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1677. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CLe entretien. Molière »

Cette observation est si juste, que Molière nous a montré, dans l’Ariste de l’École des maris, un personnage beaucoup plus âgé, et cependant aimé de Léonor, qui lui dit, dans une effusion de tendresse: Si vous voulez satisfaire mes vœux, Un saint nœud dès demain nous unira tous deux.

1678. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Observations sur la Comédie par Riccoboni, p. 117.

1679. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1885 » pp. 3-97

Il est même des infiniment petits, auxquels il sait donner un dramatique tout particulier, par mille détails ingénieux, venant d’une observation en perpétuel éveil : ainsi la lecture du journal par M. 

1680. (1896) Journal des Goncourt. Tome IX (1892-1895 et index général) « Année 1892 » pp. 3-94

Samedi 30 juillet Comme nous félicitions de notre jugeotte des hommes et des femmes, à première vue — faculté que nous trouvons n’appartenir guère qu’à nous seuls dans notre monde, Daudet me disait : « C’est très curieux ; moi les gens, je les juge par le regard, par l’observation… Vous c’est par une espèce d’intuition de l’ambiance ! 

1681. (1920) Action, n° 2, mars 1920

Du comique populaire, de la guinguette et de la foire aux arcanes de la sensibilité la plus philosophante et la plus philosophale, du mot funambulesque aux évasions les plus déliées du lyrisme fondé non sur l’exaltation et le symbole, mais sur l’observation journalière, tout le clavier joue tantôt avec moquerie, tantôt avec splendeur.

1682. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

J’ai cité déjà et citerai encore quelques observation de M. 

1683. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre V. Comment finissent les comédiennes » pp. 216-393

— En résumé, ceci est une comédie, tout comme les Provinciales, au dire de Racine lui-même, étaient une comédie ; disons mieux, c’est une comédie comme le Mémoire de Beaumarchais contre M. l’avocat-général Bergasse qui n’en est pas mort, non plus que Fréron n’est mort de l’Écossaise et des autres violences de Voltaire : la comédie grecque, en effet, c’est le pamphlet politique transporté sur le théâtre avec l’assaisonnement excellent d’une observation nette et vive, d’une peinture hardie et fidèle, d’une malice ingénieuse et piquante ; malheureusement, depuis qu’Aristophane a fait la joie de ce peuple, sans rivaux dans les arts du goût et de l’esprit, cet esprit s’est entouré d’obscurité, cette observation se perd dans le nuage ; le temps dégradé ce portrait fidèle du peuple athénien. […] En même temps, pour ce qui touche aux mœurs, à l’observation qui pénètre dans les recoins les plus cachés, comme fait un rayon du soleil, il n’y a aucune comparaison à faire entre M. 

1684. (1896) La vie et les livres. Troisième série pp. 1-336

La naissance du soupçon dans une âme simple et confiante, l’éclaircissement lent d’un mystère entrevu, la certitude affreuse, l’aveu arraché, l’irrésistible mouvement de colère, l’ivresse de vengeance, le cri plaintif et doux de la condamnée, l’imploration d’une femme qui, malgré tout (ces combinaisons de sentiments ne sont pas rares), aime son mari, la prière qui désarme, enfin le contrat tacite qui, soudain, ligue ces deux malheureux contre l’homme méprisable et méchant d’où vient le mal, tout cela est peint avec une sûreté d’observation, une vigueur logique, une gradation d’intensité, une puissance dramatique, une angoisse croissante dont le lecteur, comme l’auteur, a le cœur serré. […] — Ce que je demande c’est que les personnages sur lesquels a porté l’observation soient nettement et loyalement situés. […]   … M. de Grancey enregistre encore les observations que voici : Les Américaines aiment mieux acheter une boîte de poulet de conserve que de prendre la peine d’élever des poulets.

1685. (1870) Nouveaux lundis. Tome XII « Camille Jordan, et Madame de Staël »

Voici deux agréables lettres de Mme Récamier à Camille, qui donnent bien le ton de cette douce intimité ; elles témoignent en même temps d’une véritable justesse et finesse d’observation chez cette belle Juliette, dont le goût se formait et mûrissait au soleil de la seconde jeunesse : « 26 mars (1813).

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