Gaugiran-Nanteuil, on distinguait une intention morale, un effort vers un genre plus vrai, vers la peinture de mœurs réelles ; il y a dans plus d’une scène comme un premier tracé de bonne comédie. […] Ces caractères, qui étaient bien dans la coupe du jour et qui sont soutenus jusqu’au bout ; le ressort de la crainte de l’opinion opposé à celui de l’avarice pure ; d’heureuses descriptions, jetées en passant, des dîners du grand ton : Ceux qui dînent chez moi ne sont pas mes amis ; une peinture légère des faillites à la mode, qui ne ruinent que les créanciers, et après lesquelles le banquier, s’élançant dans un brillant équipage, dit nonchalamment : Je vais m’ensevelir au château de ma femme ; l’intervention bien ménagée de deux femmes, l’une, fille du vieillard, et l’autre, sa petite-fille ; l’habile arrangement et le balancement des scènes ; d’excellents vers comiques, semés sur un fond de dialogue clair, facile et toujours coulant, voilà des mérites qui justifient pleinement le succès et qui mettent hors de doute le talent propre de l’auteur.
Je me reconnus tout entier dans l’un et dans l’autre de ces états, où l’inconstance avait plus de part que toute autre chose, sans que l’amour-propre vint flatter le moindre trait qui empêchât de me reconnaître dans cette peinture. […] Boileau Despréaux, fit une grotesque peinture de l’enterrement supposé du grand satirique, en qui il affectait de ne plus voir qu’un homme du Quartier latin et de l’Université.
Leconte de Liste dans ses Poèmes antiques de si magnifiques peintures orientales et hindoues. […] Saint-Simon et Shakespeare nous ont seuls donné des peintures aussi larges et aussi profondes. […] C’est une répercussion intime plus qu’une peinture voyante. […] Seo peintures infime les plus affligées ont des séductions idéales qui font de lui une sorte de réaliste romanesque. […] Voilà le vaste thème d’où un auteur ordinaire eût tiré d’interminables peintures.
Qu’est-ce que son repas ridicule, qu’est-ce que sa peinture du ménage Tardieu, sinon de franches caricatures hardiment enluminées ? […] Le public exigeait à la fois et la forte saveur de la plaisanterie et l’exacte vérité de la peinture. […] Cet amour mondain, fait d’esprit et d’égoïsme, est partie intégrante de la peinture des mœurs en même temps qu’il en donne le cadre. […] Tout concourt à rendre la peinture des mœurs insuffisante et fausse. […] Rien, dites-vous ; le dedans est vide, la peinture est donc exacte.
Habile autant que personne à nouer et à dénouer une intrigue, spirituel et délié dans le dialogue, vrai le plus souvent, sinon profond, dans la peinture des mœurs, il sait toujours se mettre au niveau de son auditoire, et calcule avec une rare précision tous ses effets.
Voyez les peintures des vases grecs, et voyez les figurines de Tanagra.
Il faut aimer la liberté. » La liberté, nous l’avions alors : c’était pour nous, de prendre possession de tout ce qui nous entourait, de rouler sur l’herbe, de moissonner les fleurs, de faire jouer les serrures verrouillées, et c’était pour moi, souvent, de m’entretenir en silence avec les peintures des galeries et les grandes ombres du clair de lune, car déjà j’avais la tête farcie de romans dévorés en cachette.
On avoit soin qu’elles fussent bien tenues, embellies de tableaux & de peintures emblématiques.
Si le roi de Prusse s’entend un peu en peinture, que fera-t-il de ce mauvais Jugement de Paris [?]