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1771. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Mélanges religieux, historiques, politiques et littéraires. par M. Louis Veuillot. » pp. 44-63

J’en viens vite aux parties où j’ai à louer. […] Mais dans la première partie de ce roman, où le sermon prendra trop tôt sa revanche, que de jolis chapitres pourtant, gais et fins, bien enlevés et dignes d’un Charles de Bernard, avec le trait plus accusé !

1772. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Biot. Mélanges scientifiques et littéraires, (suite et fin.) »

Il aspira, vers le milieu de sa carrière, à être le secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences pour la partie physique et mathématique ; il s’y acheminait dès longtemps auparavant, il s’y préparait, et c’est probablement même dans le dessein de montrer son aptitude à ce noble emploi, qu’on le vit, de 1809 à 1812, se livrer à des productions littéraires assez diverses dont on s’expliquerait peu, sans cela, l’opportunité et la convenance dans une vie de savant si occupé. […] Adolphe Régnier pour le sanscrit, et pour la partie chinoise de M. 

1773. (1866) Nouveaux lundis. Tome V « Térence. Son théâtre complet traduit par M. le marquis de Belloy »

Cette partie honnête et nombreuse de l’ancien public, qui vous était bonnement reconnaissante de lui montrer ou de lui faire entrevoir ce qu’elle n’eût fait que soupçonner sans vous, existe peu ou n’existe plus. […] Térence, grâce en partie au naufrage qui a emporté tant d’antiques trésors, est un des cinq ou six poëtes anciens qui, sauvés comme par miracle, nous donnent l’idée immortelle d’une certaine perfection.

1774. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « Gaston Paris et la poésie française au moyen âge »

Or, tous les efforts des épigraphistes ne vont pas à reconstituer la dixième partie de cet almanach, pour lequel, s’il existait, je ne me dérangerais pas. […] Il a réuni, voilà quelques mois, une petite partie de ses leçons sous ce titre : la Poésie au moyen âge ; et l’on ne sait ce qui est le plus intéressant dans ce volume, de M. 

1775. (1890) L’avenir de la science « XII »

Les premiers navigateurs qui découvrirent l’Amérique étaient loin de soupçonner les formes exactes et les relations véritables des parties de ce nouveau monde. […] Les parties qui se sont trouvées éliminées ont-elles été inutiles et n’ont-elles joué aucun rôle dans l’acte de sa nutrition ?

1776. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIX. Cause et loi essentielles des variations du gout littéraire » pp. 484-497

Parce que les conditions intérieures et extérieures de la société ont changé ; parce que certaines découvertes et inventions ont été faites par la science et l’industrie ; parce que certains événements ont eu lieu qui ont modifié les choses et les gens ; parce que certaines œuvres ont été composées qui déterminent en partie la nature des œuvres venant après elles. […] Est-ce qu’il est possible aux nouveaux venus, même quand ils répudient une partie de ce legs, de faire table rase de ce qui a existé avant eux, de n’en tenir aucun compte, de recommencer toute la civilisation, comme si le monde datait de leur apparition sur la terre ?

1777. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre deuxième. L’émotion, dans son rapport à l’appétit et au mouvement — Chapitre troisième. L’appétition »

Cette mise en action peut parfaitement et même doit recommencer sous une forme faible lorsque la proie n’est plus présente qu’en imagination ; il y a alors une série de faits mentaux à l’état naissant, qui ne peuvent se développer entièrement faute d’objet, mais qui se développent en partie dans l’imagination ; c’est cette attitude mentale qui constitue l’impulsion. […] Les trois premières explications représentent une partie de la vérité ; la quatrième, qui est la nôtre, nous paraît être la plus fondamentale.

1778. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Seconde Partie. De l’Éloquence. — Éloquence de la chaire. » pp. 205-232

L’abbé Goujet prétend que ces deux ou trois parties qui divisent communément un sermon, n’empêchent point d’en faire un tout régulier & bien suivi, d’approfondir les raisonnemens, de varier la matière. […] Il écrivit de nouveau pour le faire goûter, & il y parvint en partie.

1779. (1824) Notes sur les fables de La Fontaine « Livre douzième. »

Il faut pardonner à un vieillard déjà accablé de peines et d’infirmités, le ton faible et le style languissant de cette épître dédicatoire ; il faut même s’étonner de retrouver dans plusieurs des fables de ce douzième livre, une partie de son talent poétique, et, dans quelques-unes, des morceaux où ce talent brille de tout son éclat. […] Lequel valait mieux de goûter tous ces avantages de la paix et de la vertu, ou de t’expatrier, toi et la plus grande partie de tes sujets, pour aller restituer une femme fausse et perfide à son imbécille époux, qui a la constance de la redemander pendant dix ans ?

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