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682. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « XV. M. Dargaud » pp. 323-339

En effet, qu’est-ce que cela fait à la Postérité, — et même aux contemporains après dix ans, — l’horrible peine qu’on prend pour leur composer un chef-d’œuvre ? […] Dargaud ne lui avait offert aujourd’hui qu’un de ces volumes comme certains historiens en pondent régulièrement un par année, avec une exactitude qui fait honneur à leur tempérament littéraire, elle l’aurait lu, au moins du pouce, entre la préface et la table, et elle en aurait rendu compte à peu près avec la même conscience et avec la même peine qu’il aurait été composé.

683. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XXI » pp. 87-90

Ce génie, s’il se donnait la peine de naître, trouverait bien quelques difficultés sans doute à rajeunir les points de vue, à ressaisir avec nouveauté les grands caractères déjà tracés, à les offrir par des aspects à la fois reconnaissables et imprévus, à peindre sans copier, à tirer de tous nos petits ridicules assez peu gais une large veine de plaisanterie, et à convoquer toutes nos petites vanités maussades à un rire immense.

684. (1874) Premiers lundis. Tome II « Le poète Fontaney »

Si c’est elle qui lui a fait quitter son modeste emploi pour les chances de la vie littéraire, elle l’a déçu, puisqu’il est mort à la peine, sans atteindre même à ce peu qu’on appelle la renommée.

685. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guerne, André de (1853-1912) »

Mais sa vie littéraire n’était point scellée dans la tombe des dieux disparus, et, par une métamorphose qui surprendra seulement les niais, le vicomte de Guerne s’est montré dès lors le poète le plus voisin de nous et le plus préoccupé, maintenant, du monde qui peine autour de lui vers les destins inconnus.

686. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre premier. Nécessité d’une histoire d’ensemble » pp. 9-11

Mais, d’abord, ces études partielles forment un amoncellement de documents où le spécialiste a quelque peine à se débrouiller et où le grand public a toutes les chances de se perdre entièrement.

687. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 190-194

On voit par-là que l’Imitateur a eu peu de peine à suivre un pareil canevas.

688. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 387-391

Il vient de composer, dit-on, un Poëme sur les peines de l’Enfer, dont il a tâché de faire le tableau le plus effrayant : il aura rempli son objet, s’il se fait peindre à la tête du Poëme, tome IV, pag. 308.

689. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Préface »

Ils ont lieu malgré la peine que le public peut avoir à goûter des écrits peignant des lieux et des milieux lointains, conçus dans le style généralement médiocre des adaptateurs, recommandés au début par quelques enthousiastes seulement.

690. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Homère, et le grammairien Thestorides. » pp. 2-6

A peine son hôte les eut en sa disposition, qu’il s’en déclara l’auteur.

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