La poésie est cette aile mystérieuse qui plane à volonté dans le monde entier de l’âme, dans cette sphère infinie dont une partie est couleurs, une autre sons, une autre mouvements, une autre jugements, etc., mais qui toutes vibrent en même temps suivant certaines lois, en sorte qu’une vibration dans une région se communique à une autre région, et que le privilège de l’art est de sentir et d’exprimer ces rapports, profondément cachés dans l’unité même de la vie. […] Ces deux écrivains ne sont pas placés au centre du mouvement de notre âge ; ils sont à l’extrémité. […] C’est en ce sens que Scott et Cooper font partie de l’art de notre époque ; ils tiennent au mouvement général de l’Humanité comme leurs pays tiennent à l’ensemble de la grande famille Américo-Européenne. […] Ne croyez pas cependant que le mouvement et l’inspiration du Dix-Huitième Siècle ne soient pas profondément entrés dans leur sein. […] Voilà les deux seuls mouvements de sa poésie : semblable à la mer qui monte et redescend, qui apporte un instant quelques corps sur le rivage, et bientôt les replonge dans l’obscurité de son sein.
Enfin, je me bornerais à pressentir le changement de politique qui, sous Constantin, intervertit les rôles, et fait du mouvement religieux le plus libre et le plus spontané un culte officiel, assujetti à l’État et persécuteur à son tour. […] On sent qu’il cherche à présenter ces mouvements si profondément juifs de caractère et d’esprit sous une forme qui soit intelligible aux Grecs et aux Romains. […] L’Asie-Mineure était alors le théâtre d’un étrange mouvement de philosophie syncrétique ; tous les germes du gnosticisme y existaient déjà. […] En revanche, le style des discours prêtés à Jésus par le quatrième évangile offre la plus complète analogie avec celui des épîtres de saint Jean ; on voit qu’en écrivant les discours, l’auteur suivait, non ses souvenirs, mais le mouvement assez monotone de sa propre pensée. […] Les mouvements antérieurs n’appartiennent à notre sujet qu’en ce qu’ils servent à expliquer ces hommes extraordinaires, lesquels ne peuvent naturellement avoir été sans lien avec ce qui les a précédés.
Préoccupé de la signification du mouvement et des formes, M.
Il n’a pas dans sa tête le premier trait de la figure de l’archange, ni son mouvement, ni le caractère angélique, ni l’indignation fondue avec la noblesse, ni la grâce, ni l’élégance et la force.
La pièce ne languit pas un instant, et le mouvement y est tel, que, parfois, nous avons l’illusion de la vie.
c’est la loi de nature, la loi du progrès et du mouvement. […] Pas un mouvement. […] (Mouvement.) […] (Mouvement.) […] (Mouvement d’horreur prolongé dans l’assemblée.)
Au lieu d’envier le sort et de flatter par ses désirs la molle existence des oisifs, ne serait-il pas temps pour le poète de tourner la tête vers l’avenir, et de regarder, au sein de l’ardeur et des mouvements du siècle, l’enfantement merveilleux de ce qui va devenir l’espérance, la foi et l’amour du monde ?
Il faut la voir ; comment rendre le mouvement, la mêlée, le tumulte d’une foule d’hommes jetés confusément les uns à travers les autres ; comment peindre cet homme renversé qui a la tête fracassée et dont le sang s’échappe entre les doigts de la main qu’il porte à sa blessure ; et ce cavalier qui, monté sur un cheval blanc, foule les morts et les mourants.
Le mouvement scientifique et critique qui emporte notre âge est, au fond, hostile aux poètes. […] La grâce sert de rythme à tous ses mouvements. […] J’imagine qu’un artiste en mouvements oratoires aurait ici une belle occasion d’exercer son talent. […] Car il sait encore animer les groupes, mettre les masses en mouvement. […] Cela tantôt grouille et fourmille, tantôt est emporté d’un mouvement vertigineux par une poussée d’instincts aveugles.