Il donna la forme aux académies de peinture, de Sculpture & d’architecture. […] Toutes ces peintures au-dessus des plus agréables tableaux de l’Albane ; sont dégradées. […] Ceux qui aiment les tableaux pleins de feu & d’imagination, & qui ne sont que heurtés, se détermineront pour les grands traits de l’Iliade ; mais ceux qui n’estiment que les peintures finies & léchées, mettront au-dessus de tout les beaux endroits de l’Énéide. […] En poësie, comme en peinture, la division d’intérêt est le plus grand de tous les défauts.
« Ayons dans tout ce que nous faisons ce qu’on appelle en peinture une manière large », il se ressentait de Trianon. […] Une mère demande pardon que sa fille n’en ait pas encore : « Mais cela viendra bientôt, me dit-elle, car à présent c’est une honte, elle est droite et mince comme un jonc. » Les aperçus politiques se mêlent à ces jolies peintures.
Niel s’est attaché dans sa collection à ne reproduire que ce qu’il y a de plus authentique et de tout à fait original, et il s’en est tenu à une seule espèce d’images, à celles qui sont dessinées aux crayons de diverses couleurs par les artistes du xvie siècle : « On désignait alors par le nom de crayons, dit-il, certains portraits sur papier exécutés à la sanguine, à la pierre noire et au crayon blanc ; teintés et touchés de manière à produire l’effet de la peinture elle-même. » Ces dessins fidèlement reproduits, et où la teinte rouge domine, sont dus primitivement la plupart à des artistes inconnus, mais qui semblent être de la pure lignée française. […] Je vous écris, mes chères amours, des pieds de votre peinture (de votre portrait), que j’adore seulement pour ce qu’elle est faite pour vous, non qu’elle vous ressemble.
Et quelle peinture plus frappante et plus reconnaissable que cette image d’une âme finalement vouée à l’ennui capricieux né des plaisirs : Vos passions ayant essayé de tout et tout usé, il ne vous reste plus qu’à vous dévorer vous-même : vos bizarreries deviennent l’unique ressource de votre ennui et de votre satiété. […] Pour l’homme de goût qui le lit, il y manque, je le crois, un peu plus de fermeté dans les peintures et une variété de ton qui les grave plus distinctement.
Gabrielle même, avec cette galante lettre datée de devant son portrait (« Je vous écris, mes chères amours, des pieds de votre peinture… »), n’a rien obtenu de si parfait ni de si joli. […] Nous aussi nous avons présentes à la pensée les descriptions de Pline le Jeune, sa peinture si nette et si soignée de la source du Clitumme, et celle du lac Vadimon.
Il débuta à la Presse par des articles d’art, notamment sur les peintures d’Eugène Delacroix à la Chambre des Députés. […] L’endroit le plus étudié du livre et le plus caressé, s’il est permis encore une fois de choisir dans une peinture aussi continue, c’est Grenade et ses merveilles, l’Alhambra et le Généralife.
Mais là où Regnier surtout excelle, c’est dans la connaissance de la vie, dans l’expression des mœurs et des personnages, dans la peinture des intérieurs ; ses satires sont une galerie d’admirables portraits flamands. […] Mais bientôt il pensait sérieusement au temps prochain où fuiraient loin de lui les jours couronnés de rose ; il rêvait, aux bords de la Marne, quelque retraite indépendante et pure, quelque saint loisir, où les beaux-arts, la poésie, la peinture (car il peignait volontiers), le consoleraient des voluptés perdues, et où l’entoureraient un petit nombre d’amis de son choix.
Les crises de tabès, d’une parfaite orthodoxie clinique, décrites dans En rade, ne sont pas peintures d’atelier, mais études sur le vif, nous assura très obligeamment M. […] Sa peinture est copie, un peu grosse sans doute, mais honorable et de suffisante tenue scientifique.
Le sentiment incurable de la vanité des choses s’insinue dans ses plus vivantes peintures. […] Nous ne pouvons point contrôler ces peintures ; cette abondance de détails ne se rapporte à rien de ce que nous connaissons… » Dirai-je que j’ai cet enfantillage, de trouver des charmes au mystère de ces mots ?