Parti des murailles du ciel, un rayon pousse au loin, dans le sein des ombres, une douteuse et tremblante aurore : ici la nature commence, et le chaos se retire.
De plus, les littérateurs se divisent, pour ainsi dire, en partis qui suivent tel ou tel maître, telle ou telle école.
Il ne lui faut ni les cabales d’un parti, ni des émotions populaires, ni de grandes circonstances, pour briller : dans la paix la plus profonde, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les plus sublimes ; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ; elle fera couler des larmes pour un homme dont on n’a jamais entendu parler.
Sous beaucoup de plumes un pareil titre n’aurait été qu’un prétexte à des utopies de métaphysicien ou à des déclamations de parti.
Pour le parti vainqueur, intimider, terroriser, ruiner, montrer à chaque individu du parti adverse qu’il est perdu s’il y reste ; pour le parti vaincu, haïr, railler, calomnier, menacer, se ronger de « haine impuissante » jusqu’à ce qu’on change de rôle avec le parti vainqueur ; pour l’homme qui ne veut être d’aucun parti, être traité en adversaire parle parti vainqueur et par le parti vaincu également irrités de compter en vous un dissident et une voix de moins : voilà la vie sociale. […] Il songe aux classes, et il ne songe pas aux partis. […] Les partis, eux, luttent constamment pour le pouvoir. […] Le pouvoir central est un parti, mais c’est un parti un peu moins animé qu’un autre : cela suffit pour que la magistrature soit un peu moins dépendante nommée par le pouvoir que nommée par les électeurs. […] Le « libéralisme » et la « démocratie » de son temps, j’entends le parti qui s’intitulait libéral et le parti qui se donnait le nom de démocrate, étant d’accord pour attaquer l’instinct religieux, il est surprenant que Proudhon ne l’ait pas défendu.
Il a été reconnu que le seul parti rationnel est de déterminer d’abord les rapports des copies entre elles. […] Mais l’histoire peut en tirer parti parce qu’elle n’a pas besoin, comme les autres sciences, d’atteindre des faits difficiles à constater. […] Cette opposition s’explique par la différence des documents que les travailleurs des deux partis avaient l’habitude de manier. […] Il reste souvent un doute : c’est le terrain de polémique entre les partis ; chacun interprète les actes de son parti par des motifs nobles et ceux du parti adverse par des motifs vils. […] Dans ces dernières années le mouvement général de réforme de l’enseignement, parti du Ministère et des Facultés, a fini par se communiquer à l’instruction secondaire.
La vie politique d’un Anglais est bien connue en France ; mais ce qu’on ignore assez généralement, ce sont les partis qui divisent le parlement aujourd’hui. Outre le parti de l’opposition et le parti du ministère, il y en a un troisième qu’on peut appeler des anglicans, et à la tête duquel se trouve M. […] Parti du fort Chipiouyan, le 3 de juin 1789, il est de retour à ce fort le 12 de septembre de la même année. […] « Le mercredi 3 juin 1789, à neuf heures du matin, je partis du fort Chipiouyan, situé sur la côte méridionale du lac des Montagnes. […] C’est là que nous avons vu cinq partis armés se disputer des déserts et des ruines68.
De l’un et de l’autre, il avait tous les partis pris et tous les grossissements et il les exprimait avec une sorte d’éloquence agressive et saccadée, déformant les faits pour les rendre plus favorables à son besoin d’invectives. […] Poictevin fut, si l’on peut dire, une sorte d’impressionniste, procédant par touches verbales, et, parti d’un goncourtisme exaspéré, il arriva à se créer un moyen d’expression personnel, infiniment délicat et infiniment scrupuleux. […] Il essaya une fois d’en transporter un épisode sur la scène, et il fît jouer au Théâtre Antoine une comédie dramatique : Le Meilleur parti. […] Pour Maurice Maindron, « le meilleur parti » était d’écrire des romans, et il ne renouvela pas cette unique tentative théâtrale. […] Ses amis partis, il achète un carré de terrain et s’y construit une cabane où il vit en sauvage.
C’est ce dernier parti qu’on prit à la cour de Versailles. […] La critique littéraire n’est d’aucun parti ; elle demande seulement aux partis d’offrir une portion de justice et de raison suffisante pour servir de fond solide à la poésie. […] Entraînement de parti, faiblesse de caractère ; mais cette rare intelligence était digne de suivre seule sa voie en gardant sa fierté. […] L’indépendance d’un sage, d’un prophète, d’un homme de Dieu, devant tous les partis et tous les combattants, voilà ce qui lui a fait défaut. […] Abandonner les droits de citoyen dans le combat qui va s’engager entre un parti faible, mais relativement honnête, et le parti de la subversion et du crime, c’est à mon avis se rendre indirectement solidaire du mal plus grand qui résultera de cette absence de combattants, c’est tomber dans cet exécrable système qui fut celui de tous les fanatismes humains depuis la Saint-Barthélemy jusqu’à 93, de faire ou de permettre le mal pour le bien.