La Motte, le premier, l’a très bien remarqué : « Molière est à la vérité un grand peintre, mais il lui est échappé de faux portraits.
André Theuriet est assurément le meilleur peintre, le plus exact et le plus cordial à la fois, de la petite bourgeoisie française, mi-citadine et mi-paysanne ; et, comme cette classe sociale est la force même de la nation, comme elle lui est une réserve immense et silencieuse d’énergie et de vertu, les romans si simples de l’auteur des Deux Barbeaux deviennent par là très intéressants ; ils prennent un sens et une portée ; peu s’en faut qu’ils ne me soient vénérables.
Gautier aurait été enchanté, lui qui aimait tant les « transpositions d’art », de ce poète rival, en un seul volume, du peintre le plus éclatant et du musicien le plus puissant.
De plus, si sa ligne est ferme, le trait n’a jamais de dures arêtes, et c’est bien comme les œuvres de peintres italiens, dont les formes très précises ne se découpent jamais cependant avec sécheresse, mais sont harmoniées sur un fond qui participe de leur vie.
Ce peintre, si habile à nuancer des portraits, méritoit qu’on fit aussi le sien.
On peut même remarquer cette difference dans les ciels des tableaux du Titien et des tableaux de Rubens, ces deux peintres aïant representé la nature telle qu’elle se voit en Italie et dans les Païs-Bas où ils la copioient.
Il ressemble à cette mince couche d’or sur laquelle peignent certains peintres et qui enlève toute perspective.
Une tradition veut que Molière ait rencontré, durant ses voyages, à Avignon, le peintre Mignard, qui revenait d’Italie et se proposait d’aller dessiner les ruines d’Orange et de Saint-Remi. […] Dom Pèdre dans Le Sicilien, ou l’Amour peintre. […] Mais, ajoute le pamphlétaire : « Ce fameux peintre a passé l’éponge sur ce tableau. » Il l’entreprend donc, lui, à son tour, et cette fois le portrait sera achevé. […] L’auteur de cette comédie est peut-être Jean Donneau de Visé, je ne saurais l’affirmer en aucune façon, mais, à coup sûr, c’est un peintre rapide et définitif. […] Du Fresne (Ch.) (1645-1680). — Comédien de l’Illustre Théâtre et peintre du roi.
C’est comme peintre que je signale aujourd’hui l’auteur de ce livre, et aussi ne donnerai-je de lui qu’un croquis, d’après nature, des portraits de singes, tout comme en ont laissés Watteau, Decamps ou Rousseau. […] Une fillette nous aperçut enfin et courut au peintre avec une vivacité affectueuse. […] parce qu’il aime ses peintures, ce peintre, et veut les faire voir, en scène ! […] Son fondateur, le génial Florentin, en avait fait le lieu de rendez-vous de trente jeunes gens d’avenir, poètes, peintres, musiciens, que tout Paris allait voir fidèlement une fois par semaine. […] Maurice Montégut a, comme les peintres, fait son tableau avec des croquis pris d’après nature, car la mémoire seule ne peut conserver cette vivacité d’impression qui anime ses récits.