 122-129

Oserai-je me permettre une remarque ?

1573. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « AUGUSTE BARBIER, Il Pianto, poëme, 2e édition » pp. 235-242

Barbier s’est permis dans son épilogue, il y avait une grande pensée d’alliance humaine que ce mensonge lui a dérobée.

1574. (1874) Premiers lundis. Tome I « Walter Scott : Vie de Napoléon Bonaparte — II »

On sait qu’à la fin du siège de Mantoue, Bonaparte, arrivé de la veille, assista à l’écart, et le visage caché dans son manteau, à la conférence qui eut lieu entre Serrurier, commandant du blocus, et Klenau, envoyé de Wurmser, et qu’il ne se découvrit qu’au dernier moment, en accordant au vieux maréchal des conditions plus honorables qu’il ne lui était permis d’en espérer.

1575. (1874) Premiers lundis. Tome I « A. de Lamartine : Harmonies poétiques et religieuses — II »

Espérons qu’il ne le dira pas toujours, et que l’âge lui permettra de plus en plus de revenir sur ce passé où tant de flammes couvent encore sous la cendre.

1576. (1874) Premiers lundis. Tome II « La Revue encyclopédique. Publiée par MM. H. Carnot et P. Leroux »

Si, par ces deux Chambres, organes de deux intérêts divers, il entendait seulement : 1° une Chambre représentant plus particulièrement la propriété, l’âge, les grands services rendus au pays, l’illustration acquise, tout ce qui fait qu’on se rattache plus ou moins directement à la conservation ; 2° une Chambre active, énergique, renouvelée souvent, retrempée dans le peuple, sans aucun cens d’éligibilité, résultant de l’adjonction des capacités et d’un cens électoral très bas, que chaque progrès nouveau, apporté dans l’instruction et la moralité des masses, permettrait de baisser encore ; si M. 

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