Ses Poésies offrent de l'esprit & de la facilité, & sa Traduction des Satires de Perse avec des Remarques, lui donne le droit de figurer parmi les Traducteurs qui ont su réunir le mérite de l'élégance & celui de la fidélité à rendre le sens de l'original.
Adolphe Ribaux La Lyre, œuvre originale, d’un souffle puissant, d’une inspiration élevée, à laquelle tous les sincères amoureux de la poésie, tous les vrais lettrés ont fait un accueil sympathique.
Il est fâcheux que l’éloquence ne se déploie souvent qu’aux dépens de la vérité ; il est fâcheux encore qu’un Traducteur exact n’ait pas toujours le talent de faire ressortir les beautés de son original.
Ces deux recueils suffisent à lui donner une place originale parmi les poètes de sa génération.
Antonin Bunand Il se révèle entièrement dans ces récents Mémoires d’un Centaure, poème qui, tout en exprimant, par son panthéisme de consolation et de sérénité, un original et très généreux sens de la vie et de ses fins, renoue, en sa forme, la noble tradition de prose enrythmée, aux graves ondes symphoniques, des Chateaubriand, des Ballanche, des Sénancour, des Maurice de Guérin.
Laclos se serait donc servi d’originaux pour son roman. […] Les vers de Gérard de Nerval ne constituent pas, il faut le reconnaître, la partie la plus importante et la plus originale de son œuvre. […] Certes la jeunesse romancière d’à présent continue sans doute à admirer l’œuvre si volontaire, si originale et si personnelle des deux illustres frères, mais elle ne s’en inspire guère. […] Boylesve est un observateur avisé, certes, et un psychologue subtil, mais il est aussi un conteur original et charmant. […] Ils s’y montrent, les uns serviles, les autres originaux.
En bien des pages, déjà, apparaît l’inspiration originale.
Sa Traduction en Vers des Métamorphoses d’Ovide, la moins médiocre de ses Productions, est si infidelle, si dépourvue de talent, si éloignée de la versification douce, élégante & facile de l’Original, qu’elle est une véritable métamorphose des Métamorphoses.
Pour juger une littérature contemporaine, surtout quand c’est la française, il faut être là, observer les nuances, distinguer les rangs, dégager l’original de l’imitateur, séparer le délicat et le fin d’avec le déclamatoire, noter le rôle qui souvent se mêle vite à l’inspiration d’abord vraie ; il faut discerner cela non-seulement d’auteur à auteur, mais jusqu’au sein d’un même talent : de loin, il n’y a qu’à renoncer. […] L’inspiration fondamentale de Notre-Dame, qui est la Cathédrale, appartient en original à M.