Nous devons commencer à les observer dès le moment où ils ont commencé à penser en hommes ; et nous trouvons d’abord que, dans cette barbarie profonde, leur liberté bestiale ne pouvait être domptée et enchaînée que par l’idée d’une divinité quelconque qui leur inspirât de la terreur. […] Mais des hommes tels que ceux qui commencèrent les nations païennes, devaient, comme les animaux, ne penser que sous l’aiguillon des passions les plus violentes. […] S’il est vrai que les sciences doivent commencer au point même où leur sujet a commencé (axiome 104), la métaphysique, cette reine des sciences, commença à l’époque où les hommes se mirent à penser humainement, et non point à celle où les philosophes se mirent à réfléchir sur les idées humaines.
Il nous bénit agréablement, nous et tout ce que nous pensions et pouvions penser, en le pensant mieux et en l’exprimant plus heureusement qu’aucun de nous ne pouvait faire. […] Ils pensent et sentent à l’unisson. […] En général, ce n’était pas ce qu’on pensait autour de lui qu’il aimait à penser ’lui-même. […] Il est fait pour penser l’absolu. […] Travaillons, pensons et inventons tout de même.
Il pensait que la disposition des plis du tissu se prêtait à la figurer, et il était persuadé que, s’il faisait le moindre mouvement, les modifications apportées aux plis de la couverture entraîneraient l’évanouissement de cette belle main. […] Il le prit, sa diète était finie, et avec elle finirent les hallucinations ; mais il pense que, s’il avait continué, ses agréables chimères auraient de plus en plus complètement répondu aux bonnes dispositions qu’il commençait à avoir pour elles, et que finalement il eût pu soutenir avec elles ces relations de tousses sens réunis, sans être sûr pourtant que le contrôle impartial de son intelligence eût pu se maintenir. »
L’Amiral de Joyeuse lui donna pour un Sonnet l’Abbaye de Tiron, qui rapportoit alors trente mille livres ; ce qui doit faire penser que Desportes vécut au siecle d’or de la Poésie. […] Il se contenta de dire à ses amis : Si l’Auteur de cette Critique m’eût prévenu, je lui aurois donné de quoi grossir son Livre ; car j’ai pris beaucoup plus de choses des Italiens qu’il ne pense.
Nous pensons encore qu’elle n’est point un de ces Ouvrages capables d’assurer une réputation. […] Cette vérité, qui n’est pas neuve, doit apprendre ce qu’il faut penser de ceux qui composent la ligue philosophique.
Ils y placent ordinairement des figures qui pensent, afin de nous donner lieu de penser ; ils y mettent des hommes agitez de passions, afin de reveiller les nôtres et de nous attacher par cette agitation.
Malheur à lui s’il voulait penser ou sentir seul ! […] Qu’en pense M. […] Paul Bourget a pensé de cette exclamation ! […] Renan comme si je ne l’avais pas lu, j’ai pensé qu’il ne saurait déplaire à M. […] Ainsi pensait M.
J’y ai pensé, je le crois, je le vois presque et je le dirai hardiment. […] Nous ne pensons pas de même. […] Pensionnés et gratifiés, ils ne pensaient point à vivre du produit de leur plume. […] Penser à toi c’était te voir. […] Que faut-il penser même de sa portée scientifique ?
La vie sportive n’y est pas négligée, comme bien on pense ; la vie sociale y est active. […] Il arriva, d’autre part, que l’école qu’il pensait inaugurer fit provisoirement faillite : il n’eut pas d’élèves, pas de disciples immédiats. […] Il ne pensera pas en faveur de la société : mais toujours il pensera en fonction de la société. […] Mais il nous faut aller droit à celui qui a osé, sans précautions et sans ambages, dire ce qu’il pensait de cette futilité difficile qu’on appelait des vers. […] L’inconnu — voilà ce que les poètes voulaient maintenant atteindre, voilà ce qu’ils ne pensaient jamais payer d’un prix trop cher.